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Agricol Perdiguier, dit Avignonnais La Vertu, compagnon menuisier du devoir de liberté, est l'homme qui a le plus oeuvré pour pacifier et rénover les différentes sociétés compagnonniques au XIXe siècle.
Né en 1805, à Morières-lès-Avignon, il part à l'âge de 17 ans sur les routes du tour de France et gravit rapidement tous les échelons de l'initiation compagnonnique.
Marqué par les querelles et les rixes entre compagnons, il se consacre alors à la pacification du tour de France, préconisant respect et tolérance entre compagnons. En 1839, la parution de son Livre du compagnonnage, le fait connaître auprès de personnalités littéraires et politiques comme George Sand, Victor Hugo, Lamartine, Arago...
Elu représentant du peuple en 1848, il est exilé par l'Empire en 1852. Il met à profit cette épreuve pour rédiger, depuis la Suisse, ses Mémoires d'un compagnon.
Dès son retour en France en 1855, il consacre le restant de sa vie au compagnonnage qu'il considère comme la forme la plus élevée de toute association ouvrière.
Mort dans la pauvreté en 1875, Agricol Perdiguier est enterré au cimetière du père Lachaise à Paris où, chaque année à la Toussaint, les diverses familles compagnonniques viennent lui rendre hommage.
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Histoire des terres du Sud-Ouest Tome 1 ; terra aquitanae
Patrice Fréchou
- Cairn
- 29 Novembre 2011
- 9782350682020
De la préhistoire à l'arrivée des vascons, en passant par les autres étapes (âges de la pierre taillée, du bronze, du fer, puis la période galloromaine...), ce récit en BD raconte l'histoire (de façon abrégée, pour être à la portée de tous) de la région Aquitaine, qui à l'époque antique, correspondait à une grande partie de la région du même nom, et une partie du Midi-Pyrénées (Gers, Bigorre, Comminges et l'ouest de la Haute-Garonne).
En s'appuyant sur les recherches et les textes de nombreux historiens, archéologues et linguistes, l'auteur a découpé en plusieurs épisodes l'histoire de cette partie du Sud-Ouest, une histoire oubliée du grand public, dû en partie aux programmes d'histoire de l'état, qui, état républicain oblige, a longtemps fait en sorte que l'histoire des origines de la France soit "unificateur". D'où "nos ancêtres les Gaulois". La rengaine que devaient apprendre par coeur les petits écoliers.
Hors, le Sud-Ouest, et particulièrement les pays de l'Adour, a depuis l'Antiquité, une histoire un peu trop méconnue.
Avant l'époque romaine, puis pendant la conquête, les Romains nommèrent cette région AQUITANIA (Le pays des Eaux), frappés par le nombre important de sources et de thermes naturels. Ils différencièrent lors de la conquête les peuples du Sud de la Garonne des autres Gaulois, car bien que plus ou moins mélangés aux Celtes, les Aquitains ne parlaient pas la langue celtique, mais des dialectes apparentés au basque moderne, et leurs coutumes et aspects physiques les rapprochaient des peuples ibériques.
Puis la période romaine et ses cités regorgeant de richesses (Eauze, Lectoure, St Bertrand de COmminges, Auch, Daxetc...), qui pour la plupart à notre époque, sont devenues de petites villes, après avoir été des cités regroupant de 30000 à 200 000 personnes dans l'Antiquité.
Les invasions germaniques et la décadence de l'empire sur le Sud-Ouest. Le royaume Wisigoth (capitales Toulouse et Bordeaux).
Puis la période du "Haut moyen-âge" avec la main mise des Francs, puis l'arrivée des Vascons, venus de Navarre et du Pays basque, qui vont se tailler une sorte de "principauté" + ou - in dépendante des Francs, dans le grand Sud- Ouest, de Bordeaux à Toulouse et jusqu'à Pampelune.
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