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L'Artilleur
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Le changement climatique n'est plus ce qu'il était : Vrais risques et attitudes rationnelles
Judith Curry
- L'Artilleur
- 13 Novembre 2024
- 9782810012350
L'une des plus grandes climatologues nord-américaines s'exprime sans détours.
Les dirigeants mondiaux affirment avec constance que le changement climatique est le plus grand défi auquel l'humanité est confrontée au 21e siècle.
Cependant, peu de progrès ont été réalisés dans la mise en oeuvre de politiques visant à lutter contre ce changement climatique.
Judith Curry observe que le réchauffement causé par l'Homme est moindre que prévu, de sorte que l'objectif de rester en deçà d'une hausse de 2°c est atteignable.
La notion d' « urgence climatique » s'est ainsi déplacée dans le discours médiatique : il s'agit moins de lutter contre le réchauffement (moindre que prévu) que contre les événements climatiques extrêmes censés en être la conséquence (pires que prévu). Or, les politiques de réduction des émissions sont inopérantes pour combattre la variabilité naturelle du climat et le risque d'événements extrêmes (dont la fréquence et l'intensité n'apparaissent en réalité pas du tout en augmentation).
Selon elle, comprendre l'incertitude profonde qui entoure le problème du changement climatique est une étape indispensable pour mieux évaluer les vrais risques.
Pour Judith Curry, il est urgent de choisir le réalisme et les solutions pragmatiques. -
Un livre indisponible depuis plus de 30 ans.
Des centaines de milliers de Français ont lu le « Napoléon » de Jacques Bainville. Cette biographie est désormais un classique, sans cesse réédité depuis sa parution, en 1931. Au-delà de la légende et de la gloire militaire, l'auteur y déploie son talent de psychologue pour décrire la personnalité et le caractère de l'Empereur et les ressorts de sa carrière inouïe. Il y évoque les hasards qui émaillent cette dernière et la faculté géniale de Napoléon de tirer parti de ceux-ci. « Le livre est aussi bien écrit que bien pensé, il est digne de Napoléon » écrira André Maurois.
En 1936, l'année de la mort de Bainville, paraît un ouvrage posthume intitulé « Bonaparte en Égypte ». Le récit de l'expédition de 1798 est remarquablement servi par le style limpide de l'auteur, ce style qui est sa marque.
Pour la deuxième fois de sa carrière, Bonaparte administre un pays. L'Égypte, après l'Italie, est son deuxième proconsulat. Il la gouverne non pas en idéologue, mais en réaliste en terre d'Islam.
« Quelques mois lui avaient suffi pour y laisser l'empreinte de la France. C'est peut-être l'oeuvre la plus féconde et la plus durable de Napoléon », ainsi Bainville conclut son livre.
Celui-ci n'était plus disponible depuis presque trente ans. Voici une nouvelle édition avec une préface qui éclaire l'oeuvre de Bainville relativement à Napoléon.
Historien, journaliste et académicien, Jacques Bainville (1879 - 1936) est l'un des plus grands chroniqueurs de l'histoire de France.
Il s'est rendu célèbre en anticipant la montée inexorable des tensions franco-allemandes, dans son livre Les Conséquences politiques de la paix. -
Le monde qu'ils veulent : Lire et écouter nos élites pour comprendre la révolution en cours
Ludovic Greiling
- L'Artilleur
- 18 Septembre 2024
- 9782810012299
Ludovic Greiling s'est astreint à une relecture méticuleuse de nombreux textes et interventions publiques de dirigeants politiques occidentaux : Emmanuel Macron, Ursula Von der Leyen, Pascal Lamy, Antonio Guterres, Jose Manuel Barroso, Barack Obama, Jean-Claude Trichet, Mario Draghi, etc... auquel de nombreux analystes politiques n'ont pas vraiment prêté attention.
Il a été frappé par l'évidente anticipation des décisions qui ont été effectivement prises.
Le lecteur sera peut-être étonné de découvrir l'extravagance et parfois la violence des propos tenus.
Mais ils n'ont rien inventé, la majeure partie de ces affirmations et de ces projets portent la marque d'organisations créées antérieurement. Ces hommes et femmes ne sont que les figures les plus récentes d'une élite qui a rêvé d'un nouveau monde tout au long du 20ème siècle et qui cherche aujourd'hui encore à le transformer radicalement. Le terme anglais de "reset", popularisé par le forum de Davos, n'est pas un hasard lexicologique.
Ce que l'on découvre dans les écrits et discours des principaux dirigeants occidentaux actuels , c'est un état d'esprit révolutionnaire. La Révolution y est souvent invoquée publiquement. Des paragraphes laissent pantois par leur violence ou leur bizarrerie. On y trouve, de manière quasi systématique, une obsession du contrôle et de la planification. Mais on perçoit aussi d'autres aspects, plus ou moins mis en avant : une volonté de faire table rase des sociétés actuelles, une vision apocalyptique, ou encore l'appel à un nouveau monde.
Il faut vraiment prendre au sérieux les politiques quand ils parlent de révolution. -
Ce livre est le cri de détresse d'un physicien français qui ne ne se sent proche ni des industries pétrolières, ni des chantres du tout-nucléaire.
C'est celui d'un enseignant qui s'alarme de l'état d'esprit de la jeunesse, dont une part grandissante dénigre désormais la science, ados et jeunes adultes étant de plus en plus nombreux à renoncer à toute forme de réflexion raisonnée pour se plonger dans l'irrationnel et l'émotion.
Stop à l'anxiété et retour à la raison !
Non, les données scientifiques ne sont pas celles que nous assènent le GIEC, les médias, ou l'écologie politique militante qui a son agenda propre.
Non, il ne nous reste pas « trois ans », non le niveau de
la mer ne va pas nous submerger demain matin, et bien entendu, ni l'axe de rotation de la Terre ni le Gulf Stream ne vont basculer.
Les sondages montrent que les Français font de moins en moins confiance à la science3, voilà qui est infiniment regrettable à l'heure où il faudrait redoubler d'esprit critique, réconcilier les honnêtes gens avec les sciences naturelles - celles de la Nature dont nous procédons. Les réconcilier avec le raisonnement sain et les faits établis contre dogmes et autres fake news, réhabiliter la notion de
probabilité contre d'illusoires « certitudes à 100% », redire que toute science relève finalement des sciences humaines. Notre époque a peur, et le rationnel est étouffé quand l'être humain n'est plus qu'un animal apeuré.
En passant en revue les faits et les données, Daniel Husson propose un chemin accessible à tous pour sortir de la peur et revenir à la science.
Physicien, enseignant, chercheur, Daniel Husson est formateur à l'agrégation de physique depuis 1922 et enseigne la thermodynamique et la relativité à l'Université de Strasbourg. Il est l'auteur de plus de soixante-dix publications scientifiques dans des revues à comité de lecture. -
La guerre des semi-conducteurs : Un conflit mondial pour une technologie vitale
Chris Miller
- L'Artilleur
- 15 Mai 2024
- 9782810012015
Le pouvoir dans le monde moderne - militaire, économique, géopolitique - repose sur les puces électroniques, appelées semi-conducteurs.
Aujourd'hui, tout fonctionne avec des puces : les voitures, les téléphones, la bourse et même le réseau électrique.
Si l'Amérique est restée une superpuissance, c'est parce qu'elle a dominé les progrès réalisés dans ce domaine et qu'elle en maîtrisé la conception.
Mais cet avantage risque de disparaître car l'Amérique a fait un mauvais choix stratégique en laissant des entreprises de Taïwan, de Corée et d'Europe prendre le contrôle de la fabrication des puces. Et si la Chine dépense encore aujourd'hui plus d'argent pour importer des puces que pour acheter du pétrole, elle a lancé un programme d'investissements gigantesque pour rattraper les États-Unis.
Chris Miller raconte la fascinante histoire des semi-conducteurs, comment des puces plus rapides ont contribué à la défaite de l'Union soviétique et pourquoi la bataille pour le contrôle de cette industrie est un enjeu qui surpasse tous les autres. Or, 37 % des puces étant à ce jour fabriquées à Taïwan, à portée des missiles et des avions chinois, les risques de conflit ouvert entre la Chine et les USA sont de plus en plus forts.
Chris Miller enseigne l'histoire internationale dans plusieurs universités américaines. Il collabore régulièrement au New York Times et au Wall Street Journal. -
On marche sur la tête ! La France, l'UE et les mensonges
Ghislain Benhessa, Guillaume Bigot
- L'Artilleur
- 2 Mai 2024
- 9782810012091
Depuis des années, les essais sur le déclin pullulent, les prédictions funestes abondent, et les Français versent dans la sinistrose. Jadis, les parents pensaient que leurs enfants s'en sortiraient mieux qu'eux. Désormais, ils prient pour que le déclassement ne les étrangle pas. En dehors de ceux qui ne regardent pas le réel en face, personne n'imagine les beaux jours revenir comme par magie. Tous les « réarmements » du monde, pour reprendre la dernière trouvaille rhétorique d'Emmanuel Macron, ne pourront endiguer la spirale infernale.
Surtout, les Français savent que la prise de décision leur échappe, confisquée par un assemblage composite et insaisissable. Marchés financiers, technocratie polyglotte, forum de Davos, comités d'experts, nébuleuse de juges : comme dans X-Files, la vérité est ailleurs, et la multiplication des strates ne fait qu'alimenter le ressentiment et les théories du complot, auxquelles réplique l'industrie médiatique du fact-checking. Tout se dilue dans un embrouillamini indéchiffrable, qui suscite, au mieux l'abstention, au pire la détestation. Un embrouillamini piloté au sommet, depuis des décennies, par l'UE.
Pourtant, cela fait 40 ans que les responsables politiques de droite et de gauche nous répètent que l'UE c'est la paix, l'UE c'est la prospérité, l'UE c'est la liberté, l'UE c'est la fraternité...
La révolte paysanne générale qui gronde et la progression très forte des partis nationalistes annoncée aux prochaines élections européennes risquent de renverser le statuquo.
Que se passe-t-il donc subitement, d'où viennent ces secousses et quelles sont les hypothèses les plus plausibles pour en sortir, telles sont les questions que traite ce petit livre en forme « d'explication colérique ».
Guillaume Bigot est éditorialiste sur Cnews et Sud Radio.
Ghislain Benhessa est avocat et enseignant à l'université de Strasbourg. -
La France au bord de l'abîme : Les chiffres officiels et les comparaisons internationales
André-Victor Robert
- L'Artilleur
- 28 Février 2024
- 9782810011995
Ce livre décrit l'état de la France en 2023, en matière économique et démographique. Il appuie le diagnostic non pas sur des impressions issues de l'observation personnelle, mais sur les statistiques issues des instituts officiels et sur les travaux académiques disponibles les plus récents. Les statistiques mobilisées dans cet ouvrage sont toutes disponibles en ligne, sur les sites Internet de l'Insee, de l'Ined, d'Eurostat, de l'OCDE et des principaux instituts de statistiques des pays européens. Les liens pour y accéder sont tous présentés.
Pour donner une vraie signification aux chiffres, l'auteur présente par ailleurs les évolutions temporelles des grandeurs considérées et des comparaisons avec les autres pays développés. Le lecteur peut ainsi mieux évaluer la situation particulière de la France.
Le bilan qui se dégage de cet examen d'ensemble est très sombre et l'urgence de mettre en oeuvre des changements radicaux apparaît dans toute sa crudité. -
En aura-t-on jamais fini avec la grande guerre ? Les événements d'Ukraine et l'éclatement de la Yougoslavie, fruits lointains du traité de Versailles nous rappellent l'importance de la paix de 1919.
Benoît Chenu montre que le traité de Versailles et ses graves lacunes, ne sont que les résultats d'une victoire militaire trop incomplète des Alliés. Ces derniers disposaient pourtant de tous les atouts pour faire subir aux Allemands une défaite suffisamment marquante pour qu'ils en acceptent les conséquences.
S'appuyant sur de nombreuses sources inédites, il nous fait découvrir les graves erreurs commises par les Français et les Britanniques fin 1917 qui ont permis des victoires allemandes inespérées en 1918. Il souligne le caractère inéluctable du redressement et des succès alliés en 1918 qui auraient dû les pousser à franchir durablement le Rhin.
Ces erreurs ont produit chez les Allemands le sentiment, tout à fait rationnel, que leur armée n'avait pas été vaincue sur le champ de bataille.
Avec les conséquences politiques ultérieures que l'on connaît.
Benoît Chenu a déjà publié Castelnau, le quatrième maréchal et La Bataille des cinq empires (L'Artilleur). -
Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels fin 2023 : mortalité, tests, vaccins, hôpitaux, la vérité sous nos yeux
Pierre Chaillot
- L'Artilleur
- 3 Janvier 2024
- 9782810011926
Après le succès de son livre publié en janvier 2023 (40 000 exemplaires vendus sous tous les formats), le statisticien Pierre Chaillot a souhaité publier une version abrégée et mise à jour, au format poche.
Ne sont conservés dans cette édition que les graphes et schémas les plus importants, chaque chapitre est synthétisé pour une lecture plus rapide et plus simple.
Tous les chiffres sont mis à jour sur la base des statistiques officielles arrêtées à fin 2023 et certains sujets, comme la crise de la natalité depuis 2021 ou la mortalité post-vaccinale, sont traités plus en détails.
Les conclusions vont toutes dans le même sens : le pilotage de la crise du Covid est marqué par le mensonge à tous les niveaux.
Pierre Chaillot est statisticien. -
Le déraisonnement climatique : climat, énergie, ressources : revenir à la science pour éviter la ruine
François Gervais
- L'Artilleur
- 20 Septembre 2023
- 9782810011773
Le physicien François Gervais montre à quel point l'inquiétude climatique et la transition vers l'électrique sont profondément irrationnelles.
Les décisions prises par les responsables politiques nationaux et européens vont conduire à de gigantesques catastrophes économiques et sociales.
En effet, selon les propres chiffres du GIEC, l'Europe n'est responsable que d'un dixième des émissions mondiales de CO2, la France d'à peine un centième. D'ici 2050, la « culpabilité » de la France relèvera donc de l'ordre du millième de degré. Y a-t-il vraiment là de quoi mettre en place le sabordage des plus importantes filières industrielles (automobile, chimie, agriculture, énergie...) ?
Ce millième de degré hexagonal d'ici 2050 justifie-t-il l'instauration d'un « passe carbone », comme la Commission européenne vient de l'annoncer ?
Le marxisme promettait l'abondance, l'écologisme incite les plus démunis à se résigner à la misère, rebaptisée « sobriété ».
« Une poignée de philosophes et de savants ont lentement sorti l'humanité de l'obscurantisme, une poignée d'idéologues la feront-ils brutalement replonger ? » Physicien, professeur émérite à l'Université de Tours, François Gervais a été directeur d'un laboratoire du CNRS (UMR 6157) et expert reviewer des rapports AR5 et AR6 (2022) du GIEC. -
Ceux qui devraient demander pardon : La légende noire espagnole et l'hégémonie anglo-saxonne
Marcelo Gullo Omodeo
- L'Artilleur
- 16 Octobre 2024
- 9782810012312
Un livre qui a rencontré un énorme succès en Espagne : plus de 100 000 exemplaires vendus !
Voici le premier ouvrage qui met en lumière l'importance de l'héritage espagnol face aux atrocités commises par les ennemis de l'Espagne. Dans ce livre exceptionnel, Marcelo Gullo démontre que, devant le "Tribunal de l'histoire", l'Espagne a été jugée par des juges partiaux et de faux témoins. Et il affirme, preuves à l'appui, que l'Amérique, avant 1492, ressemblait plus à l'enfer qu'au paradis, car les sacrifices humains, le cannibalisme, l'esclavage, le machisme et la prostitution régnaient partout.
Il rappelle que, pendant des siècles, des pays comme la Grande-Bretagne, la Hollande ou les États-Unis ont exigé de l'Espagne qu'elle s'excuse pour les prétendus péchés commis lors de la conquête de l'Amérique, alors qu'en réalité, ce sont ces mêmes nations qui devraient le faire car leurs mains sont tachées de sang.
L'Espagne n'a pas à s'excuser car la conquête de l'Amérique a été une tentative unique de faire prévaloir la justice et les valeurs chrétiennes à une époque brutale et sanguinaire. Et c'est précisément cette tentative réussie qui a fait de l'Espagne une exception dans l'histoire de l'humanité, car jamais auparavant ou depuis, une nation ne s'est comportée de la sorte.
Marcelo Gullo Omodeo est professeur d'Histoire à l'Université de Buenos Aires et à l'Université Fluminense de Rio de Janeiro. -
Énergie, mensonges d'État : La destruction organisée de la compétitivité de l'UE
Samuel Furfari
- L'Artilleur
- 28 Février 2024
- 9782810011919
L'industrie et les citoyens européens souffrent actuellement d'une crise énergétique sans précédent, très différente de celle des années 70, car elle n'est pas mondiale et qu'elle ne nous a pas pris au dépourvu. L'énergie est devenue chère et rare, en très peu de temps.
Samuel Furfari montre que cette crise est la conséquence directe des décisions politiques irrationnelles prises par les dirigeants européens.
Pendant 64 ans, de la création de la CECA en 1952 jusqu'en 2016, l'UE a pourtant mené une politique énergétique prévoyante, protégeant les citoyens et l'industrie. Mais depuis une décennie environ, sous l'influence des ONG écologistes, les organes de direction de l'UE ont fait des choix radicaux : éliminer les ressources fossiles d'ici 2050, interdire la vente de véhicules thermiques neufs d'ici 2035, octroyer des subventions de développement gigantesques à la filière hydrogène, priver à l'inverse le nucléaire de toute aide et de toute planification intelligente, etc ...
Samuel Furfari montre ici, chiffres à l'appui, où nous mènent ces décisions.
La guerre en Ukraine, loin d'être à l'origine de la crise, illustre en fait le désarmement énergétique unilatéral voulu par l'UE, que les citoyens de l'Union vont payer au prix fort : chauffage, transports et production plus chers. Désastres industriels en perspective. A très court terme.
Ingénieur, docteur en Sciences appliquées, Samuel Furfari a travaillé pendant 36 ans à la direction de l'énergie de la Commission Européenne. Il enseigne aujourd'hui la géopolitique de l'énergie.
Samuel Furfari -
1940, la guerre des Alliés commence en Scandinavie
François Gatineau
- L'Artilleur
- 3 Avril 2024
- 9782810012039
L'intervention franco-britannique à Narvik, en Norvège, en mai 1940, est passée relativement inaperçue car, au même instant, l'Allemagne déclenchait son attaque victorieuse contre la France. L'histoire, pour cette raison, se souvient peu de ces combats qui intervinrent au-delà du cercle polaire.
En étudiant ces combats en détails, François Gatineau en expose toute l'ampleur et la complexité.
Il montre que cette opération de diversion en Norvège, copie d'une opération imaginée quelques mois auparavant pour porter secours aux Finlandais attaqués par les Russes eut des conséquences majeures au plan politique, tant en France qu'en Angleterre ( démissions des deux gouvernements à 24h d'intervalles) et que les combats de ce corps expéditionnaire à Narvik pour couper la « route du fer » aux nazis ne peuvent pas être qualifié de « fiasco » militaire, comme on l'a si souvent lu.
Aviateur et historien, François Gatineau a publié Les trois jours qui ont fait tomber la France (L'Artilleur, 2023). -
La réduction des émissions de CO2 est devenue l'objectif principal, parfois unique, dans les domaines du transport, de l'électricité, du logement, de l'agriculture, de l'industrie et même de la finance, tous réorientés par l'intermédiaire de taxes, de subventions, d'interdictions et de nouvelles normes. Mais les militants de la transition écologique se refusent à évaluer sérieusement le prix de leurs croisades. Leurs beaux rêves ont pourtant de gros coûts. Coûts pour les finances publiques. Coûts d'investissement. Et surtout coûts pour les consommateurs et les producteurs, les plus difficiles à évaluer mais aussi les plus lourds.
Rémy Prud'homme n'a pas ménagé son temps pour faire ces calculs et son évaluation, pourtant très prudente, aboutit à des montants gigantesques. De quoi nourrir solidement la réflexion sur l'idéologie écologiste. -
Le climat par les chiffres : sortir de la science-fiction du GIEC
Christian Gérondeau
- L'Artilleur
- 1 Mars 2023
- 9782810011643
Le 9 août, le groupe de travail n°1 du GIEC a publié dans le cadre du 6ème rapport de l'organisme un document de près de 2 000 pages, dont il est précisé qu'il a été rédigé par 751 auteurs émanant de 66 pays, qu'il cite plus de 14.000 références et a pris en compte 78.007 commentaires de gouvernements et d'experts. Un tel ensemble est évidemment illisible par quiconque.
C'est pour remédier à cette lacune qu'a été écrit le présent opuscule dans le but de mettre à la portée de tous les quelques chiffres nécessaires pour pouvoir appréhender le domaine du climat. La tâche pourrait paraître impossible, mais elle ne l'est pas et après en avoir lu ce très court recueil, il devient possible à chacun de se forger sa propre opinion sur les multiples aspects que comportent le domaine du climat et des actes conduits en son nom.
Christian Gerondeau est ingénieur polytechnicien et auteur de plusieurs ouvrages sur les questions environnementales. Il s'attache à lire TOUS les textes produits par le GIEC depuis sa création. -
L'effacement des mères : Du féminisme à la haine de la maternité
Eve Vaguerlant
- L'Artilleur
- 2 Mai 2024
- 9782810012114
Les femmes font de moins en moins d'enfants en France et en Occident en général. L'hexagone a longtemps tenté de résister en s'appuyant sur des politiques familiales structurées (crèches, allocations, congés spéciaux, etc...) mais l'indice de fécondité a fini par chuter nettement.
Encourager les femmes à faire des enfants n'est pas une chose possible à l'heure actuelle pour un homme politique.
Eve Vaguerlant remonte dans ce livre à la source idéologique de ce tabou.
Elle y trouve principalement l'idéologie féministe issue des années 70. Elle montre que, dès son origine, le féminisme n'a pas seulement eu pour vocation de libérer les femmes de l'emprise de leur père et de leur mari, mais de les éloigner de la maternité. Et y a parfaitement réussi : aujourd'hui en Europe, c'est une femme sur quatre qui restera sans enfants. Dans le féminisme moderne, la négation de la différence des sexes a poussé à rejeter en priorité la première caractéristique du féminin, à savoir la possibilité de porter la vie. Simone de Beauvoir, restée elle-même sans enfants, y voyait une réduction de la femme à une fonction biologique.
Aujourd'hui, les arrière-petites-filles de madame de Beauvoir prônent une idéologie qui, à terme, niera purement et simplement l'existence de l'homme et de la femme. La théorie du genre, actuellement en pleine expansion, fait du féminin un choix, un « ressenti », entièrement déconnecté de toute réalité biologique.
A force de nier le féminin, le combat féministe risque de perdre tout sens en ne militant pour aucune des causes qui aideraient les femmes dans leur quotidien, précisément parce qu'elles refusent de les voir comme des mères potentielles.
Ce livre se propose non seulement d'analyser les différentes origines du renoncement progressif à la maternité dans nos sociétés mais aussi de réfléchir à des solutions pour renouer à l'avenir avec la maternité.
Eve Vaguerlant est agrégée de lettres et mère. Enseignante dans un collège d'île de France, elle a publié en 2023 Un prof ne devrait pas dire ça (L'Artilleur). -
Al-andalus, l'invention d'un mythe ; la réalité historique de l'Espagne des trois cultures
Serafin Fanjul
- L'Artilleur
- 7 Juin 2023
- 9782810011742
Universitaire espagnol et arabisant mondialement reconnu, Serafín Fanjul a consacré sa vie à l'étude de l'islam comme phénomène religieux, sociologique, économique et politique. Ses travaux majeurs, dont le présent ouvrage est la première traduction en français, ont fait grand bruit en Espagne et l'on peut aisément comprendre pourquoi. Il s'est en effet penché principalement sur Al-Andalus, cette Espagne médiévale dite des trois cultures, où la domination politique de l'islam aurait permis pendant des siècles d'extraordinaires échanges culturels entre les communautés islamique, chrétienne et juive, sur fond de cohabitation harmonieuse. Il montre avec érudition comment l'imaginaire des romantiques est passé par là, laissant en héritage une vision du passé hispanique qui relève davantage du fantasme que de la réalité. La vérité historique a été emportée par la croyance, et celle-ci est d'autant plus séduisante que les sirènes du conformisme ont su la détourner à leur profit pour faire de l'Espagne d'alors un véritable paradis perdu du multiculturalisme européen. Face aux partis pris stériles et lieux communs en tout genre, Serafín Fanjul entend dissiper la brume pour "retrouver l'Espagne". Et la réalité historique que son travail restitue est celle d'une péninsule où règnent entre les communautés l'intolérance et le conflit, la souffrance et la violence, bien loin de l'ouverture et de l'apaisement trop souvent soutenus. La minutie de l'argumentation de Fanjul permet ainsi d'entrevoir, à rebours de la représentation habituelle, une Espagne qui a trouvé dans la Reconquista la voie de l'émancipation et de la libération.
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L'offensive de la Fédération de Russie contre l'Ukraine, lancée le 24 février 2022, a surpris, par son ampleur, tous les observateurs du monde russe et post-soviétique.
Les analyses de ce conflit sont multiples et contradictoires. Plusieurs grilles de lecture reviennent néanmoins : démocratie (ukrainienne) contre autoritarisme (russe), nation (ukrainienne) contre Empire (russo-soviétique), Europe-Occident (Ukraine) contre Eurasie (Russie), émancipation (ukrainienne) contre oppression coloniale (russo-soviétique), société civile (ukrainienne) contre Etat oppressif (russe)...
Or, une question est toujours évacuée ou oubliée, c'est celle de l'Etat. Pour la Russie comme pour tous les pays de son ancien « empire », la construction de l'Etat et la hantise de son effondrement sont centrales.
Cet ouvrage vise à resituer ce conflit dans la longue continuité de l'Etat russe moderne (Empire russe, URSS, Fédération de Russie). Il faut revenir sur la dynamique impériale qui a présidé à sa création et à l'expansion géographique progressive de l'Etat russe depuis le XVe siècle pour analyser et comprendre le présent.
Titulaire d'un doctorat et d'une HDR (Habilitation à Diriger les Recherches) en science politique à l'IEP de Paris, Jean-Robert Raviot est professeur de civilisation russe et soviétique à l'Université Paris-Ouest Nanterre La Défense depuis 2000.
Au cours des années 1990, il a effectué plusieurs séjours de longue durée en URSS puis en Russie: à l'Institut de l'économie mondiale et des relations internationales de Moscou (IMEMO), à l'Institut de sociologie de la section sibérienne de l'Académie des sciences de Russie à Akademgorodok (région de Novosibirsk) ainsi que des missions plus ponctuelles dans les républiques du Tatarstan (Volga) et du Bachkortostan, ainsi que dans d'autres régions de Russie.
Il a dirigé les Collèges universitaires français de Saint-Pétersbourg (1997-1998) puis de Moscou (1998-1999).
Il est auteur de plusieurs ouvrages, dont "Démocratie à la russe" (Ellipses) et "Russie, vers une nouvelle guerre froide ?" (Documentation Française) -
Vers un choc global ? La mondialisation dangereuse
Alexandre Del valle, Jacques Soppelsa
- L'Artilleur
- 25 Octobre 2023
- 9782810011797
Après le succès de leur analyse des dérives de la mondialisation, les géopolitologues Alexandre Del Valle et Jacques Soppelsa complètent leur étude par un effort de prospective stratégique.
Quelles sont les nouvelles menaces mondiales à l'horizon 2025 ?
Qui va détenir les clés de l'approvisionnement énergétique à l'heure de la transition énergétique ?
Quelles sont les puissances ou les organisations non-nationales qui vont peser dans les relations internationales des 10 prochaines années ?
Quels sont les dangers immédiats pour la France à l'horizon 2025 ?
Avec la guerre en Ukraine qui s'installe dans le temps long, la présence de la Chine sur l'ensemble du globe et dans tous les domaines de l'économie, Del Valle et Soppelsa démontre que le monde entre dans une nouvelle phase géopolitique après les trente ans de domination américaine qui ont marqué l'effondrement de l'Union soviétique.
Jacques Soppelsa est normalien, agrégé, docteur d'Etat, ancien président de l'université Paris-I-Sorbonne.
Docteur en Histoire contemporaine, consultant international et chercheur, Alexandre Del Valle est professeur de géopolitique et de relations internationales. -
Dès la fin des hostilités, la guerre civile espagnole a été décrite et expliquée par l'immense majorité des historiens comme l'aboutissement d'une agression sanglante commise par les militaires franquistes contre la jeune république du Front populaire. Le récit officiel avait établi une fois pour toutes que la coalition de gauche défendait la légalité, la liberté et l'épanouissement des travailleurs. Jusqu'à la parution de ce livre de Pio Moa. Issu de la gauche radicale, ardent militant anti-franquiste, Moa ne reprend pas les préjugés du régime de Franco pour mener sa grande enquête sur les origines et le déroulement de la guerre mais se plonge au contraire dans les archives du Parti Socialiste espagnol.
A la fin de cette étude magistrale, le lecteur a le sentiment d'avoir enfin levé une partie du voile qui obscurcit depuis tant de décennies la compréhension de cette épouvantable hécatombe. Né en 1948, Luis Pio Moa Rodriguez a publié de nombreux ouvrages sur l'Espagne moderne et contemporaine. Avec Les Mythes de la guerre d'Espagne 1936-1939, il a connu l'un des plus grands succès éditoriaux de la péninsule -
Le climat par les chiffres Tome 2 : Climat, tout ça pour rien
Christian Gérondeau
- L'Artilleur
- 24 Avril 2024
- 9782810012206
Il existe des myriades de rapports qui parlent déjà du climat, et tous ou presque disent la même chose : la planète va à la catastrophe, conséquence des émissions de gaz à effet de serre et notamment du CO2 qui découle du recours par l'humanité aux énergies fossiles. Il faut donc que nous réagissions, et c'est nécessairement possible.
Pourquoi donc ajouter à cette longue liste un rapport de plus, si ce n'est parce que celui-ci aborde ce dossier central sous un angle nouveau en posant une question simple : quel que soit le rôle ou l'absence de rôle du CO2 à l'égard du climat, y pouvons-nous quelque chose ?
Or la réponse est imparable et elle est négative. Qu'il s'agisse des voitures électriques, des énergies renouvelables, de l'isolation à grands frais de nos bâtiments, des contraintes imposées à notre agriculture, des subventions sans fin accordées à nos transports publics, et plus généralement de toutes les dépenses et contraintes édictées en vue d'une « transition écologique », tout ceci ne sert à rien car les ordres de grandeur s'y opposent. C'est ce que ce livre démontre.
Les milliers de milliards d'euros que nous consacrons et allons consacrer, tout particulièrement en Europe, à la lutte contre les émissions de CO2 ne sont que des gaspillages. -
La sélection des intelligences : Pourquoi notre système produit des élites sans vision
Thomas Viain
- L'Artilleur
- 31 Janvier 2024
- 9782810011964
D'où vient le divorce croissant entre les élites dirigeantes et le reste de la population ? S'agit-il d'un rejet populaire du technocratisme ? Du refus par les uns de la langue de bois maniée par les autres ? D'une déconnexion entre deux franges de la population, le savoir des élites apparaissant détaché de l'expérience de terrain ?
Selon Thomas Viain, haut-fonctionnaire et familier de ces élites contemporaines, c'est le processus de formation des intelligences par nos institutions qui doit être mis en cause, car il aboutit à l'hégémonie d'une certaine forme de pensée, que l'on peut qualifier d'horizontale. Il s'agit d'une intelligence polyvalente et habile mais où les profils sont indifférenciés et les esprits incapables de hiérarchiser les savoirs.
Ces sur-diplômés ne sont souvent que des élites scolaires, sans profondeur et sans « colonne vertébrale », les meilleurs élèves d'un système qui mérite d'être interrogé et profondément remanié, tant il est rejeté et ne répond plus aux besoins du plus grand nombre.
Thomas Viain a commencé ses études élémentaires à l'écart du système scolaire. Devenu agrégé de philosophie, il a été professeur en lycée avant d'être admis à l'ENA et de travailler aujourd'hui pour la haute fonction publique dans le domaine du droit. -
Le vrai coût du progressisme : Associations, médias, ONG, institutions, enquête sur un gouffre financier
Emmanuel Rechberg, Wandrille de Guerpel
- L'Artilleur
- 2 Mai 2024
- 9782810012077
Extensions maximales des droits des minorités, promotion de nouveaux standards sexuels, wokisme et combat contre les cultures indigènes, égalitarisme sans frontières, les idées « progressistes » ne cessent de gagner du terrain dans les sociétés occidentales et en France en particulier.
Comment en est-on arrivé là ? Le progressisme ne s'est pas imposé par sa seule puissance. Il a été financé et l'est encore aujourd'hui, de manière exponentielle. De nombreuses personnes ont pour métier de propager et diffuser les idées progressistes. Elles sont, pour la plupart, payées à temps plein pour le faire. Cela coûte des milliards d'euros. Tout le monde sait qu'il existe des associations subventionnées qui se mêlent de politique. Mais personne ne sait combien d'argent et d'emplois tout cela représente. Et personne n'a regardé quels circuits ont été mis en place dans les domaines associatifs, politiques et bancaires.
Le sujet méritait une enquête. Elle est l'objet de ce livre.
Les auteurs ont passé deux ans à éplucher les comptes de dizaines d'entreprises, associations, commissions étatiques, instances de villes et de régions. Un travail considérable, unique en son genre. Chaque chiffre avancé est sourcé et les montants vérifiés.
Le résultat est sidérant. C'est le visage caché de la nouvelle politique.
Emmanuel Rechberg est spécialiste de la finance internationale.
Wandrille de Guerpel est journaliste. -
On entend souvent qu'en matière de climat "la science a parlé" et que « le consensus est établi ». En réalité, de la recherche fondamentale aux médias, l'information est déformée, voire faussée. Le climat est en train de changer, mais le pourquoi et le comment ne sont pas aussi clairs qu'on veut nous le faire croire.
D'abord parce que la climatologie est une science récente, née dans les années 1960, et qu'elle est extraordinairement complexe. Souvent incapables d'entrer dans les détails des travaux de recherche, les journalistes et politiques non scientifiques ont besoin de simplifier pour sensibiliser, au risque de mentir. La science, GIEC compris, ne dit pas ce que les médias écrivent.
Steven Koonin montre que nos connaissances scientifiques ne sont pas suffisantes pour faire des projections utiles et fiables sur la façon le climat évoluera au cours des prochaines décennies et encore moins pour savoir quels effets auront nos actions sur lui.
Membre de l'Académie des Sciences des USA, professeur au CalTech Institute et à l'Université de New York, spécialiste de l'énergie et du climat, Steven Koonin a été l'un des plus proches conseillers scientifiques du Président Obama.