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Prix
Rocher
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" pour le voyageur arrivant par la mer, la ville s'élève, même de loin, comme une belle vision de rêve, se découpant nettement contre un ciel bleu vif que le soleil réchauffe de ses ors.
Et les dômes, les monuments, les vieux châteaux surplombent la masse des maisons, tels les lointains hérauts de ce délicieux séjour, de cette région bénie des dieux. " fernando pessoa " lisbonne, ville de l'intranquillité, après la prague de kafka et le dublin de joyce, fait son entrée dans la littérature, et son "passant intégral", fernando pessoa, en est l'introuvable et mélancolique fantôme. " antoine de gaudemar, libération
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L'Enfant reste le texte de référence de Maria Montessori (1870-1952) et la meilleure introduction à sa méthode pédagogique.Jusqu'à cette version intégrale, la traduction française de cet ouvrage majeur ne proposait que les deux premières parties de la version originale espagnole, auxquelles manquaient déjà quatre chapitres. Certains paragraphes avaient été tronqués, et d'autres déplacés. La troisième partie, constituée de sept chapitres, avait été totalement omise.C'est donc l'édition, complète et dans l'exacte présentation voulue par Maria Montessori, qui est proposée ici au public francophone.
Une des premières femmes médecins d'Italie, Maria Montessori (1870-1952) est mondialement connue pour la pédagogie qui porte son nom.Traduction et révision par Charlotte Poussin, éducatrice Montessori et membre du Conseil d'administration de l'Association Montessori de France. -
Par l'ingestion de mescaline, Aldous Huxley rejoint à son tour le paradis artificiel de Nerval et Baudelaire.
Mais l'originalité de cette expérience tient à la volonté scientifique qui l'anime : en 1954, c'est sous contrôle médical que le romancier absorbe la drogue dans le but d'ouvrir, selon l'expression de William Blake, " les portes de la perception " et de " connaître, par l'intérieur, ce dont parlaient le visionnaire, le médium, et même le mystique, le miracle [...] de l'existence dans sa nudité, la Réalité manifestée ".
Outre ce récit initiatique, éponyme de l'ouvrage, sont rassemblés ici des essais qui témoignent d'une recherche spirituelle constante depuis La Philosophie éternelle (1945).
À travers une culture syncrétique qui traite avec une même ferveur la pensée bouddhiste zen et le dogme catholique, se dessine le souci de mettre chacun sur la vole de l'illumination par la contemplation et le recueillement. Cette orientation donne aux réflexions de Huxley sur le temps, l'art, le progrès et surtout la violence et la paix une dimension intemporelle.
Cet essai a été suivi d'un autre qui le complète et l'enrichit, Le Ciel et l'Enfer, réédité en 1999 aux éditions du Rocher.
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Tolstoï entame une enquête immense, descend dans l'enfer putride des prisons, scrute les détenus, polémique avec les " idéologues " révolutionnaires, interroge le peuple.
Résurrection se veut un roman total, mais cette fois-ci le tolstoï millénariste refuse la durée et exige tout tout de suite : le salut total de la création. c'est peut-être ce qui fait de résurrection, paru quand naissait le xxe siècle, un signe avant-coureur des grands soubresauts millénaristes de notre siècle à nous.
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couple sans enfants, jûichi et mineko nakagawa sont mariés depuis quatorze ans.
mais, au lendemain de la guerre, ils se débattent dans les difficultés de la vie quotidienne. lui n'est qu'un employé subalterne dans son entreprise et le couple est contraint de prendre des locataires. a la routine et au poids des ans s'ajoutent les récriminations de mineko et la lassitude de jûichi, qui finissent par creuser un fossé d'indifférence dans leur relation. jûichi s'éprend alors d'une collègue de bureau, jeune veuve qui incarne à ses yeux le raffinement et la promesse d'une vie nouvelle...
dans les yeux bruns (1948), écrit peu avant nuages flottants ("série japonaise ", 2005), on retrouve toute l'acuité et la lucidité dans l'observation des aléas du coeur qui font la force de l'oeuvre d'hayashi fumiko.
écrivain féminin majeur de la littérature japonaise du xxe siècle, elle a su comme personne disséquer la vérité du sentiment amoureux.
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" sans but, j'ai pris la direction de la gare, où j'ai acheté un sucre d'orge à un marchand ambulant, que j'ai donné à mon fils, puis, l'idée me traversant l'esprit, j'ai acheté un ticket pour kichijôji et je suis montée dans un train.
là, me tenant à une poignée, je regardais vaguement une affiche suspendue au milieu de l'allée, quand j'ai vu le nom de mon mari. c'était une publicité pour une revue dans laquelle il publiait un long essai intitulé françois villon. tandis que je contemplais ce titre et le nom de mon mari, des larmes de douleur, je ne sais pas pourquoi, ont jailli de mes yeux et embué ma vue. ".
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Amour et rébellion : Le voyage de Candide à Istanbul
Nedim Gürsel
- Éditions du Rocher
- 2 Octobre 2024
- 9782268111018
« Candide avait accumulé les morts, comme on sème les graines : épidémies successives, viols, empalements, tortures, pillages, destructions... Tout en étant brisé, il n'avait rien perdu de son optimisme et avait hâte de rejoindre celle qu'il aimait. C'était dans l'espoir de la retrouver à Istanbul qu'il s'était mis en route, c'était par amour qu'il franchissait toutes ces mers. Lorsqu'il eut quitté l'Adriatique et fut entré dans la mer Égée, le temps se gâta. La mer se déchaîna, de grosses vagues commencèrent à faire tanguer le navire et Candide dut désormais passer son temps en cabine. Il ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi ressemblaient Istanbul et les gens qui peuplaient cette cité. »En revisitant le conte de Voltaire, Candide ou l'Optimisme, Nedim Gürsel dépeint un tableau à la fois drôle et impitoyable des moeurs de la dynastie ottomane du XVIIIe siècle. Dans cette fable historique et philosophique, se jouant des clichés et stéréotypes, l'auteur dénonce quelques hypocrisies et entraves toujours d'actualité en Turquie, ainsi que l'ottomania de certains politiciens.
Auteur turc, lauréat de nombreux prix, Nedim Gürsel a écrit une quarantaine de romans, de nouvelles, d'essais et de récits de voyage, parmi lesquels aux éditions du Seuil Les Filles d'Allah, L'Ange rouge ou encore Les Écrivains et leurs villes.Linguiste et traductrice, Catherine Érikan a longtemps enseigné à l'université de Strasbourg, au département d'études turques. -
Adieu Goulsary
Tchinguiz Aïtmatov
- Éditions du Rocher
- Grands Romans Rocher
- 23 Novembre 2012
- 9782268074504
D'un de ses romans, Djamilia, Aragon avait dit que c'était "la plus belle histoire d'amour du monde". De Adieu Goulsary, on peut dire que c'est la plus belle histoire d'amour entre un homme et un cheval. Tchinguiz Aïtmatov (1928-2008), un des plus grands écrivains de l'ère soviétique (prix Lénine, l'équivalent russe du Nobel) est d'origine kirghize. Son grand-père, berger nomade, a sans doute beaucoup inspiré le personnage central de ce roman, dont le véritable héros est un cheval : Goulsary (Bouton d'or). Adapté en français par Tchinguiz Aïtmatov lui-même, avec l'aide de la célèbre traductrice Lily Denis, ce chef-d'oeuvre est paru une première fois en 1968. Il n'était plus disponible depuis. En voici une réédition, précédée d'une présentation d'une spécialiste, Jacqueline Ripart, qui vit depuis une décennie en Kirghizie, où elle se consacre à la sauvegarde de la race de chevaux locale et à la réhabilitation des traditions équestres de ce grandiose petit pays d'Asie centrale.
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De Cochise à Geronimo : Les Apaches Chiricahuas, 1874-1886
Edwin R. Sweeney
- Éditions du Rocher
- Nuage Rouge
- 30 Octobre 2024
- 9782268111056
Au cours des douze années qui suivirent la mort du chef Cochise en juin 1874, les Apaches chiricahuas ont âprement combattu les troupes américaines et mexicaines pour sauvegarder leur terre, leur mode de vie. Rarement, et avec autant de précisions, un historien a été aussi loin dans la recherche, les explications, avec force détails révélateurs, quant au déchirement et à la violence produits par les Apaches, aussi bien entre eux qu'avec les Américains. Sweeney décrit les événements cataclysmiques des années 1874-1886 résultant en grande partie des graines de méfiance semées par des officiers de l'armée américaine et des agents du gouvernement. Ces derniers, souvent corrompus, détournant, entre autres, les rations alimentaires destinées aux Indiens, sont à l'origine de graves malentendus qui déclenchèrent de sanglants conflits entre les factions chiricahuas. Ce faisant, la tâche de l'armée pour recruter des éclaireurs apaches en fut facilitée ; en effet, et les militaires l'avaient bien compris durant les 12 ans de la guerre de Cochise : seul un Apache peut rattraper un Apache... Après avoir déplacé de force les Chiricahuas de la réserve de paix des Dragoon Mountains de Cochise à l'enfer de celle de San Carlos, les réfractaires comme Victorio, Juh, Nana, Geronimo, Mangas mais aussi, contraint et forcé, Naiche, le fils cadet de Cochise alors chef héréditaire, entraînèrent plusieurs factions apaches dans une nouvelle guerre. Plus de dix ans durant, ils lancèrent des raids sanglants tant au Mexique qu'aux États-Unis. Mais les éclaireurs apaches et la loi du nombre eurent raison d'une résistance considérée, dans l'Histoire, comme exceptionnellement prodigieuse. Résignés, les Chiricahuas durent se rendre en 1886 pour subir l'humiliation et la douleur d'une terrible déportation en Floride dont le climat humide, quasi tropical par rapport au désert et aux montagnes de leur cher Sud-Ouest, extermina une grande partie de la tribu. C'est en 1913 que le gouvernement leur permit, enfin - si l'on peut dire... -, de revenir sur leur terre natale.
Né en 1950 à Boston, Edwin Russell Sweeney est l'auteur de nombreux livres et articles sur les Indiens du sud-ouest des États-Unis. Ses biographies de Cochise et Mangas Coloradas font autorité dans le monde anglo-américain et dans toute l'Europe. -
Il y a bien longtemps que je ne divise plus les gens en bons et en mauvais. Encore moins les personnages littéraires. En outre, je ne suis pas sûr que dans l existence le crime entraîne des remords inévitables ni que l'exploit soit récompensé par la félicité. Nous sommes tels que nous nous ressentons. Nos qualités et nos vices remontent à la surface au contact subtil de la vie. Dans ce récit, il n'y a ni anges ni démons, et il ne saurait y en avoir. J en suis l'un des protagonistes.
Telle est la confession de Sergueï Dovlatov, l'un des écrivains les plus aimés de sa génération. L'amour que suscite cet auteur, que l'on doit dorénavant considérer comme un cas littéraire international, tient au revigorant sentiment de bonheur qui émane de ses comédies de la vie quotidienne, à l'humour plein de tendresse qui filtre de ses innombrables anecdotes, qui en ont fait le Tchekhov de son temps. Au point que, si le lecteur français oublie un instant le lieu et le temps où ils se déroulent (la république soviétique d'Estonie, à l'époque de Brejnev), ces compromis, qui mettent en scène un monde où le mensonge est la norme, où des journalistes amoureux de grand art, d'alcool pur et de vérité fréquentent les vieillards au pouvoir et leurs larbins obligés, pourraient fort bien raconter sa propre histoire, aujourd'hui, dans la république de France ou de Navarre.
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240 pages de BD qui vous feront découvrir comment un jeune gars autodidacte et obsédé par les films est devenu l'un des plus grands réalisateurs de notre époque.9 films sur 30 ans de carrière qui ont changé à jamais le cinéma. Les films de Tarantino sont devenus un genre à part, mais aussi un adjectif. Souvent imité, jamais égalé. A la question, peut-on faire du grand art avec de l'art populaire, voire du ciné Z ? Quentin leur a dit : "Ne bouge pas, mother..., je vais te montrer."
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Rien ne destinait la petite ville de Travnik, résidence du vizir turc de la province occupée de Bosnie, à entrer dans l'histoire. Un coin de terre oublié où cohabitent, tant bien que mal, musulmans, catholiques, juifs et orthodoxes. A la faveur de l'épopée napoléonienne, un diplomate français, Jean Daville y est envoyé comme consul. Voici le récit de son séjour - de 1806 à 1814 - l'occasion pour Andric d'offrir un somptueux tableau de sa terre d'origine au moment où, pour la première fois, elle s'ouvre à l'Occident. Au carrefour du roman historique, du récit intimiste et de la description ethnographique, ce livre est aussi une réflexion sur les méfaits de l'intolérance et des rivalités entre communautés. La Chronique de Travnik est considéré comme l'un des romans majeurs des littératures slaves contemporaines.
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Tôkyô, années 1950. Le narrateur rend visite à son ami Eisuke, un professeur d'université qui s'est blessé le dos lors d'une chute et doit rester un temps immobilisé. Les deux hommes se remémorent des souvenirs du passé et notamment la figure de Josûke, le frère jumeau d'Eisuke, mort en 1942 dans des conditions mystérieuses. Alors qu'il se trouvait posté en Mongolie intérieure, peu avant d'être rapatrié au Japon, Jôsuke s'est en effet empoisonné, sans qu'on sache si c'était par accident ou volontairement.
En évoquant l'enfance des deux frères, l'abandon de l'école par Jôsuke, pour travailler chez un entrepreneur de pompes funèbres, puis son engagement dans l'armée, les deux amis vont tenter de comprendre sa disparition. À travers le destin des deux frères, Umezaki Haruo livre le portrait d'une génération irrémédiablement marquée par la guerre.
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La terre est un être vivant ; l'hypothèse Gaïa
James Lovelock
- Éditions du Rocher
- 8 Mars 2003
- 9782268004570
La tragédie de Vilnius, avec la condamnation de Bertrand Cantat, a changé à jamais le destin de Noir Désir. Aujourd'hui disloqué, il reste le plus grand groupe de rock français de ces vingt-cinq dernières années. Revivez l'histoire mouvementée de ce groupe mythique. Des débuts modestes dans la région de Bordeaux aux millions de disques vendus, en passant par des centaines de concerts, Noir Désir a franchi les étapes du succès les unes après les autres sans jamais se vendre aux sirènes du business.
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La Religion des Sioux Oglalas ; Yuwipi, rituel des Sioux Oglalas
William K. Powers
- Éditions du Rocher
- Nuage Rouge
- 4 Décembre 2024
- 9782268111131
Souvent, l'immersion dans une culture des décennies durant permet, et de façon autant authentique qu'originale, de faire partager ses découvertes et le savoir qui en découle. Ces pages en sont la preuve ; elles ne nécessitent aucune connaissance spéciale ou particulière pour en apprécier à la fois la richesse et la rigueur ; elles démontrent que l'anthropologie religieuse, avec un auteur comme Powers, peut être accessible au plus grand nombre. Nous y saisissons, dans son esprit, la religion des Sioux oglalas, leur spiritualité toutes deux issues des mythes fondateurs du monde lakota qui façonnent l'organisation tribale. À l'inverse de la plupart des ethnologues qui posent comme acquise l'acculturation des Indiens, l'auteur recherche, et trouve, dans les structures sociales et les subdivisions tribales de nature politique, géographique et linguistique les éléments qui rappellent la culture traditionnelle ; et de constater que l'indianité sioux lakota, en l'occurrence oglala, perdure à travers les cérémonies et la vie quotidienne.
William K. Powers, né en 1939, est ancien Professeur et directeur du département d'Anthropologie de la Rutgers University. Auteur de nombreux livres, il a effectué des tournées de conférences en Europe, notamment dans notre pays au Collège de France où il est venu oeuvrer aux côtés de Claude Lévi-Strauss. Spécialiste incontesté des cultures indiennes, et notamment de celle des Lakotas, il est également membre de l'American Anthropological Association et du Royal Anthropological Institute of Great Britain. -
Dear Scott, Dearest Zelda : Lettres d'amour 1918-1940
Francis Scott Fitzgerald, Zelda Fitzgerald
- Éditions du Rocher
- 7 Février 2024
- 9782268109985
Francis Scott et Zelda Fitzgerald symbolisent les années vingt, l'âge du jazz et la passion amoureuse. Leur seul nom fait surgir des images de taxis au crépuscule, de halls d'hôtel étincelants et de bars clandestins enfumés, de garçonnes, de phaétons jaunes, de costumes blancs, de pourboires généreux, d'expatriés, et toute la nostalgie de la « génération perdue ».L'amour a été la principale inspiration de leurs fictions. Les lettres qu'ils ont échangées pendant plus de vingt ans nous plongent dans l'intimité de ce couple de légende. De leur rencontre lors d'un bal en 1918 à la mort de Francis Scott en 1940, on observe l'évolution de leur relation - des idéaux aux désillusions -, mais aussi les périodes de succès, de dépression - il lutte contre l'alcoolisme, elle affronte la maladie mentale -, ainsi que leur vie quotidienne et l'éducation de leur fille adorée Scottie. Inédite en français dans sa majorité, cette extraordinaire correspondance jette un nouveau jour sur un chapitre mythique de l'histoire littéraire.
Édité par Jackson R. Bryer et Cathy W. Barks.Introduction d'Eleanor Lanahan, petite-fille de F. Scott et Zelda Fitzgerald.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Véronique Béghain. -
D'après soljenitsyne, le camp est un enfer.
Moi, je pense que l'enfer, c'est nous-mêmes. ces souvenirs d'un gardien de camp montrent le caractère inextricablement paradoxal et comique du monde. le monde des criminels de droit commun, oú dovlatov s'en alla monter la garde, après avoir été expulsé de l'université ; et le monde imaginaire des lettres écrites à son éditeur russe exilé à new york, dans lesquelles il raconte ses déboires pour faire publier la zone, roman qui relate sa jeunesse soviétique et sa vie en exil.
Comme un écho qui se répète entre le monde des hommes libres et l'univers des prisonniers, les histoires vécues à l'intérieur du camp de détention ne diffèrent guère de celles du monde extérieur. c'est pourquoi la zone n'est pas un récit de prison. on y retrouve le regard amusé et triste du grand écrivain russe face à l'humanité avec laquelle il partage une expérience cruciale. un monstrueux assassin devient ainsi un bon ami, comme on n'en trouve pas chez les honnêtes gens.
Combien la limite est ténue, combien la différence est subtile entre la prison et la liberté, entre les russes de l'urss et les russes en amérique ! et c'est avec un humour irrésistible, unique, que dovlatov se moque de nous et de notre condition.
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Détective privé récemment sorti de prison, Joe Kurtz pensait avoir réglé ses comptes avec la mafia locale. Erreur. Petit H, le dernier représentant du clan Farino, semble bien décidé à prendre sa revanche : un contrat plane sur la tête de Kurtz. Difficile dans ces conditions de mener l'enquête pour laquelle on le paie : un violoniste mourant lui a demandé de retrouver le meurtrier de sa fille. Une piste le conduira vers un tueur en série aux multiples identités, un adversaire terrifiant.
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1945.
Yukiko rentre à Tokyo, dans un japon dévasté, après plusieurs années passées en Indochine, comme secrétaire pour le ministère des Forêts. Elle espère y refaire sa vie avec Tomioka, employé du ministère avec qui elle a vécu une passion torride. Mais Tomioka, qui a retrouvé sa femme et ses enfants, n'est plus le même homme : malgré ses promesses, il n'a rien à offrir à Yukiko qu'une relation épisodique où la nostalgie a remplacé la passion d'autrefois.
Ce superbe roman psychologique, qui dissèque avec lucidité et sensibilité la dissolution d'une passion amoureuse et le combat d'une femme pour survivre, face à l'égoïsme et à la lâcheté des hommes, est un texte majeur de la littérature féminine japonaise du XXe siècle.
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Gravement blessé pendant la guerre de Sécession, et auteur d'un acte de bravoure qui sauve son régiment, le jeune lieutenant de cavalerie nordiste, John Dunbar, demande à être muté aux confins de la Frontière pour connaître l'Ouest sauvage avant qu'il ne disparaisse.
Envoyé dans un avant-poste des Plaines du Sud, il s'efforce de survivre seul en attendant les renforts. Là, il écrit son journal et tente d'apprivoiser un loup solitaire. Au bout de quelque temps, il parvient à entrer contact avec des Comanches dont le campement n'est pas trop éloigné. L'officier découvre alors un univers nouveau qu'il est un des rares Blancs à comprendre et qui lui révèle d'autres façons de voir le monde.
Grâce aux liens puissants d'amitié et d'estime que l'officier arrive à nouer avec les Indiens, nous assistons du côté des Indiens à la fable terrible de l'inéluctable début de la fin d'une civilisation unique dans l'Histoire, celle des Indiens des Plaines. Danse avec les Loups a fortement contribué - avec le film de Kevin Costner -, d'une part au renouveau du western mais d'autre part, et surtout, à une prise de conscience de ce que fut le monde des Indiens d'Amérique du Nord, en l'occurrence celui des Plaines.
Publié dans " Nuage rouge " en 1991, ce roman inaugura cette collection, première du genre dans l'histoire de l'édition française à s'ouvrir exclusivement à l'Amérique indienne, celle d'hier comme celle d'aujourd'hui.
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Le serpent à plumes
David Herbert Lawrence
- Éditions du Rocher
- Prince Pierre De Monaco
- 22 Octobre 2009
- 9782268068633
Kate, une Irlandaise désabusée, veuve de son grand amour, se rend au Mexique avec des amis américains. Elle ne peut tout d'abord pas supporter le pays, mais sa rencontre avec Don Ramon Carrasco et surtout avec Cipriano Viedma la conduira à abandonner Mexico et le microcosme occidental pour les rives d'un lac hors du temps, d'où a resurgi Quetzalcoatl, le dieu-serpent, régénéré par sa longue absence... C'est le début d'un voyage intérieur qui l'amènera à découvrir une nouvelle manière de vivre.
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" Le jour où il reçut une balle dans la tête, les choses allaient étrangement bien pour Joe Kurtz.
" Ainsi débute la nouvelle enquête du privé Joe Kurtz - qui heureusement a la tête dure. Touché par un tireur alors qu'il accompagnait son officier de probation, la charmante Peg O'Toole, qui restera entre la vie et la mort, Kurtz est bien décidé à découvrir qui était réellement visé - lui ou elle - et surtout à qui il doit la pire migraine de sa vie. Toujours en bisbille avec la mafia locale, il faut dire que Kurtz ne manque pas d'ennemis, parmi lesquels le nouveau don, Toma Gonzaga, et la belle Angelina Farino Ferrara, qui semble en vouloir à son corps - et peut-être à sa tête ? Si l'on ajoute à cette liste un justicier qui sème la zizanie entre les gangs et un tueur à gages qui hante les rues de la bonne ville de Buffalo, la semaine, décidément, ne sera pas de tout repos ! Apparu dans Vengeance (2001) puis Revanche (2004), le privé Joe Kurtz est le héros de la première série policière signée Dan Simmons.