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Citadelles & Mazenod
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LE LIVRE
Comment les peintres ont-ils affronté ce défi que représente la peinture du ciel ? De quelle manière en effet rendre ce mixte d'air et d'eau, cette presque immatérialité de l'atmosphère, cette profondeur infinie qui semblent en contradiction avec l'épaisseur de la matière picturale et la frontalité du tableau ?
Explorant un sujet qui n'avait jusqu'alors pas fait l'objet d'une approche globale, l'auteur étudie ces questions tant d'un point de vue artistique, en mettant notamment l'accent sur le traitement de la lumière, de la perspective et de la couleur, que d'un point de vue historique. Du motif céleste comme espace divin au ciel comme expérience pleinement picturale, il parcourt la peinture occidentale du Moyen Âge à l'époque contemporaine, des mosaïques byzantines au paysagisme abstrait.
Riche d'arguments techniques, esthétiques, philosophiques, scientifiques et théologiques, ce livre ouvre une vaste réflexion sur un sujet passionannt. Invitation à la contemplation, aux rêveries littéraires et poétiques, il convie aussi le lecteur à une magnifique envolée artistique - entre ciels limpides et ciels tempétueux, ciels de l'aube et ciels nocturnes -, sous l'éclairage des grands maîtres de la peinture.
"Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour, colorée des violets, des bleus et des verts les plus intenses. Lorsque tu y feras attention tu verras que certaines étoiles sont citronnées, d'autres ont des feux roses, berts, bleus, myosotis."
(Lettre de Van Gogh à sa soeur Wilhelmina, septembre 1888)
L'AUTEUR
Daniel Bergez est agrégé de l'Université, docteur d'État ès lettres et sciences humaines et spécialiste des études littéraires. Depuis quinze ans, ses travaux et publications portent sur les rapports entre littérature et peinture : Littérature et peinture (A.Colin), Peindre, écrire. Le dialogue des arts (La Martinière) ; et sur les peintres : Le Salon et ses artistes (Hermann), Gao Xin Jian, peintre de l'âme (Seuil).
Il a déjà publié chez Citadelles & Mazenod Écrire l'amour, Peindre le rêve, Écrire la nature et Écrire la mer. -
Datée de plus de 35 000 ans, la grotte Chauvet (Ardèche) est la plus ancienne des grottes ornées connues en Europe. Son état de conservation exceptionnel permet d'admirer des fresques pariétales d'une envergure impressionnante et d'une rare beauté qui lui valent d'être considérée comme le premier chef-d'oeuvre de l'humanité.
La vaste cavité (8500 m2) renferme un millier de traces humaines et animales dont 500 dessins noirs, rouges et gravés, d'animaux (mamouths, ours, loups, chevaux, lions des cavernes, rhinocéros, bisons, aurochs ...) mais aussi des signes - ponctuations, tracés digitaux -, et de nombreuses mains en positif et négatif.Des empreintes animales et humaines ont également été mises au jour ainsi que des ossements,des silex, des traces de foyers. Autant de vestiges relatant la vie symbolique des chasseurs-cueilleurs de l'époque aurignacienne qui ont investi cet espace. Ils révèlent d'étonnantes découvertes sur nos ancêtres Homo sapiens ; leur étonannte capacité d'adaptation à l'environnement, leurs relations au monde animal, des factultés d'invention et d'imagination tout à fait comparables aux nôtres.
Des données scientifiques (datation, topographie, relvés, modélisations 3D ...) à l'interprétation anthropologique, cette étude actualisée offre au lecteur une immersion passionnante dans le monde paléolithique. -
Mode et estampe japonaise
Anna Jackson, Masami Yamada
- Citadelles & Mazenod
- 16 Octobre 2024
- 9782386110283
LE LIVRE
À partir de la fin du XVIIIe siècle, alors que la société japonaise bénéficie d'un essor économique sans précédent, l'art et la manière de se vêtir connaissent un fort engouement. Signe d'appartenance sociale et de richesse, le vêtement devient un véritable phénomène de la mode. Largement diffusée, l'estampe ukiyo-e ("image du monde flottant"), qui s'attache à dépeindre les plaisirs du quotidien, se fait l'écho de ce nouveau goût pour l'apparence. Elle va jouer un rôle important comme outil de promotion des modèles vestimentaires mais également comme source d'inspiration pour les ateliers de conception.
Rivalisant d'élégance, voire d'extravagance, samouraïs, acteurs de kabuki, geisha et courtisanes prêtent leurs silhouettes à l'exhibition de somptueuses toilettes. Kimono, obi, furisode, haori ou kakimisho, soigneusement réhaussés d'une pléiade d'accessoires (chaussures, peignes, épingles à cheveux), montrent l'extrême sophistication des parures. Les planches reproduites dans ce livre illustrent les différentes techniques utilisées afin de magnifier ces vêtements éblouissants : shibori (tissu lié ou cousu qui était plongé dans un bain de tenture), kaki-e (peinture directe sur le tissu) ou encore katazome (dessin appliqué au pochoir).
Les artistes composent ainsi un répertoire de tenues aux couleurs chatoyantes, alliant l'harmonie des lignes à la délicatesse des motifs. Issues des riches collections du Victoria and Albert Museum, plus de 200 estampes des grands maîtres du genre (Utamaro, Kunisada, Kuniyoshi et Keisai Eisen ...) témoignent par leur flamboyance et leur raffinement de cette éblouissante culture de la mode à la fin de la période Édo. -
Le style Art Déco : Grands créateurs et collectionneurs
Alastair Duncan
- Citadelles & Mazenod
- 9 Octobre 2024
- 9782386110306
LE LIVRE
Depuis ses origines aux lendemains de la Première Guerre mondiale, l'Art déco se diffuse rapidement à l'échelle internationale grâce à une clientèle fortunée désireuse de singulariser ses intérieurs avec un mobilier avant-gardiste et de luxueux objets. Les grands noms de la mode française (Jacques Doucet, Jeanne Lanvin, Madeleine Vionnet) et de riches collectionneurs (la duchesse d'Albe, Georges et Florence Blumenthal, le Maharaja d'Indore...) sont séduits par son modernisme, l'épure de ses formes, la préciosité de ses matériaux, le rafinement de son ornementation.
L'appellation actuelle d'"Art déco" voit le jour lors de sa renaissance dans les années 1960. Karl Lagerfeld et Yves Saint Laurent comptent parmi les illustres passionnés d'un style qui s'inscrit dans une tradition d'élégance française qui leur est chère. Enfin, une troisième génération de collectionneurs investit les salles de vente dans les années 1980 et 1990, en quête des créations et des signatures les plus convoitées.
Illustré des réalisations légendaires d'Eileen Gray, Paul Iribe, Antoine Bourdelle, Armand-Albert Rateau ou Jean Dunand, cet ouvrage rédigé par un éminent spécialiste nous invite à la rencontre des figures majeures, amateurs et designers, qui ont marqué l'histoire de l'Art déco, un style dont l'attrait s'exerce encore puissamment de nos jours. -
« Une peinture n'est pas la repre sentation d'une expe rience. C'est l'expe rience me me. »
Mark Rothko
Mark Rothko, apre s son installation aux E tats-Unis, commence a peindre au de but des anne es 1930. Si ses oeuvres figuratives du de but sont marque es par l'influence de la mythologie antique et du surre alisme, il s'oriente de s les anne es 1940 vers une esthe tique abstraite avec sa se rie des Multiformes, puis celle des Classiques et des Black and Grays.
Ses couleurs sature es aux formes flottantes et expansives invitent a une expe rience sensible, tactile, laissant au spectateur sa part de cre ation dans l'oeuvre. Cette vision du peintre aspire a un langage universel s'adressant a tous, loin de l'intellectualisation et des processus techniques de re alisation.
Derrie re un apparent myste re et un caracte re insaisissable empreints de spiritualite , ses toiles convient par leur impact e motionnel a interroger l'horizon de nos origines, de notre destine e, de notre existentialite .
« Les oeuvres de Rothko sont des tableaux vivants ! C'est un art habite par l'observateur, anime et constamment revivifie par des vivants. » (Christopher Rothko) -
Ikebana : L'art floral au Japon
Frédéric Girard
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 10 Avril 2024
- 9782386110078
L'ikebana est l'art ancien de la composition florale, fonde- ment de la culture japonaise, au me me titre que l'art de la ce re monie du the . Ce traite illustre l'enseignement de l'ike- bana, la technique de recherche harmonieuse entre parties ve ge tales (feuillages divers, roseaux, herbes, etc.), plantes, fleurs, branches et souches a travers des compositions de vases. La coutume de de poser des fleurs sur l'autel des temples a commence en 538 apre s J.-C. lorsque les moines chinois ont introduit le bouddhisme au Japon. Les arrange- ments de fleurs e taient re alise s pour les rites et ce re monies religieuses, dans un espace consacre . A l'origine pratique par les hommes - durant des sie cles, les samourai s l'ont tenu en haute estime -, l'art des compositions florales atteignit son apoge e au xvIe et surtout au xvIe sie cle. Pre tres, lettre s, poe tes et artistes, aristocrates et guerriers, riches citadins fuyant les soucis quotidiens e taient les adeptes fervents de cette forme merveilleuse de retour en soi-me me, me lant esthe tique et spiritualite .
Parmi les diffe rentes re gles et e coles apparues dans l'histoire de l'ikebana, est illustre ici le style traditionnel formel rikka de l'e cole originelle ikenobo , caracte rise par la pre sence de branches et de fleurs dresse es, avec une verticalite marque e et dans lequel la beaute d'un paysage naturel s'exprime dans un seul vase. Ces arrangements floraux des grands mai tres du courant du Rokkaku-do et de leurs disciples [a partir de l'e poque du shogunat des Ashikaga (1336-1573)] ont e te compile s et e dite s par Igai Sansaemon en 1673 a Kyo to ; ils sont imprime s de fac on xylographique et colore s a la main selon la technique de l'aquarelle appele e gansai. -
Le Beatus de Saint-Sever : Livret
Charlotte Denoël, Collectif
- Citadelles & Mazenod
- 11 Septembre 2024
- 9782386110245
LE LIVRE Manuscrit monumental précieusement conservé à la Bibliothèque nationale de France, le Beatus de Saint Sever a été réalisé au XIe siècle dans l'abbaye gasconne du même nom. Son commanditaire, l'abbé Grégoire de Montaner, en a minutieusement orchestré la conception. Le manuscrit se compose d'un ensemble de textes en latin et d'images organisé autour de l'Apocalypse de saint Jean commentée par un moine espagnol du VIIIe siècle, Beatus de Liébana. Le cycle iconographique, près de cent peintures, est l'un des plus importants que nous ait légués le Moyen Âge. Par leurs couleurs vives, leur ornementation foisonnante et leur esthétique disruptive, ces somptueuses illustrations ont immédiatement suscité une fascination qui perdure encore aujourd'hui. La passionnante étude collective menée dans cet ouvrage rend compte de toute la richesse et de toute la complexité de ce trésor patrimonial, une oeuvre totale qui, comme tous les chefs-d'oeuvre, a été et demeure encore une source d'inspiration féconde.
LES AUTEURS
Charlotte Denoël est archiviste paléographe, docteure en histoire de l'art et conservatrice en chef au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Ses recherches portent sur les manuscrits et l'enluminure du premier Moyen Âge, l'histoire des bibliothèques médiévales, ainsi que sur les liens entre l'art médiéval et l'art contemporain.
Avec les contributions de Xavier Barral i Altet, Isabelle Marchesin, Pascale Bourgain, Maria Stravinaki et Emmanuelle Vagnon. -
Les Notes de chevet sont l'un des plus beaux livres de la littérature japonaise. Composées dans les premières années du XIe siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, par Sei Shonagon, une dame d'honneur attachée à la princesse Sadako, ces notes intimes proposent, sous forme de tableaux, de portraits, de récits, une illustration du Japon sous les Fujiwara. Les impressions sur le vif de l'auteure, abordent tour à tour les choses qu'elle aime ou déteste voir, écouter, manger et boire, ainsi que des historiettes au sein de la cour impériale, des poésies et quelques avis sur ses contemporains.
Cette très belle édition est illustrée par les oeuvres d'Hokusai, le maître japonais de l'ukiyo-e, dont le trait raffiné entre en parfaite résonance avec la sensibilité et la grâce de l'écrivaine. Elle invite le lecteur à découvrir la manière japonaise de sentir le monde, la nature - partie indissociable de la vie affective et intime au Japon -, de se former à l'écoute des mille détails du quotidien et d'en goûter les beautés simples qu'il offre. Les commentaires et les notes du traducteur permettent de comprendre et de savourer pleinement cette prose poétique, y compris tous les jeux subtils sur les mots. -
LE LIVRE
Lire Les Mille et Une Nuits, c'est pénétrer un Orient enchanté. C'est passer la porte du plus merveilleux palais qu'ait jamais édifié l'imagination des hommes.
La princesse Schéhérazade - condamnée à raconter de palpitantes histoires à son époux, le roi Schahriar, pour qu'il lui épargne la vie - nous livre les récits d'amours impossibles où se côtoient fripons malentionnés et califes irrascibles, mais aussi ceux de voyages extraordinaires aux confins des mers et dans les profondeurs sous-marines ; sans oublier les mythiques génies, bienfaisants ou maléfiques, qui font et défont la fortune de ceux qui les croisent, les créatures fabuleuses qui parsèment la narration de leur magie salvatrice ou de leur folie meurtrière ... Un fabuleux voyage dans l'espace et dans le temps non dénué de morale et de philosophie.
Conçues du VIIIe siècle au XVIIIe siècle, enrichies au fil de la tradition orale, Les Mille et Une Nuits trouvent leur forme actuelle au siècle des Lumières avec leur premier traducteur en langue occidentale, Antoine Galland (1646-1715) ; puis Joseph-Charles Mardrus (1868-1949) en livre une nouvelle version qui fera l'objet des louanges des écrivains de la Belle Époque et ravivera le mythe des Mille et Une Nuits. -
Poésie chinoise : Une anthologie
Christine Kontler, Collectif
- Citadelles & Mazenod
- 23 Octobre 2024
- 9782850889400
LE LIVRE
Cette anthologie réunit quelkque cent cinquante poèmes classiques et les met en regard avec près de trois cent oeuvres peintres qui appartiennent à la grande tradition des arts chinois du pinceau.
Le "grand arbre" de la poésie chinoise, devenu florissant, prend racine sous les rois Zhou (XVe-IIe sièlce av. J.-C.), grandit aux débuts de l'empire, avec la dynastie des Han (IIIe av._IIIe apr. J.-C.), pour produire bourgeons et feuilles au temps dit des Six Dynasties (IVe-VIe siècle) et s'épanouir sous les Tang et les Song (VIIe-XIIIe siècle).
Elégies, chants, poèmes champêtres ou médidatifs offrent l'écho de la sagesse et l'art de vivre chinois : impermanence de l'existence et l'immuabilité de la nature se lisent au fil des saisons à travers de subtiles variations d'atmosphère, de l'ermitage en montagne aux jardins verdoyants, en passant par de modestes chaumières. Ils traduisent les aspirations profondes à la pureté du coeur, à l'intégrité de l'esprit et au détachement parfait. Par un raffinement verbal extrême et une grande virtuosité des formes, les poètes dessinent les contours mouvants et émouvants de l'âme humaine.
Par leurs thèmes, les sentiments qu'ils convoquent, ces textes dialoguent merveilleusement avec l'univers des peintres des dynasties Song, Yuan, Ming et Qing, du Xe siècle au XIXe siècle. Donner à lire et à voir dans une exaltation et une délectation qui jamais ne s'épuisent, tel est le propos de cette superbe anthologie, véritable invitation "à gravir les nuages" ...
Reliure chinoise avec couverture satinée et bandeau illustré sous étui illustré -
LE LIVRE
Cet ouvrage vous invite à découvrir le fascinant empire moghol (1526-1857), dont l'histoire et la richesse culturelle, sociale et politique sont encore largement méconnues en France.
Descendants du Monghol Gengis Khan (vers 1165-1227) et du Turc Tamerlan (1336-1405), les souverains moghols étaient originaires d'Asie centrale mais ils en furent chassés par les Ouzbeks au début du XVIe siècle. C'est à partir de Kaboul que Babur, le fondateur de cette dynastie musulmane, se lance victorieusement à la conquête de l'Inde du Nord en 1526.
D'Agra à Delhi, en passant par Fatehpur Sikri ou encore Lahore, les nombreux chapitres thématiques de ce livre nous ouvrent les portes d'un voyage culturel et artistique aux confins de l'Asie. Mettant en lumière la richesse de cette histoire pluriséculaire, l'ouvrage s'ouvre par une mise en perspective. La première partie retrace les multiples échanges des arts moghols avec le reste du monde et leur diffusion à travers le sous-continent et au-delà. Elle décrit également la fabrication des oeuvres, leurs créateurs, leurs techniques, les lieux où ils opèrent, ainsi que les marchés et les formes d'économie dans lesquels ils s'inscrivent. Enfin, elle souligne les pratiques des élites mogholes en tant que collectionneurs d'art.
La deuxième partie est consacrée à la vie de cour, dont elle présente toute la magnificence. Au-delà de l'incontournable Taj Mahal, les pages de ce livre dévoilent les splendeurs de l'architecture palatiale et funéraire moghole. S'y côtoient par ailleurs quantité de magnifiques objets d'art et d'artisanat, des plus célèbres comme le diamant Kuh-i Nur jusqu'aux plus insoupçonnés (textiles, arts de la table, bijoux, etc.), en, passant par d'incroyables spécimens d'armes et d'instruments de mesure. Enfin, la part belle est faite aux arts du livre, l'ouvrage offrant aux lecteurs une sélection de remarquables manuscrits conservés dans diverses institutions publiques et privées en Europe, aux États-Unis ou en Inde.
Rédigée par une équipe internationale et pluridisciplinaire, cette somme scientifique abondamment illustrée vous convie à explorer les fastes et les merveilles de l'étonnante mosaïque qu'est l'empire moghol. -
Du début du XIVe siècle, après deux cents ans de migration, les membres de la tribu Mexica (ou Aztlan) aperçurent un aigle dévorant un serpent au sommet d'un figuier de barbarie. La légende disait que ce cactus avait poussé là où leur ennemi Cópil était tombé. Sur cet îlot marécageux, à plus de deux mille mètres d'altitude, ils créèrent en 1325 la ville de Tenochtitlan, qui domina bientôt toute l'Amérique Centrale. Le 13 août 1521, les troupes espagnoles de Cortès s'emparèrent de la ville, qui tomba sans résistance. Sa richesse et son réseau de canaux apparurent aux Espagnols comme une ville enchantée ; en moins de deux siècles, la civilisation aztèque avait réussi à être l'une des plus puissantes et brillantes de l'Amérique Précolombienne. Pourtant, il ne fallut que quelques années aux envahisseurs pour en faire disparaître les traces, qui ne commencèrent à réapparaître qu'à la fin du XVIIIe siècle, alors qu'on en avait oublié l'existence. Malgré cela, aujourd'hui encore, l'aigle et le cactus sont le symbole de l'identité mexicaine.
Cet exceptionnel essor fut mené par quelques tlatoani littéralement « celui qui a la parole » en fait chefs temporels et religieux élus par leurs pairs. Leur capacité à assimiler les civilisations qui les avaient précédé sur le sol mexicain (Olmèques, Zapotèques, Mayas, Toltèques, Mixtèques), leur donna les moyens d'une expansion qui en fit le plus puissant empire de la Mésoamérique. Au coeur de la cité, visible à des kilomètres, se dressait le Templo Mayor, pyramide à double escalier supportant un double temple, rasé par les Espagnols ; sur ses fondations, fut édifiée la cathédrale de Mexico.
Ce livre unique, orchestré par deux grands spécialistes mondiaux, Eduardo Matos Moctezuma et Felipe Solís Olguín, présente les chefs-d'oeuvre de la civilisation aztèque, réunis au début de l'année à Londres. Spécialement photographiés pour le livre, les sculptures en pierre, statues et bas-reliefs, orfèvrerie, armes, bijoux, plumasserie, codex (manuscrits enluminés) sont là pour restituer la force et la puissance de cette société disparue.
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LE LIVRE
L'artiste néerlandais Piet Mondrian (1872-1944) aura patiemment et méthodiquement, élaboré une oeuvre picturale et théorique considérable qui, par son exigence et sa quête de l'absolu, continue d'exercer sa fascination sur l'art d'aujourd'hui.
Naître à la fin du XIXe siècle dans une petite ville provinciale du Nord-Est des Pays-Bas, au sein d'une famille calviniste, laissait peu de place à la liberté intérieure et à la découverte d'un monde différent. Mais Piet Mondrian a connu sa vocation très jeune. En Zélande, en 1908, ses premiers thèmes sont déjà fixés : l'église, le phare, les dunes, la mer. Horizontales et verticales, indéfiniment répétées, les lignes dessinent une nouvelle vision du monde. Une première installation à Paris, entre 1912 et 1914, conforte ses convictions. Le cubisme de Bracque et de Picasso, détaché de tout illusionnisme, concentré sur une géométrisation des formes simples, le convainc de franchir le pas de l'abstraction. Dès 1913, la grille de lignes horizontales et verticales croisées se substitue à toute référence figurative pour exprimer "la vérite en peinture" et "la beauté générale". Les titres des oeuvres sont abolis, au profit d'une stricte numérotation qui systématise sa pratique sérielle.
Théorisée à travers de nombreux textes et par le biais d'une revue, De Stijl (Le Style), sa nouvelle plastique, fondée sur le rapport primordial de l'angle droit est un véritable dogme dont Mondrian ne s'écartera plus. Mais son ambition ne s'est jamais arrêtée aux dimensions étroites du tableau. Artiste visionnaire, utopique, ilk a rêvé d'un monde nettoyé de toute esthétique traditionnelle et transformé par le néoplasticisme. -
Le sport dans l'art
Yann Descamps, Georges Vigarello
- Citadelles & Mazenod
- 10 Avril 2024
- 9782386110016
De l'activité ludique à la compétition, le sport sous toutes ses variations est constitutif de nos sociétés occidentales. Aussi est-il peu surprenant que, dès l'époque antique, les artistes se soient saisis de ce motif. Posant au corps le défi de ses limites physiques, le sport est aussi, à sa manière une gageure plastique - ô combien stimulante et féconde. Comment figurer des gestes à la fois singuliers et multiples, restituer la dynamique des mouvements, représenter la tension de l'effort, l'élan du dépassement ...
À la lumière d'une vaste approche chronologique, de l'Antiquité à nos jours, cette somme, richement illustrée, envisage autant une étude des esthétiques suscitées ou convoquées par le sport qu'une histoire culturelle de la pratique sportive à travers ses images les plus fameuses, mais aussi sous l'éclairage d'une iconographie moins connue. Des lutteurs athéniens aux sprinteuses contemporaines - en passant par les tournois de chevalerie, la chasse, les jeux de balles, l'escrime, l'équitation, le tir à l'arc, la boxe, le patinage, le tennis, le cyclisme, le football, sans oublier la natation, l'alpinisme, le cricket et les courses automobiles -, c'est une vision inédite du sport qui est proposée au lecteur.
Démonstration de prestige, longtemps apanage des élites, l'activité sportive a gagné progressivement les milieux populaires jusqu'à devenir à l'époque moderne une voie d'émancipation, associée à un large mouvement de démocratisation, alors que se précisent les modalités compétitives (championnats, concours, jeux Olympiques) et la recherche toujours plus poussée de la performance.
De la statuaire grecque au manga, les artistes témoignent avec une inventivité sans cesse renouvelée de plus de deux millénaires d'une épopée sportive passionnante. -
LE LIVRE Quelques années après sa mort, Rembrandt van Rijn fut accusé par l'avocat et dramaturge néerlandais Andries Pels d'avoir été le premier hérétique de l'art de peinture. Il met notamment en cause la manière insuffisamment idéalisée dont le peintre a représenté les corps féminins, mais aussi le mépris que Rembrandt affichait à l'égard des modèles antiques et des grands maîtres de la peinture européenne.
À rebours de cette approche, cet ouvrage propose de prendre au sérieux les propos de Pels, en les rapportant aux choix de Rembrandt, qui, durant sa vie et sa carrière, n'a jamais cessé d'affirmer sa singularité vis-à-vis de ses maîtres et de ses contemporains.
Cette singularité biographique et artistique est envisagée dans cet ouvrage à travers la notion d'originalité qui, depuis l'Antiquité et, a fortiori, à partir de la Renaissance et des prémisses de ce qui constituera, au XVIIe siècle, la Querelle des Anciens et des Modernes, devient l'un des enjeux centraux de la critique poétique, rhétorique et artistique. En se présentant comme un peintre et un graveur original, qui fait valoir la primauté de ses choix artistiques, l'authenticité de ses oeuvres et le caractère inimitable - et odnc sans cesse imité - de sa manière, Rembrandt jette ainsi les bases d'une nouvelle conception de la peinture, où la critique des règles de l'art et les enjeux associés à la visibilité du génie se heurtent de façon volontairement polémique aux principes de l'imitation. -
LE LIVRELa soie fascine les artisans et cre ateurs du monde entier depuis des sie cles. A travers les foisonnantes collections du Victoria & Albert Museum de Londres, ce livre richement illustre met en lumie re l'histoire, l'usage et les cre ations traditionnelles et innovantes entourant ce luxueux textile. Des tissus historiques de couverts en Chine et en Ame rique du Sud, en passant par l'industrialisation de la fibre en Europe au XIXe sie cle, jusqu'aux de file s de haute couture contemporains, cet ouvrage propose une riche e tude exhaustive sur le travail de la soie. Sont ainsi pre sente es tour a tour les diffe rentes techniques de cre ation des soieries : le tissage et le tricot, la teinture, l'impression et la broderie..., dans un arc-en-ciel de couleurs chatoyantes et un large e ventail de motifs. Explorant l'imaginaire d'artistes oeuvrant aux quatre coins du monde, la multitude des cre ations reproduites ravira le regard des lecteurs : ve tements et chaussures, cre ations de mode ou encore de cors d'ameublement, tentures et tapis. Re dige par des spe cialistes de renomme e internationale, ce beau volume toile conjugue technique et pe dagogie pour le plus grand plaisir des amateurs et des connaisseurs.
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Histoire naturelle des oiseaux de Buffon et Martinet
Stéphane Schmidt, Cédric Crémière
- Citadelles & Mazenod
- 18 Septembre 2024
- 9782386110139
LE LIVRE
Écrivain et savant, Georges Louis Leclerc, dit comte de Buffon (1707-1788) est une figure emblématique du siècle des Lumières. Nommé intendant du Jardin du roi en 1739, il entreprend un "catalogue raisonné" des collections d'histoire naturelle. Ambitieuse encyclopédie en trente-six volumes, écrites en plus de quarante ans, cette Histoire naturelle est un véritable monument littéraire et scientifique.
Ses neuf tomes dédiés aux oiseaux conacrent la naissance de la science ornithologique moderne. L'ampleur des descriptions nécessaires pour caractériser chaque volatile (morphologie, plumage, mode de vie ...) conduit Buffon à s'adjoindre les talents d'illustrateur du naturaliste et graveur, François-Nicolas Martinet. 1008 planches sont ainsi dessinées, estampées et mises en couleurs à l'aquarelle afin d'étayer le propos sur les différentes espèces et leurs variétés.
Éxécutée en édition limitée et vendue par cahiers séparés,l'ensemble de ces planches colorisées a longtemps été peu accessible. Le présent ouvrage reproduit l'intégralité des textes et des gravures originales de la remarquable édition de luxe conservée au musée de Montbard.
Des rapaces aux manchots, des oiseaux familiers (tourterelle, moineau, rouge-gorge, et autres gallinacés) aux spécimens exotiques ou rares (kakatoès, couroucou, jacana, oiseau de paradis ...) - parfois disparues -, les quelques 1200 espèces étudiées représentent aujourd'hui encore un répertoire précieux pour les chercheurs.
COMMENTÉE PAR
Stéphane Schmitt est directeur de recherche au Centre national de la Recherche Scientifique (Archives Henri Poincarré, Nancy). Historien des sciences, il travaille sur la biologie du XVIIIe au XXe siècles, notamment sur le développement de l'histoire naturelle, de l'anatomie comparée et de l'embryologie en relation avec l'essor des théories de l'évolution. Depuis 2007, il oeuvre à la publication des Oeuvres complètes de Buffon, en collaboration avec Cédric Crémière (Honoré Champion ; 18 volumes parus à ce jour).
Chercheur associé à l'IHMCn (Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine) et historien des sciences, Cédric Crémière a dirigé le Museum d'histoire naturelle du Havre de 2005 à 2019. -
Chaumet : Regards de photographes
Carol Woolton, Sylvie Lecallier, Flora Triebel
- Citadelles & Mazenod
- 30 Octobre 2024
- 9782386110368
Célèbre maison de haute joaillerie, Chaumet a tissé de longue date des liens étroits avec la photographie. Au fil des époques et au gré de leurs sensibilités artistiques, les grands photographes ont relevé avec virtuosité le défi de sublimer les création de la Maison. Glamours, romantiques, oniriques, naturalistes ou minimalistes ..., ces images sont autant d'instantanés qui offrent une superbe rétrospective, des années 1930 à nos jours, sur la mode et son indispensable accessoire, le bijou.
Ce livre présente de généreux portfolios des éditoriaux de presse marquants et des commandes emblématiques de Chaumet aux photographes, tels que Henry Clarke, Guy Bourdin, Mario Testino, Mario Sorrenti, Richard Burbridge, Karim Sadli ... Une section finale, consacrée aux précieux autochromes de pièces iconiques dantant du début du XXe siècle, offre un regard inédit sur les archives historiques de la maison Chaumet. -
LE LIVRE Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l'atmosphère et l'esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière. Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » - sa vision s'enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Une petite chose, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu'une expérience esthétique : l'écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d'art céramique et d'art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d'art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l'exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann. -
Loin de se limiter a la description du réel, les artistes réalistes ont eu a coeur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres - Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... - le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquéees notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent a représenter tant les costumes que les coutumes.
Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets « ordinaires » (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux États-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer).
Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. -
Affiches des sports d'hiver
Jean-daniel Clerc, Jean-Charles Giroud
- Citadelles & Mazenod
- 18 Septembre 2024
- 9782386110269
À partir de la fin du XIXe siècle, la montagne gagne un nouvel attrait avec l'essor des sports d'hiver, qu'ils se pratiquent sur le mode des loisirs ou très vite sur celui de la compétition. Devant la concurrence qui s'établit entre les différentes stations et régions, attirer un public toujours plus nombreux devient un enjeu commercial majeur. L'affiche, avec l'éclat de ses couleurs lithographiées et son graphisme impactant, s'impose comme le suppport promotionnel idéal. Les grands noms du genre, Jules Chéret, Emil Cardinaux, Burkhard Mangold, Carl Moos, Martin Peikert ... sont sollicités pour créer une image renouvelée de la montagne. Ski, patinage, luge, randonnée leur offrent des motifs de création inspirants : beauté des sommets, délassement au grand air, joie de l'exercice - souvent en famille -, griserie de la vitesse et de la prouesse physique.
De la naissance des sports d'hiver à l'invention des remontées mécaniques, des pistes alpines aux descentes des Rocheuses, l'affiche promeut avec brio la montagne comme l'espace d'un art de vie moderne, récréatif et vivifiant.
Les superbes lithographies réunies dans ce grand album constituent une anthologie visuelle unique, pour le plus grand plaisir des inconditionnels des sports d'hiver, mais également pour tous les amateurs d'affiches. -
LE LIVRE La représentation du corps considéré en quelque sorte dans son état essentiel, c'est-à-dire nu, apparaît consubstantielle à l'histoire de la figuration humaine. Elle n'a pourtant pas été le fait de toutes les latitudes ni de toutes les époques. D'autres y ont vu, au contraire, le support privilégié de leurs idéaux culturels, sociaux voire religieux et, au-delà, de leur vision ontologique elle-même. La tradition figurative artistique occidentale se signale ainsi par une récurrence spectaculaire de la représentation du corps nu de l'homme, de la femme et de l'enfant, spécificité que les grands musées d'art d'Europe ou d'Amérique du Nord permettent de vérifier avec éclat.L'histoire de la nudité dans l'art couvre en Occident un ensemble vertigineux de siècles interrompu par la parenthèse médiévale. L'un des objets de ce livre est d'étudier comment la légitimation du Nu a pris son essor, s'est imposée, et comment elle est aujourd'hui entrée en déclin au point de devenir inintelligible à une part croissante de nos contemporains.
Les différents récits « fondateurs » de la civilisation héllenique font ici l'objet d'une attention particulière. Il s'agit d'étudier tout d'abord la fortune de ce legs au fils des siècles et comment il parvint à fusionner avec une religion chrétienne fondée sur le dogme de l'Incarnation qui absorba tout ce qui était assimilable au sein de l'héritage païen. Sont exposés ensuite les heurs et malheurs de la représentation du corps nu jusqu'à notre époque fertile en débats et en vives controverses sur un sujet - la représentation de la corporalité - qui paraît devoir être soustrait perpétuellement à la banalité. -
Peintre, architecte et historien italien, Giorgio Vasari (1511-1514) est considéré comme le fondateur de l'histoire de l'art. Dans les Vies - Le Vite de' piu eccellenti pittori, scultori e architettori -, il dresse magistralement un portrait du contexte culturel et artistique de la Renaissance italienne. Il associe, pour chaque artiste, le récit de la vie avec le catalogue des oeuvres, mais, pour la première fois, l'ensemble est conçu dans une réflexion globale sur le ressort des trois arts (peinture sculpture et architecture), sur le sens de leur histoire du XIIIe au XVIe siècle. Vasari s'est consacré à un véritable travail d'historien, parcourant toute l'Italie et fréquentant les ateliers pour recueillir des témoignages de première main. L'ouvrage, paru une première fois en 1550, est réédité en 1568 à Florence et comprend au final 164 biographies. Le rôle des artistes italiens dans l'histoire de l'art européen est mis en valeur avec une autorité qui marquera longtemps l'historiographie.
Dans ce livre sont illustrées trente-cinq Vies, les plus célèbres, de Vasari. De Cimabue à Titien, en passant par Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange, revisitons le panthéon des maîtres de la Renaissance à l'aune de ce grand texte classique.
D'après la traduction de Léopold Leclanché (1839-1842).
POINTS FORTS - un monument de la littérature artistique pour la première fois superbement illustrée - une anthologie représentative qui regroupe à la fois peintres, sculpteurs et architectes - du XIIIe au XVIe siècle, une histoire de la Renaissance artistique italienne à travers ses chefs-d'oeuvre - un texte étonnant, un récit enlevé et vivant ponctué d'anecdotes qui nous entraîne dans l'intimité des artistes et se lit comme un roman
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LE LIVRE Cet ouvrage sans précédent met en lumière l'art encore méconnu du tissage africain. De l'Afrique de l'Ouest à celle de l'Est en passant par le Mali, le Cap Vert, le Ghana, le Nigeria, le Cameroun, le Congo jusqu'à Madagascar, ces pages vous plongent dans un panorama de créations textiles éblouissant. Organisé de manière géographique et présentant les particularités de chaque territoire, le livre invite à découvrir des pièces uniques au sein des cultures qui les ont façonnées. Les oeuvres, pour certaines encore inédites, proviennent de collections publiques (musée du quai Branly-Jacques Chirac à Paris, Metropolitan Museum de New York, Musée d'ethnologie de Lisbonne, British Museum de Londres etc.) ainsi que de collectionneurs particuliers. Tenture nuptiale, vêtements du quotidien (boubou, pagne, tunique, châle ...) ou encore tenues talismaniques, riche est le répertoire de textiles commentés.
Coton, laine, soie, écorce battue, perles : les matériaux se succèdent au fil des pages en une myriade de techniques et de couleurs. De l'ikat au velours du Kasaï - qui a inspiré les artistes contemporains tels que Klee et Matisse -, l'inventivité plastique et esthétique déployée par les artistes africains témoigne d'une imagination intarissable dans l'art du tissage.
Alliant la qualité graphique à l'expertise scientifique, les 200 notices et leurs 300 illustrations, offrent un éventail chamarré de motifs et de matières, qui ravira le regard des amateurs et des connaisseurs.