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Éditions Hazan
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Caillebotte, peindre les hommes
Allan Scott, Gloria Groom, Paul Perrin
- Éditions Hazan
- 2 Octobre 2024
- 9782754117074
Le catalogue de l'exposition « Caillebotte, peindre les hommes » met au jour, pour la première fois, la prédilection de Gustave Caillebotte (1848-1894) pour les figures masculines et les portraits d'hommes, et interroge la modernité si radicale des chefs-d'oeuvre de l'artiste au prisme du nouveau regard que l'histoire de l'art porte sur les masculinités du XIXe siècle.
Dans sa volonté de produire un art vrai et neuf, Caillebotte prend pour sujet son environnement immédiat (le Paris d'Haussmann, les villégiatures des environs de la capitale), les hommes de son entourage (ses frères, les ouvriers travaillant pour sa famille, ses amis régatiers, etc.) et en fin de compte sa propre existence. Répondant au programme « réaliste », il fait entrer dans la peinture des figures nouvelles comme l'ouvrier urbain, l'homme au balcon, le sportif ou encore l'homme nu dans l'intimité de sa toilette. À l'époque du triomphe de la virilité et de la fraternité républicaine, mais aussi de première crise de la masculinité traditionnelle, la nouveauté et la puissance de ces images questionnent aussi bien l'ordre social que sexuel. Au-delà de sa propre identité, celle d'un jeune et riche parisien, Caillebotte porte au coeur de l'impressionnisme et de la modernité une profonde interrogation sur la condition masculine.
Cet ouvrage réunit les plus importants tableaux de figures de Caillebotte mais aussi des pastels, dessins, photographies et documents. -
La Montagne par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 30 Octobre 2024
- 9782754116688
Véritable célébration de la montagne, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Les montagnes, qui couvrent près des trois quarts de la superficie du Japon, sont depuis toujours omniprésentes dans la vie des Japonais, présences tutélaires et source inépuisable d'inspiration pour les plus célèbres artistes, tels Hokusai, Hiroshige ou encore Hasui, qui en ont donné des représentations d'une beauté exceptionnelle.
Bien plus qu'un simple élément de paysage, la montagne offre une multitude de significations culturelles, spirituelles et esthétiques, devenant tout à tour un symbole de transcendance et de spiritualité, mais aussi un lieu de méditation, ou plus simplement un univers d'exploration et de découverte.
Des plus fascinantes vues du mont Fuji, véritable icône sacrée du Japon, aux cascades vertigineuses creusée dans les rochers, des sentiers escarpés serpentant au coeur des forêts de pin, le long des routes emblématiques du Tokaido et du Kisokaido, ou conduisant à des temples et des sanctuaires accrochés à flanc de falaise, chacune de ces estampes révèle, au fil des saisons, une montagne mystérieuse et changeante, se tapissant tour à tour de cerisiers en fleurs au printemps ou d'érables rougeoyants à l'automne, se couvrant d'un manteau de neige immaculé en hiver.
Surgissant au détour d'un chemin, s'imposant dans le lointain ou surplombant un lac ou une rivière, la montagne s'affirme comme un motif récurrent, les artistes se plaisant à en varier les points de vue et les reliefs au fil de la journée, dans un spectacle permanent qui attire depuis des siècles les amoureux de la nature, mais aussi de nombreux voyageurs tels que des pèlerins, des commerçants, des curistes : solitaires ou en petits groupes, ils cheminent dans ces paysages grandioses et spectaculaires, la montagne devenant le symbole d'un voyage initiatique et des liens profonds qui unissent les artistes japonais à la nature. -
Klimt : L'art plus grand
Philippe Thiébaut
- Éditions Hazan
- L'art Plus Grand
- 9 Octobre 2024
- 9782754114059
Figure majeure de l'Art nouveau et créateur du mouvement de la Sécession viennoise, Gustav Klimt (1862-1918) est aujourd'hui mondialement célèbre pour son tableau Le Baiser. Cette étreinte éternelle, emblématique de son cycle d'or, symbolise une oeuvre puissamment décorative et novatrice.
Au coeur de la Vienne fin de siècle, capitale d'un empire en déclin, Klimt participe du bouillonnement intellectuel, scientifique et culturel de l'époque, porté par une bourgeoisie qui soutient la création picturale et offre un cadre propice à de nouvelles formes d'expression artistique.
Au travers de ses grandes fresques monumentales, telles que les frises Beethoven et Stoclet, ses portraits féminins sensuels et énigmatiques, marqués par les noms d'Emilie Floge et d'Adèle Bloch Bauer, ou encore ses envoûtantes allégories mythologiques, ses jardins luxuriants et ses paysages oniriques, Klimt ambitionne de réaliser une oeuvre d'art total, unissant peinture, architecture et musique. Il opère alors une véritable révolution stylistique autour de ses thèmes de prédilection que sont la beauté féminine, l'érotisme, la vie et la mort, dans un foisonnement de motifs végétaux et animaliers, de spirales et d'arabesques, de textures précieuses souvent rehaussés à la feuille d'or, dans un entrelacs de lignes courbes et ondoyantes.
Dans sa volonté de briser les conventions artistiques de son temps, Klimt, artiste engagé, a ouvert la voie à de nouvelles formes d'expression artistique, et a su défendre sa conception de l'art moderne qui seul peut sauver l'humanité et la conduire à la connaissance du bonheur.
La collection L'Art plus grand
Cette collection propose une découverte des plus grands artistes de l'histoire de l'art, présentée dans une reliure luxueuse et inédite : composée d'une couverture en vraie toile imprimée dont le motif se prolonge en un jaspage harmonieux, elle crée ainsi une illusion visuelle enveloppante qui donne au livre son caractère précieux et unique. En plus d'une soixantaine d'oeuvres majeures d'un peintre, l'ouvrage reproduit six de ses chefs-d'oeuvre incontournables sous forme de dépliants, qui se déploient en largeur ou en hauteur. Accompagnés d'une notice détaillée, ils permettent de voir l'oeuvre en grand, d'en observer les moindres détails, de s'immerger dans la texture de la matière et dans la touche picturale.
Cet ouvrage consacré à Klimt propose les six dépliants suivants :
La frise Beethoven
Adèle Bloch Bauer
Serpent d'eau (I et II)
Le Baiser
Vierges
La frise Stoclet -
Le Carnet Hazan Pleine toile Klimt le Baiser est un luxueux carnet dont le motif de la couverture en toile se prolonge dans un jaspage harmonieux. Il offre 128 pages non lignées pour coucher sur le papier toutes vos inspirations.
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Le Carnet Hazan Pleine toile Klimt L'Hydre est un luxueux carnet dont le motif de la couverture en toile se prolonge dans un jaspage harmonieux. Il offre 128 pages non lignées pour coucher sur le papier toutes vos inspirations.
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Qualifié de divin de son vivant, Michel-Ange (1475-1564), génie de la Renaissance italienne, est sans nul doute l'un des artistes les plus complets qui soient : peintre et sculpteur virtuose du marbre, il était aussi architecte, urbaniste, et même poète. Homme de grande culture et doué d'une forte personnalité, proche de plusieurs papes, il fut aussi très pieux, tourmenté jusqu'à l'angoisse.
Passionné d'anatomie et humaniste, cet infatigable travailleur et admirateur de l'Antiquité a donné naissance à quelques-unes des oeuvres les plus célèbres de l'histoire de l'art. En sculpture, sa Pietà de marbre frappe par la beauté de son visage angélique et l'expressivité de ses traits, son immense David offre l'un des plus beaux nus de la Renaissance, une incarnation du courage sous l'apparence d'un jeune berger athlétique. De 1508 à 1512, il se consacre aux fresques du plafond de la chapelle Sixtine, puis, de 1535 à 1541, à celle du Jugement dernier, réalisant une oeuvre colossale et audacieuse, où s'entremêlent des scènes dantesques, des corps sensuels et torturés, sans compter une image du Christ nu au coeur du Vatican.
Souvent complexes dans leurs significations, marquées par la religion comme par la philosophie néoplatonicienne, les oeuvres de Michel-Ange frappent le regard du spectateur par leur puissance comme par leur harmonie et par l'émotion qu'elles dégagent, faisant de lui, sans doute, le premier artiste « moderne ».
La forme originale de ce coffret permet de s'immerger au plus près de l'oeuvre de Michel-Ange, explorant dans le détail la puissance d'expression des sculptures mais aussi des détails foisonnant de la chapelle Sixtine : accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre « en accordéon », tout en images, déploie près d'une soixantaine de tableaux dont les gros plans magnifient l'audace créatrice. -
Le langage symbolique est par définition codé. Ce paon ou cette chouette, ce coquillage ou ce croissant de lune nous permettent d'identifier une déesse. Ce jeune homme qui dort n'a pas seulement succombé au sommeil : il est le Sommeil. Auprès du Christ enfant, l'agneau, la grappe de raisin ou l'oeillet sont des emblèmes de sa Passion. Les symboles sont pourvus à la fois d'un sens immédiat (balance, miroir) et d'un sens symbolique (justice, vanité). Par-delà leur apparence réelle, ils renvoient à des mythes, à diverses aventures illustres, humaines ou divines, à des idées ou à des constructions de l'esprit.
Ce livre fournit les outils appropriés pour décoder les symboles dans les tableaux, en saisir la richesse et les enjeux, sans jamais perdre de vue la poésie de cet univers où l'on nous donne à voir les ailes du Temps et la trompette de la Renommée. -
Vermeer
John Michael Montias, Albert Blankert, Gilles Aillaud
- Éditions Hazan
- 30 Octobre 2024
- 9782754113717
« Redécouvert » dès la fin du XVIIIe siècle, catalogué une première fois sous le Second Empire, l'art de Vermeer n'a cessé depuis d'intriguer, d'émerveiller et de susciter le débat entre ses experts. Malgré ses liens forts au milieu de Delft, Vermeer, en effet, est différent : de ses contemporains, de son siècle, de toute la peinture. Cette perfection que tous lui reconnaissent est elle-même une énigme : comment, pourquoi, dans quelles conditions, entouré de qui Vermeer a-t-il peint ces scènes silencieuses dont la magie nous subjugue ?
Pour répondre à toutes ces questions, trois points de vue différents sont ici réunis :
Celui de Gilles Aillaud, peintre et écrivain, dont l'extrême concision du langage donne à son texte l'allure d'un essai limpide sur la limpidité.
Celui de John Michael Montias, a consisté à dénouer les fils de l'histoire matérielle de la vie de Vermeer : ses origines sociales, son environnement familial, ses biens, son civisme, sa ville.
Le point de vue d'Albert Blankert, enfin, est celui, indispensable, de l'histoire de l'art. Comprendre l'originalité de Vermeer, c'est la situer dans l'art de son époque, comprendre ses influences, ses similarités.
À ces approches qui confrontent les regards issus de plusieurs disciplines et de plusieurs traditions critiques viennent s'ajouter un catalogue de l'oeuvre, une fortune critique, une bibliographie, une chronologie. Les illustrations comprennent tous les tableaux de Vermeer reproduits en grand format et en couleurs.
Cette nouvelle édition proposée avec une couverture imprimée sur toile est accompagnée d'un avant-propos de l'historien de l'art Stéphane Guégan qui, en accord avec la rigueur de l'ouvrage, dresse le bilan des découvertes récentes.
Elles ne touchent guère le corpus de Vermeer : peu de tableaux se sont perdus et aucune attribution, ces dernières années, n'a suscité le consensus. La nouveauté, de ce fait, est venue autrement troubler la vision usuelle du peintre. Restaurations, archives exhumées et meilleure intelligence des positions religieuses du « peintre patient » ont apporté au « mystère Vermeer » des éclairages inattendus. Et un charme de plus. -
Les trésors architecturaux de Paris sont infinis, à qui veut les voir et les comprendre. Près de 200 planches dessinées avec une extrême maîtrise et un grand sens de la précision, dévoilent ici l'histoire de Paris par ses monuments, ses façades plus modestes, le tracé des rues et des avenues, ses parcs et jardins.
Au fil des arrondissements, le promeneur est invité à les découvrir par des itinéraires illustrés de cartes et de dessins. Il apprendra les secrets d'un immeuble remarquable et méconnu, d'une placette ombragée, d'une niche votive, d'un puits, ou d'une simple enseigne. Des légendes brèves guident l'observation en aidant à situer ce que l'on voit dans l'espace et dans le temps de Paris, à comprendre la ville dans ses moindres détails.
Le souhait de l'auteur, avec ce livre, est d'amener les lecteurs à admirer la beauté architecturale d'une cité deux fois millénaire et de leur offrir les moyens d'y lire les goûts, les désirs et le savoir-faire de ceux qui lui ont donné naissance. -
À travers une sélection d'une trentaine de poèmes de Paul Éluard, illustrés de dessins de Picasso, ce livre rend hommage à ces deux immenses artistes du XXe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire.
Née au milieu des années 1920, en plein mouvement surréaliste, l'amitié de Paul Éluard et de Pablo Picasso prend une nouvelle dimension en 1935, pour connaître dix-sept années d'échanges sans ombre, jusqu'à la mort d'Éluard en 1952. Ce sont la guerre civile espagnole et la tragédie de Guernica qui ont cimenté leur engagement commun contre le nazisme et le fascisme, pour la liberté des peuples et pour la paix. Cet engagement trouve son ultime expression en 1951 dans Le Visage de la paix, le seul ouvrage né de leur collaboration. Les variations de Picasso sur le thème de la colombe - qui accède alors à son statut universel de symbole - y dialoguent avec les courts poèmes d'Éluard, dont la simplicité tendre renoue avec celle des Poèmes pour la paix que son pacifisme lui avait inspirés à la fin de la guerre de 1914-1918. Des poèmes d'Éluard de diverses époques complètent ce recueil qui met en lumière l'engagement pour la paix de deux artistes parmi les plus importants du xxe siècle.
Pour la première fois en grand format et doté d'un jaspage bleu uni, cet ouvrage met en valeur le dialogue entre les mots d'Éluard et les dessins de Picasso, leur communauté d'esprit, et magnifie cette rencontre entre deux immenses artistes. -
A vocation rétrospective, l'exposition « Gisèle Freund, une écriture du regard » s'attachera à présenter la nature protéiforme de l'oeuvre de cette figure majeure de la photographie du XXe siècle, qui fut à la fois praticienne et théoricienne de l'image, mais aussi femme engagée, aventurière et photographe pionnière.Trop souvent réduite à son impressionnante galerie de portraits de personnalités du monde de l'art et de la littérature, l'oeuvre de Gisèle Freund entretient pourtant un rapport beaucoup plus riche et complexe à la photographie, nourri d'une trajectoire singulière et fascinante dont l'exposition et le catalogue qui l'accompagne se feront l'écho.De sa jeunesse en Allemagne dans les années 1930 où elle s'oppose à la montée du régime nazi en militant à l'extrême-gauche, au portrait officiel du président de la république française en 1981, en passant par un doctorat défendu à la Sorbonne, un usage pionnier de la couleurs, un film réalisé au bout du monde durant l'exil, et une décennie dédiée à silloner l'Amérique Latine en tantque photo-reporter pour la célèbre agence Magnum, sa carrière couvre un vaste champ d'activités, où l'écriture a toujours occupé une place essentielle.Sociologue de formation devenue historienne de la photographie, et autrice de nombreux ouvrages, dont l'incontournable Photographie et Société, Gisèle Freund occupe en effet une position à part dans le monde de la photographie: celle d'une créatrice d'images qui n'a eu de cesse de réfléchir à leur sens et leur impact sur notre manière de percevoir le monde. Mettant en dialogue ses écrits avec ses images, l'exposition proposera un parcours thématique divisé en six chapitres, et jalonné de documents d'archives, de publications, d'objets personnels, d'extraits de films et, naturellement, d'une large sélection de photographies présentant le médium dans toute sa matérialité et son polymorphisme.
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Artiste et muse des surréalistes, Lee Miller s'est formée aux côtés de Man Ray et, ensemble, ils ont mis au point la technique de la solarisation. Elle travaille en tant que photographe de mode et portraitiste à Paris, New York ou encore Londres. En 1942, fait rare pour une femme, elle parvient à se faire accréditer par l'armée américaine et capture des images du Blitz à Londres, où elle a pris la tête du service photo du Vogue britannique.
Durant l'été 1944, elle devient l'une des cinq photoreporters femmes connues lors de la Seconde Guerre mondiale. Ses photos et ses articles sont publiés dans le magazine Vogue, éditions américaine et britannique.
Débarquée le 12 août 1944 à Omaha Beach, le 13, elle arrive à Saint-Malo pour réaliser un reportage sur le service des Affaires civiles, la ville est alors assiégée. C'est ainsi qu'elle devient la seule correspondante de guerre en Europe sur le front. Munie de son Rolleiflex, elle va partout où elle le peut, parle aux habitants et sert d'interprète (elle a vécu plusieurs années en France avant-guerre) ; elle suit la progression des troupes et enregistre des photos capitales - notamment le bombardement au napalm de la cité d'Aleth, images que le Vogue britannique choisit de ne pas montrer, puis de la libération de la ville. En cinq jours environ, Lee prend environ 300 clichés de Saint-Malo, mais aussi de Cancale, Dinard, Dinan et Rennes, et rédige des textes qui accompagnent son reportage, constituant ainsi un témoignage exceptionnel. -
La fabrique du rêve : Songe et représentation au seuil de la modernité
Victor i. Stoïchita
- Éditions Hazan
- 30 Octobre 2024
- 9782754112239
Ce livre interroge le rêve, grande machine de l'imaginaire humain, par le biais de sa représentation picturale. « Peindre le rêve » implique « entrer » dans le rêve du rêveur, rendre visible ce qui est occulté, dévoiler ce qui est larvé. Le rêve suppose de multiples stratégies de chiffrage, lesquelles suscitent depuis longtemps maintes techniques de déchiffrage. Si les songeurs provoquent les oni-rologues, les peintres, à leur tour, mettent au défi les interprètes. Le livre s'arrête sur une plaie béante, qui prend parfois l'aspect d'une cicatrice, en l'occurrence sur la fêlure-suture où l'art défie le songe et le songe rencontre l'art. La matière première du livre est composée par la production picturale à l'aube des Temps mo-dernes, secondée par la « science » de la discrimination des songes, mise au point dans l'Antiquité et ressuscitée à la Renaissance. Au IVe siècle apr. J.-C., le philosophe Macrobe avait en effet dressé une typologie des songes où il distinguait le songe énigmatique (somnium) qui « signifie » et « présage » sous un voile d'obscurité ; la vision (visio) qui dévoile l'avenir ; l'oracle (oraculum) qui manifeste une révélation d'origine divine ; les songes diaboliques et tentateurs (insomnia) en-gendrés par les soucis du jour ; et enfin les apparitions effroyables (visa). Jusqu'à quel point la représentation picturale des rêves se plie-t-elle à ces codifications ? Si les récits de rêves abondent au Moyen Âge, la Renaissance et l'Âge classique assisteront à l'éclosion d'un imaginaire peint, paradoxal à plusieurs égards. Quelle est la place de l'illusion oni-rique à l'époque de l'invention de la perspective ? Quels sont les défis impliqués par la représenta-tion des états modifiés de conscience au temps de la découverte du cogito ? Comment se définit le statut du songe-signe dans le champ pictural ? Les artistes les plus importants, de Raphaël et Mi-chel-Ange à Vermeer, de Giotto et Du rer à Bosch et Schongauer se sont arrêtés sur ces questions, en y apportant leurs réponses et leurs doutes. D'autres, moins célèbres, s'y sont attardés à leur tour, défiant par leur démarche les idées reçues de l'oniromancie classique tout autant que les capacités interprétatives du spectateur. Par cette réflexion critique au croisement de l'interprétation des rêves et de l'analyse des images, Victor Stoichita aborde un problème herméneutique fondamental : comment approcher l'indis-tinct, le flou, l'imprécis, l'obscur, le vague ?
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Hokusaï ; le fou de dessin (nouvelle édition 2014)
Henri-Alexis Baatsch
- Éditions Hazan
- 8 Octobre 2014
- 9782754107839
Hokusaï : La vague bleue couronnée d'écume qui s'élève monstrueuse au large du mont Fuji, le célèbre volcan magnifié et réinventé par l'artiste dans toutes les nuances des points de vue, des saisons et de la peinture, les ponts bizarres, les cascades du Japon, les contorsions, les costumes, les gestes, les respirations des hommes, des femmes, des paysans, des citadins, des guerriers des artisans, les chevaux qui s'élancent, les oiseaux, les insectes, les poissons presque vivants sur le tissu où ils sont peints, les innombrables dessins d'imagination ou les croquis saisis sur le vif de la Manga, ce recueil de faits et de formes vus ou improvisés au fil des jours...
Avec cette oeuvre de plus de 30 000 dessins et peintures, Hokusaï (1760 - 1849) a été l'artiste le plus prolifique, le plus varié et sans conteste le plus créateur de l'ancien Japon. Génie universel pour tout ce qui était dessin et peinture en son temps, il a pratiqué tous les genres de l'ukiyo-e, les « images du monde flottant » comme se plaisaient à dire ses contemporains pour parler de leurs plaisirs et de leur quotidien.
L'ouvrage retrace la carrière de cet enfant d'un district populaire de l'ancien Tokyo qui s'appelait alors Edo, et l'atmosphère si particulière de cette grande ville et de la vie japonaise quand le Japon, fermé aux étrangers, développait en vase clos une culture puissamment originale. Devenu l'un des grands maîtres de l'estampe, le « fou de dessin » comme il s'appelait lui-même, a été redécouvert par les Impressionnistes et par les esthètes de la fin du XIXe siècle. Il est resté depuis l'une des plus grandes et, par sa personnalité, l'une des plus attachantes figures de l'art universel. -
Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Ce carnet s'inspire au plus près de la forme traditionnelle des carnets d'estampes originaux que publiaient les grands maîtres de l'estampe japonaise comme Hokusai ou Hiroshige. Grâce à ce système de feuilles doublées et cousues, le confort d'écriture est inégalé.
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Cet ouvrage se veut une véritable déclaration d'amour à Paris, un inventaire intime et émotionnel d'un Paris de toutes les histoires et de la grande Histoire. L'auteur, Sophie Chauveau, part en exploratrice arpenter ses rues, ses places et ses cafés, ses jardins, ses monuments et ses musées, y trouver la magie des lieux où vécurent les peintres et les écrivains qui ont écrit et immortalisé pour toujours la ville. Elle part à la recherche de tous les Paris, aimés ou détestés. Elle part à la recherche de ses souvenirs et des nôtres aussi.
Du Paris iconique de Montmartre, des Champs-Élysées, de Notre-Dame ou de la tour Eiffel, au Paris des rues et de la Seine, l'auteur flâne et redécouvre l'âme d'une ville à travers les plus beaux textes de Proust, Balzac, Maupassant, Hugo, Modiano, et des chefs-d'oeuvre de Raguenet, Pissarro, Caillebotte, Manet, Renoir, Béraud, Monet, Van Gogh et de bien d'autres encore.
Ce livre propose une anthologie illustrée inédite, qui puise dans la littérature et la peinture, du xvie siècle à nos jours, et met en valeur toute la beauté de Paris. Ce dialogue riche et contrasté entre citations choisies et peintures célèbres révèle un Paris qui a su attirer les plus grands artistes du monde, qui a nourri leur imaginaire et leur créativité.
« Il existe mille lieux à Paris dont le talent des hommes a marqué l'histoire. Paris est si petit qu'il y fleurit une étonnante accumulation de génies au mètre carré. Au 50, rue de Vaugirard, madame de Lafayette rédigea la Princesse de Clèves, Balzac écrivit La Peau de Chagrin, rue Cassini, et Alain Fournier y acheva Le Grand Meaulnes. Pascal vécut sa nuit de feu au 54 rue Monsieur. Mallarmé, Zola et Manet vivaient et créaient sans quitter les Batignolles, où le mouvement impressionniste se tenait en embuscade. » -
Comment regarder l'architecture
Francesca Prina
- Éditions Hazan
- Guides Hazan
- 4 Avril 2018
- 9782754114561
L'architecture peut-être comparée à une langue, composée d'éléments, de matériaux et techniques qui se combinent en « syntaxe-édifice ». Ces composantes façades, fenêtres, escaliers, chapiteaux... sont présentées dans ces pages. Elles concernent des bâtiments civils ou militaires, résidentiels ou religieux, édifiés sur une période couvrant quelque 2 000 ans. Leur analyse aidera le lecteur à mieux appréhender les significations symboliques de l'architecture.
Construire répond toujours à une nécessité s'abriter, se protéger. Le bâtisseur dépend, en tout temps et tout lieu, des lois de la nature. Il est aussi tributaire des données technologiques et scientifiques de son époque, des commanditaires et des finances allouées à son projet. De plus, la figure de l'architecte, porteur d'une représentation et d'une interprétation du monde qui lui sont propres, confère son caractère unique à l'ouvrage achevé. À partir de la phase préliminaire du projet, l'architecte doit trouver des solutions concrètes : dessins, plans, voire conception par ordinateur, marquent ce travail de création, précédant la phase de réalisation, où l'ornementation joue un rôle important.
Les entrées de ce guide, classées par thèmes (sans nécessairement suivre l'ordre chronologique), permettent de reconstituer les fondements du langage architectural. Elles sont accompagnées d'exemples commentés, le plus souvent empruntés à l'Occident. En fin d'ouvrage, on trouvera des édifices tenus pour des archétypes de l'histoire de l'architecture depuis la Grèce antique jusqu'à des exemples du Proche-Orient ou du Japon.
L'ouvrage est complété par un index général et un index des artistes et des lieux.