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Lethielleux
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Au cours de sa vie entièrement dédiée aux plus pauvres d'entre les pauvres, mère Teresa est devenue une icône de la compassion aux yeux de gens de toute religion son dévouement extraordinaire auprès des malades, des mourants et de milliers d'autres laissés-pour-compte a été reconnu et acclamé dans le monde entier. On connaît moins les sommets de sa spiritualité et ses combats intérieurs. Ce recueil d'écrits et de pensées, pour la plupart inédits, apporte un nouvel éclairage sur sa vie intime et manifeste pour la première fois la profondeur et l'intensité de sa sainteté. Rassemblées et présentées par le père Brian Kolodiejchuk, qui a côtoyé mère Teresa pendant vingt ans, ces lettres furent adressées à ses différents directeurs de conscience au fil de plusieurs décennies. Emouvante chronique de son itinéraire spirituel qui connut des années entières de complète désolation, cette correspondance révèle les secrets qu'elle ne partageait qu'avec ses confidents les plus proches. On y découvre une authentique mystique dont la vie brûlait du feu de la charité et dont le coeur fut mis à l'épreuve et purifié par une terrible nuit de la foi.
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Le salut vient des Juifs ; le rôle judaïsme dans l'histoire, du salut depuis Abraham jusqu'au second avènement (2e édition)
Roy h. Shoeman
- Lethielleux
- Culture Et Religion
- 1 Janvier 2011
- 9782249622120
Les chrétiens n'ont d'autre choix que de croire que le salut vient des Juifs, puisque ce sont les mots mêmes adressés par jésus à la Samaritaine. Ce livre se fixe comme objectif d'examiner ces paroles... Etant moi-même un juif devenu catholique, certains pourraient m'accuser de ne pas être qualifié pour parler en faveur du judaïsme. Pourtant, je prétends qu'un Juif baptisé catholique est le plus à même d'explorer la vraie signification du judaïsme. Pour comprendre l'histoire du salut, il faut être chrétien, puisque l'incarnation, la mort et la résurrection du Christ se trouvent au centre de cette histoire, et que la doctrine correspondante est contenue dans l'enseignement de l'Eglise catholique. Mais un catholique qui n'est pas issu d'un milieu juif a une compréhension plus abstraite du judaïsme. Car le problème ne se situe pas dans le fait d'être un juif apostat ou un vrai Juif, mais dans le fait de reconnaître ou non que Jésus fut le Messie. De toute évidence, celui qui le reconnaît est le mieux placé pour comprendre le déroulement de cette histoire... En aucune façon, ce livre n'est destiné à offenser les Juifs fidèles au judaïsme. Au contraire, il cherche à faire prendre conscience de la plénitude de la beauté, de la vérité, et de la gloire du judaïsme ; de la noblesse et de l'honneur incompréhensibles d'appartenir à la race choisie pour mettre en oeuvre la rédemption de l'humanité, en portant l'Incarnation de Dieu lui-même en tant qu'homme de chair et de sang, de leur chair et de leur sang.
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Sages pharisiens ; reparer une injustice
Evaristo E. De Miranda, Jose M. Schoor Malca
- Lethielleux
- Lecture De La Bible
- 15 Janvier 2005
- 9782283602164
Les Pharisiens ont été au coeur de l'histoire d'Israël pendant quatre siècles. Les chrétiens les connaissent essentiellement à travers les polémiques et les critiques que rapportent les Evangiles, qui reflètent les querelles qui ont opposé les juifs et les premières communautés fondées par les apôtres. Dès lors les jugements sont tranchés et les préjugés solides. C'est pour sortir de la caricature des pharisiens hypocrites qu'Evaristo E. de Miranda et José M. Schorr reviennent ici sur l'histoire du pharisianisme. Ils mettent en évidence la richesse de la tradition spirituelle de ces témoins de la foi du peuple d'Abraham. Dressant les portraits savoureux des plus grandes figures pharisiennes - parmi lesquelles on trouvera non seulement Hillel et Chamaï, Akiba et Gamaliel, mais aussi Nicodème, Paul de Tarse et Flavius Josèphe -, ils nous en font découvrir toute l'humanité. La grande profondeur de leur expérience intérieure et de leur enseignement ressort avec éclat. Ces maîtres ont, à leur manière, préparé les chemins du christianisme, et les auteurs mettent en lumière aussi bien les différences que les traits communs aux deux religions. Ainsi ce livre vise à réparer une injustice - celle qui a nourri l'antisémitisme chrétien - pour apporter sa pierre à l'édifice d'un dialogue judéo-chrétien plus actuel que jamais.
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La Parole de Dieu chaque jour 2012 poursuit le commentaire quotidien des livres de la Bible, dans la conviction que "toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, réfuter, redresser, former à la justice : ainsi l'homme de Dieu se trouve-t-il accompli, équipé pour toute bonne oeuvre" (2 Tm 3, 16-17).
L'icône du bienheureux Jean-Paul II sur la couverture de l'ouvrage entend suggérer sa compagnie quotidienne dans notre prière. Tout comme les précédents volumes, cet ouvrage est marqué par le rythme de l'année liturgique. Les jours de la mémoire de Jésus, nous écoutons les passages évangéliques de la liturgie, tandis qu'au cours de l'année nous poursuivons la lecture des livres de la Bible qui n'ont pas encore été commentés ici : le Cantique des Cantiques, le livre des Proverbes, les deux livres des Chroniques, les deux Lettres de Paul à Timothée et les sept Lettres catholiques.
Cette édition coïncide avec le cinquantième anniversaire du début du Concile Vatican II qui a invité les croyants à une écoute plus intense des Écritures. Elles sont le "fondement de tout", "la véritable réalité de la vie" a dit le pape Benoît XVI en ouvrant le Synode sur la Parole de Dieu.
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Dostoievski et la bible
Simonetta Salvestroni
- Lethielleux
- Culture Et Religion
- 15 Septembre 2004
- 9782283602157
" D'un côté, tu as une vieille femme, imbécile, méchante, mesquine, malade, un être qui n'est utile à personne [...], d'autre part, tu as des forces fraîches, jeunes, qui se perdent, faute de soutien [...].
Si on la tuait et qu'on prenne son enfant avec l'intention de le mettre au service de l'humanité, crois-tu que le crime, ce tout petit crime insignifiant, ne serait pas compensé par des milliers de bonnes actions [...]. Une mort contre cent vies. Mais c'est de l'arithmétique ! " Cette réflexion de Raskolnikov donne un aperçu de l'impossible logique à laquelle s'affronte Dostoïevski dans ses grands romans, de Crime et Châtiment aux Frères Karamazov - une logique qui rendrait l'homme capable de prendre le mal et la souffrance à bras-le-corps pour se retrouver debout, amoureux de sa propre vie et de celle des autres.
Dans un dialogue critique avec les grands interprètes de l'univers religieux de Dostoïevski - de Soloviev à Berdiaev, de Bachtine à Guardini -, l'essai de Simonetta Salvestroni remonte aux sources bibliques et patristiques de l'oeuvre de Dostoïevski. Sa réflexion, s'enracinant dans une solide connaissance de la tradition de l'Église d'Orient (d'Isaac le Syrien aux startsy d'Optina) - selon les thèmes de " la descente par l'esprit dans le cour " ou de l'expérience du " royaume à l'intérieur de soi-même " -, montre que l'écrivain russe cherchait à traiter des conflits intérieurs, à la lumière de la parole biblique relue dans la tradition spirituelle orthodoxe.
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Ecrit sur le Tibet par un Tibétain, le livre raconte l'ascension, l'apogée et la chute, dans les années 30, d'un des clans les plus puissants du pays.
Dans la région frontalière du Tibet, aujourd'hui incluse dans la province chinoise du Sichuan, la riche famille Maichi, son puissant chef de clan, sa femme chinoise Han et son fils aîné, héritier présomptif, règne sans partage sur un immense territoire. Pourtant, c'est le fils cadet du chef de clan, considéré comme un idiot, que l'auteur installe comme narrateur et qui devient l'improbable héros de l'ouvrage.
Après son apprentissage de l'amour et du désir, son immersion dans les intrigues familiales, " l'idiot " aura ses premiers contacts avec la politique et le monde qui s'étend au-delà des frontières de leur vaste domaine. Cependant, la fin du monde des clans tibétains commencera du jour où un émissaire des nationalistes chinois viendra proposer au chef Maichi de remplacer leurs traditionnelles cultures de céréales par celles des plants de pavots.
Mais bientôt les bouleversements politiques qui surviennent en Chine feront basculer irrémédiablement le monde séculaire de Maichi dans un passé révolu. Peinture puissante d'un monde lointain, l'ouvrage côtoie aussi les rêves, les présages et les prophéties qui animent la psychologie des personnages. Alai a trouvé là un style particulier qui emprunte au réalisme magique. Cela n'empêche pas le livre d'être caustique, parfois burlesque, sensuel, regorgeant de drames intenses et de cadres panoramiques étourdissants.
Alai nous convie à la création d'un vrai monde romanesque et à sa façon unique de le peupler. Son style, empreint d'humour et d'ironie, de détails constructifs donne un récit discret, ponctuel et lyrique.