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Decoopman
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En 1903, Roald Amundsen quitte la Norvège, s'engage à travers les canaux de l'archipel américain et, le 12 septembre, arrive à la Terre du Roi Guillaume, après avoir effectué la partie la plus délicate du trajet entre les deux océans. La mer est libre.
L'expédition s'arrête à la Terre du Roi Guillaume et là pendant deux ans accomplit une longue série de minutieuses observations d'une importance considérable pour la connaissance des singulières manifestations du magnétisme terrestre.
Son programme de recherches achevé, le Norvégien poursuit sa route et parvient au détroit de Béring, résolvant ainsi un problème de géographie cherché depuis trois siècles.
Cet ouvrage est le résumé de cette expédition transcrit par Charles Rabot et qui a paru dans la revue « Le Tour du Monde » en 1909. Là encore, les nombreuses photographies originales donnent une dimension extraordinaire à ce récit « hors normes ». -
Au milieu du XIXe siècle, les explorateurs s'affrontent pour découvrir les sources du Nil. En décembre 1856, Richard Francis Burton et John Speke partent pour Zanzibar et explorent l'Afrique de l'Est pendant 6 mois.
En février 1858, ils découvrent le lac Tanganyka puis Speke, seul, découvre le lac Victoria. Convaincu d'avoir trouvé la source du Nil, Speke rentre précipitamment en Angleterre annoncer sa découverte.
L'opposition totale de Burton sur la découverte de Speke et la rivalité profonde entre les deux hommes, obligent Speke à repartir en Afrique en 1860 mais il est fait prisonnier par une tribu puis libéré bien plus tard. Samuel Baker et sa femme Florence partent à sa recherche.
Le 24 juillet 1862, Speke atteint enfin le Nil, puis les chutes de Rippon où le fleuve sort du Victoria Nyanza. Il télégraphie à Londres le fruit de sa découverte. La nouvelle fait sensation. Le retour de Speke est triomphal.
Sur les indications de Speke, Baker trouve en 1864 un autre lac qu'il nommera «Albert» ; une rivière relie le lac Victoria au lac Albert. On comprend alors que le Nil ne puise pas son eau dans un seul lac, mais dans plusieurs qui communiquent entre eux.
Après de nombreuses controverses, il sera établi que quatre grands lacs alimentent le Nil : Victoria, Albert, Edouard, George ce qui établit John Speke, Samuel et Florence Baker comme les vrais découvreurs des sources du Nil. -
En 1849, le gouvernement anglais offre à Heinrich Barth de prendre part à l'expédition que James Richardson et Adolf Overweg étaient sur le point d'entreprendre en Afrique. Le but principal de ce voyage était d'ouvrir le Soudan au commerce européen et de substituer au trafic des hommes celui des richesses naturelles du pays L'expédition partit de Tripoli le 2 avril 1850. Le 6 mai elle atteignait Mourzouk où les voyageurs séjournèrent plus d'un mois. De là ils se dirigèrent vers l'Aïr, contrée totalement inconnue des Européens.
Après les disparitions successives de Richardson (mars 1851) puis d'Overweg (septembre 1852), Barth restait seul pour achever l'entreprise.
Ayant reçu de nouveaux moyens financiers du gouvernement anglais, Heinrich Barth se décida à reprendre son exploration vers des terres inconnues. Il atteignit Tombouctou le 7 septembre 1853. Pendant plus d'un an, l'absence totale de nouvelles de lui fit craindre sa disparition. Un de ses compatriotes, Vogel, fut même envoyé à sa recherche. Le 1er décembre 1854, Heinrich Barth rencontrait Vogel, le premier Européen qu'il eût vu depuis plus de deux ans.
Ayant passé l'hiver à Kouka, il quitta la capitale du Bornou en mai pour arriver à Marseille en septembre 1855, après une absence de près de six ans Le texte que nous proposons ici est le résumé de ces voyages qui se sont étalés de 1849 et 1855. -
Au mois de novembre 1870, Nicolas Prjévalsky, alors colonel d'état-major, partait de Kiakhta pour reconnaître la Mongolie et le pays des Tangouts. La relation de son voyage, imprimée à Saint-Pétersbourg en 1875, fut traduite en français par M. G. Du Laurens et publiée à Paris en 1880.
En 1876, N. Prjévalsky avait entrepris un second voyage; son but était alors de pénétrer au Thibet par Kouldja et le Lob-nor. Malheureusement la maladie l'arrêta, et c'est à Kouljda même qu'il fit de ce voyage un compte rendu succinct, inséré dans les bulletins de la Société de Géographie de Saint-Pétersbourg en 1877.
Après une interruption, nécessitée par l'état de sa santé et par des difficultés survenues entre la Russie et la Chine, l'explorateur se remit en marche en 1879, espérant arriver au Thibet et aux sources du fleuve Jaune par Khami et le Tsaïdam. Si, malgré des efforts surhumains et une admirable abnégation, il n'a pas atteint complètement le but qu'il s'était proposé, sa relation n'en donne pas moins des renseignements précieux sur la géographie, l'histoire naturelle et les habitants de régions jusqu'alors inconnues.
C'est cette relation que nous proposons dans la série «Aventures & Explorations».
Nicolas Prjévalsky est actuellement considéré comme l'un des grands explorateurs du 19e siècle qui a fait progresser considérablement les connaissances sur l'Asie Centrale. -
L'horloger à l'établi : guide pratique du réparateur de montres
W Schulz, F.-A. Kames
- Decoopman
- 19 Avril 2023
- 9782369651727
Cette réédition concerne la onzième édition originale. Depuis sa parution, le succès de L'horloger à l'établi ne s'est pas démenti et il est resté un ouvrage de référence pour l'horloger réparateur comme du repasseur.Ce livre est avant tout une aide pratique pour tous les amateurs et les professionels. Les trucs, astuces ou tours de mains sont détaillés et accompagnés de presque 400 gravures. Les explications, particulièrement claires et détaillées, permettront à tous de suivre ce fil conducteur et ne pas se perdre dans un labyrinthe technique.L'apprenti horloger sera particulièrement intéressé car les auteurs abordent tous les sujets concernant la montre (cadran, spiral, échappements, etc.), et le réparateur confirmé y trouvera une assistance appréciable toujours disponible.