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Citadelles & Mazenod
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Ce livre invite à découvrir ou redécouvrir de manière spectaculaire les plus hauts lieux du patrimoine chinois.
Il offre un voyage captivant sur des sites mythiques tels la grande muraille et ses 5000 kilomètres de cours sinueux à travers le pays, mais aussi à la cité interdite de pékin, palais impérial aux 9999 chambres qui reflètent la magnificence des dynasties ming et qinq. c'est également une promenade sur les lieux fondateurs dédiés aux trois grandes religions qui ont façonné la culture du pays, le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme : qufu, la ville vénérée du maître confucius, les temples magiques du wudangshan, les grottes de mogao et de longmen qui renferment des trésors de la sculpture chinoise.
On se laissera encore surprendre par les 8000 guerriers de terre cuite du mausolée de l'empereur qin à xi'an, armée souterraine exhumée après plus de vingt siècles d'enfouissement ! les anciennes cités qui ont fait la prospérité de l'empire, lijiang sur la route de la soie et du thé, et pingyao, ville historique au remarquable patrimoine architectural sont ensuite des étapes majeures. la chine a été aussi généreusement dotée par la nature.
à parcourir ces innombrables sommets émergeant des nuages, ces rivières torrentueuses, ces lacs imposants, ces plateaux fertiles ou sauvages, on comprend que le culte de la nature soit au coeur de la pensée chinoise. des gorges reculées de la vallée de huanglong au cours enchanteur de la rivière lijiang, la richesse des paysages et leurs contrastes n'ont cessé depuis des millénaires d'inspirer aux hommes le sentiment du sublime et la recherche d'un équilibre en harmonie avec les éléments.
Les 240 photographies réunies dans cette édition d'un format exceptionnel nous transportent ainsi au fil des pages dans un univers fascinant où le grandiose et la poésie des lieux s'allient au pittoresque de la tradition et à un héritage historique unique.
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LE LIVRE Joseph Mallord William Turner (1775-1851) est, avec John Constable, son contemporain, le plus grand peintre anglais du XIXe siècle. Fils d'un barbier-perruquier londonien, il s'illustre d'abord par ses aquarelles de paysages. À 26 ans, il est le plus jeune artiste jamais élu à la Royal Academy. Commence alors une longue et prolifique carrière. Carnet de croquis en main, il n'aura de cesse de parcourir la Grande-Bretagne, mais aussi l'Europe, des Alpes aux rives du Rhin, de Calais à Rome, de Nantes à Venise en quête d'émotions visuelles propres à nourrir ses recherches picturales. Il échappe peu à peu aux traditions académiques, ses réflexions sur la composition et la couleur le conduisant à l'invention de formes radicalement nouvelles. Sa peinture capte désormais des impressions, des atmosphères fugitives, où les figures se font évanescentes. Cet embrasement progressif donne à ses sujets une dimension onirique et fantastique dont ses contemporains ne saisiront pas la portée visionnaire, à l'exception notable de John Ruskin, qui dès 1840 le hisse au panthéon des artistes anglais. À sa suite Moreau, Monet, Pisarro, Renoir ou Ensor... prendront la mesure de la modernité du peintre et Pluie, Vapeur et Vitesse deviendra une sorte de talisman pour le groupe des impressionnistes.
Dans ce livre, John Gage retrace brillamment le parcours intellectuel et les centres d'intérêt qui ont nourri l'oeuvre de Turner. À travers une approche thématique, il explore son génie à sublimer l'héritage des maîtres du passé pour ouvrir à la peinture des horizons singuliers. -
Andrea Mantegna (1431-1506) est sans nul doute l'une des figures les plus insolites et les plus brillantes du Quattrocento italien. Son oeuvre, qui mêle sans relâche humanisme et références à l'Antiquité, a pu parfois intriguer amateurs et historiens d'art. Si le grand public le connaît à travers l'exceptionnel ensemble de fresques de la Chambre des Époux, qu'il a réalisé dans les années 1470 au coeur du palais ducal de Mantoue, le castel San Giorgio, le reste de son oeuvre méritait une présentation approfondie, à laquelle se livre ici Alberta De Nicoló Salmazo.
Mantegna passe son enfance à Padoue, ville de l'Italie du Nord rattachée à Venise, près de laquelle il vit le jour. Cette ville de savants et d'artistes était en quelque sorte l'université de la Sérénissime. Les vestiges antiques étaient nombreux dans la ville, qui s'enorgueillissait également de la fameuse chapelle Scrovegni décorée par Giotto, et où résidait Donatello dans les années 1450. Le maître de Mantegna, Squarcione, possédait l'une des plus belles collections de la cité ; ainsi, Mantegna se forma sous la triple protection de Venise, de Florence, et de l'Antiquité. Il faut également noter que Mantegna épousa la soeur des peintres vénitiens Gentile et Giovanni Bellini. Sa première grande commande fut l'ensemble de fresques de l'église des Eremitani, en grande partie détruites en 1944.
À près de quarante ans, il s'installe à Mantoue, où le marquis Ludovic de Gonzague l'attendait avec impatience ; la cour de ce dernier rassemblait princes lettrés et artistes, condottieri et humanistes, qui réservaient aux savants et aux peintres l'hospitalité la plus flatteuse. C'est ici qu'il réalise entre 1464 et 1470 le cycle de fresques communément appelé Chambre des Époux, (camera picta), destiné à décorer une pièce destinée à des fins privées autant qu'officielles. Cette chronique de la vie de cour des Gonzague, déployée sur trois murs est l'un des sommets du raffinement de cette première Renaissance italienne. Quelques années plus tard, l'artiste réalisa un décor non moins spectaculaire, aujourd'hui conservé à Hampton Court, Le Triomphe de Jules César, une frise de vingt-sept mètres sur trois.
À l'exception d'un bref voyage à Rome, il vécut à Mantoue jusqu'à sa mort. Il réalisa nombre de retables, portraits, scènes religieuses ou mythologiques. Parallèlement, il déploya une activité de dessinateur et de graveur, dont le catalogue raisonné figurant à la fin de l'ouvrage rend compte avec rigueur.
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Les oiseaux ont toujours été un sujet de prédilection pour les artistes.
A travers toutes les époques, les hommes ont réussi à représenter les couleurs de leurs plumages, la variété des espèces et le sentiment de liberté que transmet leur vol. s'ouvrant sur les peintures des grands maîtres de la renaissance, ce somptueux ouvrage présente les plus belles oeuvres effectuées par les grands de l'art des oiseaux : audubon, bauer et gould, lear, bewick et wolf, etc. le canard mandarin, l'outarde arabe et le pélican blanc prennent vie ; le perroquet rouge, l'aigle royal et le paradisier grand-émeraude surgissent de ces pages.
Des oiseaux familiers de nos jardins aux espèces exotiques, voire disparues, sont ici rassemblés en 130 images magnifiques parmi les plus célèbres, mais aussi les plus rarement montrées, venues du monde entier. les dimensions exceptionnelles de ces 130 peintures, dessins et gravures en font ressortir les détails les plus complexes, permettant à chaque oeuvre d'être exposée tans toute sa splendeur. un commentaire pertinent de katrina cook explique les techniques utilisées par les artistes, leur vie, leur source d'inspiration et leur perception du monde des oiseaux.
Cette approche fascinante des sciences naturelles associée ces images remarquables fait de cet ouvrage un régal pour les yeux.
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l'histoire de l'autoportrait est longue et séduisante.
elle remonte à l'antiquité classique, aux peintres et sculpteurs égyptiens, aux artistes grecs et puis romains. au moyen age, la représentation de soi-même est pratiquée surtout par les enlumineurs et par les artisans du vitrail. mais l'époque décisive pour l'affirmation de l'autoportrait est la renaissance. la raison en est simple: jusqu'au quattrocento l'artiste n'avait pas le statut d'intellectuel, mais seulement d'artisan; il n'était donc pas digne de la gloire inhérente à la reproduction de son visage ou de son corps.
en fait, les autoportraits anciens et médiévaux ne " ressemblent " pas à leurs exécuteurs. ils sont plutôt des signatures visuelles que des images de leurs auteurs. au xve siècle, au contraire, la personne de l'artiste est reconnue et il commence à être considéré comme partie prenante de l'univers culturel de son époque. tout d'abord, la pratique de l'autoportrait est timide et plus ou moins masquée: les artistes insèrent leurs visages dans la foule des personnages des histoires racontées.
ils se cachent, se représentant en héros mythologiques ou en figures religieuses. enfin ils arrivent à se figurer exactement comme les aristocrates, les autorités religieuses ou les riches marchands qui commandent des portraits comme affirmation de leur propre puissance. la pratique de l'autoportrait est dorénavant parfaitement fixée, et deviendra quelquefois une obsession pour certains artistes: dürer, rembrandt, van gogh, munch, dali.
ensuite, cette pratique varie, selon les idées et les goûts de chaque époque. dans la première partie du cinquecento, par exemple, l'artiste ne se montre pas devant son chevalet avec ses pinceaux en main (il veut prouver qu'il est un intellectuel à part entière). dans la seconde partie du cinquecento, il se présente toujours en train de peindre (pour prouver ses capacités techniques). dans cette seconde moitié du siècle les femmes commencent à produire des autoportraits, et il s'agit souvent d'oeuvres de jeunesse (les femmes ne sont pas reconnues en tant qu'artistes et outrepassent leurs droits en peignant un portrait, le leur).
c'est au xviie siècle que remonte la naissance de l'expression des sentiments (l'autoportrait que nous appelons aujourd'hui " psychologique"), qui deviendra typique au xixe siècle avec le romantisme. et toujours au xviie siècle apparaît la figure de l'artiste " maudit ", qui trouve son apogée avec caravage, mais que nous retrouvons au xixe siècle avec van gogh ou courbet. l'histoire de l'autoportrait, on le voit, n'est pas séduisante seulement parce que nous y trouvons les visages des grands artistes du passé.
chaque période artistique dévoile, par le biais de l'autoportrait, ses théories: sociales, culturelles, symboliques. par exemple, au moment même de la naissance de l'autoportrait dans les flandres ou dans la florence du quattrocento, les peintres doivent se poser le problème de la construction de l'image. si le tableau est un miroir qui, selon les lois de la perspective, reflète le monde, et si l'autoportrait nécessite un miroir pour se reproduire: comment montrer cette double spécificitéoe ou encore: comment se représenter, en regardant le spectateur ou en regardant un point extérieur, de profiloe la décision est contradictoire: dans le premier cas, l'artiste tutoie son interlocuteur, qui ne devrait pas exister parce qu'il se trouve devant un miroir; mais dans le second, il se montre en troisième personne, et nie alors l'existence même du miroir.
ainsi, l'histoire de l'autoportrait manifeste la complexité extrême de la réflexion des artistes sur l'art; et cela jusqu'à nos jours, quand la négation du réalisme de la représentation oblige les artistes à trouver des formules tout à fait différentes pour établir leur propre identité, des formules qui en même temps soulignent la subjectivité de l'oeuvre d'art, mais aussi la présence de l'artiste dans l'oeuvre elle-même.
l'autoportrait de l'artiste n'existe plus, l'oeuvre est toujours un autoportrait.
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L'homme est fasciné par l'étrange beauté des coquillages depuis la nuit des temps. Ils se sont prêtés à toutes sortes d'utilisations : outils, remèdes ou trompes marines. Pendant près de quatre millénaires, des millions d'entre eux ont servi de monnaie tant en Amérique, en Afrique ou en Asie. On les a portés comme amulettes, gages de fertilité, porte-bonheur ou protections contre le mauvais oeil. Enfin et surtout, la beauté des coquillages a de tout temps enflammé l'imagination des artistes et des artisans, dont les créations constituent le sujet principal de ce livre. Taillées, les coquilles et la nacre ont été intégrées à des bijoux et à de délicates marqueteries. Mythologiques, symboliques, zoologiques ou fantastiques, les représentations de coquillages ont également été un thème récurrent des arts visuels depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les espèces les plus diverses se mirent à orner de fantastiques pavillons et grottes de jardin, et au XXe siècle, le colimaçon inspira ses plus beaux chefs-d'oeuvre à l'architecture organique. Elément clé du baroque et surtout de la rocaille et du rococo, la coquille a inspiré des siècles de création, de l'argenterie à la céramique et au verre, des textiles au mobilier, voire à la mode. Objet de collection par excellence, les coquillages faisaient partie des trésors exotiques rapportés des grands voyages de découvertes entre le XIVe et le XVIIIe siècle et ils furent l'objet d'une véritable " conchyliomanie ". La malacologie et les collections de coquillages rencontrent encore un immense succès aujourd'hui : l'amateur trouvera en annexe toutes les adresses des collections publiques de coquillages. Le lecteur sera séduit par les 500 illustrations qui font de cet ouvrage un très bel objet, original et instructif.
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De somptueuses photographies panoramiques pour partir à la découverte d'une métropole incontournable.
Une édition enrichie de nouvelles prises de vue (One World Trade Center, IAC Building de Frank Gehry...).
Un parfait livre cadeau qui ravira même les plus fins connaisseurs de la ville.
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Les représentations de chiens sont apparues dès l'Antiquité, notamment chez les Égyptiens, les Grecs et les Romains. Elles sont suffisamment précises pour que l'on puisse distinguer les différentes races : lévriers, sloughis, loulous ou mastiffs. Dès les origines, l'animal incarne la fidélité et la noblesse. Alors que la chasse prend une place centrale dans l'Europe médiévale et que les élevages se développent, le chien devient l'animal de compagnie privilégié de l'homme : les enluminures et les peintures murales en témoignent. À la Renaissance, les chiens de petite taille accompagnent tous les moments de la vie tels que le montrent les peintures de Titien, de Carpaccio ou de Van Eyck ; il continue de symboliser la fidélité dans les portraits de couples notamment, ou dans les Annonciations. Les premiers portraits de chien seul apparaissent au XVIe siècle en même temps que la peinture animalière émerge. Le genre devient très prisé au XVIIIe siècle au sein de l'élite aristocratique ; des artistes en font leur spécialité tels Jean-Baptiste Oudry et François Desportes, mais aussi Gainsborough et Stubbs en Angleterre. L'animal gagne sur la toile une profondeur d'âme qui traduit la tendance croissante à l'anthropomorphisme sans pour autant négliger la précision anatomique de chaque race.
Le chien moderne devient un motif d'expérimentation pour les avant gardes du XXe siècle et acquiert une existence propre. Mais même nimbé du mystère de l'animalité, il reste profondèment marqué de la personnalité de son maître, l'homme.
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du fait de la disparition presque totale de la peinture grecque monumentale, les fresques des tombes et chambres étrusques représentent l'ensemble le plus important des peintures antiques préromaines.
ces tombes peintes étrusques qui s'échelonnent entre la première moitié du viiie siècle et la première moitié du iie siècle avant j.-c. sont surtout localisées dans la nécropole de monterozzi, qui appartient à la célèbre métropole maritime de tarquinia, mais on en trouve aussi à véies, cerveteri, vulci, orvieto et chiusi. au nombre des plus récentes découvertes, il faut noter : la tombe des démons bleus à tarquinia, qui s'orne de démons étrusques d'aspect effrayant et d'un charon grec dans sa barque ; une tombe de l'orientalisant récent avec décoration d'animaux fantastiques de facture toscane et, également, un édifice souterrain - non funéraire - dans la zone urbaine de cerveteri avec représentation de palmiers.
ces peintures aux couleurs vives reflètent les changements stylistiques, iconographiques et " idéologiques " qui se sont produits au cours de cinq siècles. elles nous donnent de précieuses informations sur la vie quotidienne, la société, la religion et le culte funéraire de l'aristocratie étrusque. ce livre, le premier qui offre un panorama aussi vaste des fresques étrusques, tente de reconstituer l'histoire de la peinture funéraire étrusque, de répertorier les diverses possibilités d'interprétation et de situer ce phénomène dans l'histoire générale de la peinture antique, en particulier en établissant des comparaisons avec l'italie méridionale, la macédoine et l'asie mineure.
cet ouvrage s'adresse aussi bien aux amateurs qu'aux chercheurs tant les oeuvres reproduites restent surprenantes, intéressantes, et tant elles éblouissent par leur beauté intemporelle.
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Bibliothèques ; une histoire mondiale
James w. p. Campbell, Will Pryce
- Citadelles & Mazenod
- 10 Septembre 2014
- 9782850885952
Les collections de livres ont de tout temps symbolisé la culture et les savoirs de leurs propriétaires. Dans la plupart des langues, le mot "bibliothèque" a fini par désigner à la fois les collections et les bâtiments qui les hébergent : un ouvrage d'art total, associant livres, mobilier et architecture, dans des espaces spectaculaires. Depuis les bibliothèques de la Grèce antique jusqu'à la Bibliothèque nationale de France, chaque époque, chaque culture a réinventé ce concept, transformant la bibliothèque en un véritable miroir des civilisations. Voici la première publication qui retrace en un seul volume cette histoire à travers le monde. L'historien de l'architecture James W.P.Campbell et le photographe Will Pryce ont sillonné la planète ensemble, étudiant quelque quatre-vingts bibliothèques. Ils en ont tiré une synthèse remarquable, illustrée par des clichés saisissants. Les plus belles bibliothèques, au-delà des livres qu'elles abritent, reflètent aussi les acquis, la créativité et l'esprit d'un temps ; elles incarnent la quintessence des réalisations humaines. Les auteurs proposent ainsi un ouvrage de référence qui, par son ambition et son envergure, constitue une somme unique.
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La fascination des maharajahs pour l'Occident et ses produits de luxe trouve ses origines dans l'histoire coloniale de l'Inde. C'est sous la domination britannique que cet engouement prit toute son ampleur. Les princes, voyageant désormais en Europe, prirent goût aux raffinements d'un savoir-vivre nouveau, et eurent tôt fait de s'approprier ses modes de vie et ses attributs les plus sophistiqués. Symboles de puissance et de majesté, bijoux inestimables, habits d'apparat, palais somptueux, mobiliers précieux ou voitures modernes confortaient en apparence une souveraineté, de fait affaiblie par l'occupant. Ainsi commandes et achats prestigieux offrirent aux grandes maisons de luxe des épisodes éclatants de leur histoire. En explorant les archives de ces maisons comme les collections palatiales et privées, l'auteur met au jour le rôle exercé par les maharajahs en des temps où ils pouvaient dépenser sans compter. Pour la première fois est relaté le dialogue créatif établi jadis entre les maharajahs et les commerçants qui s'ingénièrent à les contenter. Truffé d'anecdotes et richement illustré, ce livre redonne vie à des créations aussi somptueuses qu'inventives, parfois mémo délirantes, répondant aux désirs de ces princes aux extravagances légendaires.
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Ce livre est consacré à l'histoire de l'ukiyo-e: sa naissance, son évolution et ses chefs-d'oeuvre.
Les "images du monde flottant" (ukiyo-e) sont l'expression esthétique d'une civilisation. l'imaginaire des estampes japonaises décrit avec raffinement et sincérité l'émergence d'une culture urbaine, essentiellement celle de la capitale, edo - l'actuelle tokyo -, dont les habitants recouraient aux plaisirs mondains afin d'échapper à la tristesse de la vie quotidienne. après les artistes des premiers temps de l'ukiyo (iwasa, moronubul andô.
), cet ouvrage s'attache à étudier les oeuvres d'utamaro, hokusai et hiroshige. ils sont en effet les artistes majeurs de ce genre graphique qui a marqué l'histoire de l'art du japon du xviie au xixe siècle.
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Dans l'histoire de l'art européen, la figure du christ est sans doute celle qui fut la plus représentée et la plus étudiée, d'un point de vue spirituel, psychologique ou iconographique.
Dans les églises et les musées du monde entier, les oeuvres qui représentent jésus-christ sont innombrables, qu'il s'agisse de mosaïques, de peintures, de sculptures ou de pièces d'orfèvrerie. devant ces oeuvres, cependant, le public d'aujourd'hui est souvent déconcerté : ce merveilleux patrimoine artistique continue certes de fasciner par sa beauté, mais il risque de ne plus être compris, comme un film aux images saisissantes qui serait privé de sa bande son.
L'ouvrage de timothy verdon est né de ce constat. l'intention de l'auteur est de " faire entendre à nouveau la voix du christ représenté dans la chrétienté occidentale, en situant les peintures et les sculptures qui le représentent dans leur contexte d'exégèse biblique, de réflexion théologique, de pratique liturgique et d'affectivité dévotionnelle " l'iconographie christologique qui accompagne le texte permet de parcourir toute l'histoire de la peinture religieuse en occident, depuis les origines de l'art chrétien, c'est-à-dire depuis que les artistes du ive siècle dissimulèrent les premiers symboles chrétiens comme le bon pasteur - parmi les ligures qui animaient les sarcophages, les plaquettes votives et les mosaïques.
Un ensemble de quelque deux cents images, issu de longues recherches, permet de retracer l'évolution de la figure centrale de l'iconographie chrétienne.
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Munch dessins et aquarelles
Bruteig-M
- Citadelles & Mazenod
- Hors Collection Citadelles & Mazenod
- 10 Mars 2004
- 9782850882067
Dès son enfance, l'artiste norvégien edvard munch (1863-1944) est confronté à des événements tragiques.
Après avoir rapidement perdu sa mère, il voit mourir jeunes une soeur et un frère. ces drames le marquent profondément et deviendront le creuset de son angoisse. l'art va lui permettre d'extérioriser son sens tragique de la vie, ses frustrations et ses souffrances, mais aussi sa révolte. les dessins de munch sont à la base de son art tout entier. il dessine en permanence et presque partout: dans son atelier mais également en voyage, dans les cafés, au théâtre.
La famille, les amis, les enfants, les travailleurs, les bourgeois et les bohèmes, les sirènes et les madones, rien n'échappe à son enthousiasme. son oeuvre ainsi créé est chargé d'émotion et se donne pour point de départ l'être humain et ses problèmes existentiels. l'intensité exceptionnelle et la force expressive de ses oeuvres font incontestablement de munch l'un des principaux précurseurs de l'expressionnisme.
Ce livre a pour volonté de présenter l'histoire de la vie et de l'oeuvre de munch à travers plus de quatre-vingts dessins. les différentes phases de sa création artistique sont ainsi rendues à la vie avec, pour fil rouge, ses thèmes de prédilection: la famille, la maladie et la mort, l'angoisse, l'amour et les travailleurs.
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Les dessins de durer
Salley-V
- Citadelles & Mazenod
- Hors Collection Citadelles & Mazenod
- 31 Mars 2004
- 9782850882074
Peintre, dessinateur et graveur né à Nuremberg en 1471, Albrecht (ou Albert) Dürer est le plus grand peintre de l'école de peinture allemande.
Au cours de ses voyages il dessine continuellement, que ce soit pour garder des traces de ce qu'il voit ou pour préparer des oeuvres à venir. L'album publié aujourd'hui réunit l'ensemble de celles qui ont trait à la nature, sous toutes ses formes : animaux ou plantes. Dürer y montre une maîtrise complète de son art, mariant précision et émotion. En 1546, vingt ans après sa mort, son ami l'humaniste Philipp Melanchton écrivait : " Ensuite, devenu un vieil homme, il commença à regarder la nature et tenta de prendre en compte son apparence.
C'est alors qu'il réalisa que cette extrême simplicité était le plus grand ornement de l'art. " C'est cette science et cette simplicité que ce livre propose, à travers une cinquantaine de planches commentées.
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Venise, vue de ses companiles
Sammartini-T+Resini-
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 23 Avril 2003
- 9782850881930
On a peine à les repérer, ces campanili, tant les ruelles de Venise sont étroites et tortueuses. Ces édifices d'un genre particulier, qui savent si bien se dérober au regard du promeneur, offrent pourtant, du haut de leur escalier, de spectaculaires perspectives sur la Sérénissime : des points de vue originaux qui d'ordinaire échappent au visiteur mais que Tudy Sammartini nous livre ici, avec l'appui du photographe Daniele Resini.
Historienne spécialiste de Venise, de ses sols et de ses jardins, Tudy Sammartini s'est tournée, dans ce livre, vers le ciel de Venise, et ses clochers qui émergent du paysage urbain et qui ont vu le jour, pour la plupart, au Moyen Âge et à la Renaissance.
Conçus à l'origine comme des tours de guet ou de défense, les premiers campanili étaient bâtis, pour des raisons de sécurité, à l'écart des églises et des couvents. Mais les tremblements de terre, les tempêtes et les incendies ont eu souvent raison de leurs structures qui se faisaient plus hautes et plus sveltes au fil des siècles. Beaucoup subirent de sérieux dégâts ou s'effondrèrent de pied en cap. De la centaine de clochers qui ont existé et dont on recense un grand nombre sur la célèbre vue de Venise exécutée en 1500 par Jacopo de Barbari, il n'en reste aujourd'hui qu'une partie. Dans le présent ouvrage, Tudy Sammartini s'est attachée à retracer l'évolution des 66 clochers encore existants, à rappeler le contexte historique des églises et couvents auxquels ils se rattachent et à décrire 46 clochers aujourd'hui disparus.
Dix-huit campaniles ont été choisis comme belvédères par Daniele Resini. Pour chacun d'eux, il s'est rendu dans un clocher voisin pour le photographier et rendre ainsi compte de son intérêt architectural ; puis, du sommet de chacun, il s'est livré au plaisir de photographier le panorama infini qui les environne. Au fil des pages et des dépliants découvrez comme lui un autre aspect méconnu mais tout aussi exceptionnel : le panorama de Venise.
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Au XVIIIème siècle, lorsque les étrangers s'arrêtaient à Venise au cours de leur Grand Tour, la cité était le centre d'une intense vie artistique. Pour satisfaire l'envie de ses visiteurs, aussi érudits que riches, les peintres vénitiens mirent au point un nouveau genre, les vedute (vues). Ces tableaux faisaient preuve d'une approche plus populaire qu'historique, ce qui leur attirait la sympathie des voyageurs, pour qui ils évoquaient des souvenirs de leur visite. En effet, les vedete captaient la beauté de la ville et évoquaient les évènements auxquels ces voyageurs avaient pu assister durant leur séjour.
Pour la première fois, un ouvrage fait le point sur cette production essentielle du siècle des Lumières. Ces Vues de Venise passent en revue les grands noms qui ont fait vibrer cette période de l'histoire artistique de Venise. Le plus célèbre est sans conteste Canaletto, dont la carrière est entièrement retracée, y compris ses débuts comme créateur et peintre de décors de théâtre.
Si beaucoup d'artistes lui emboitèrent le pas, ils surent apporter aux vedete un style personnel. Ce fut le cas, entre autres, de Lucas Carlevarijs, Francesco et Giacomo Guardi, Michele Marieschi et Bernardo Bellotto.
La rayonnante beauté de Venise se livre au lecteur à travers l'histoire et les oeuvres des peintres védutistes.
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Monasteres espagnols
Navasgues-P+Mora-D
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 9 Avril 2003
- 9782850881923
La rencontre de la religion et de l'architecture engendra de nombreux chefs-d'oeuvre, à travers l'Europe entière.
Pays des Rois catholiques, l'Espagne donna naissance à des monastères qui comptent parmi les plus beaux d'Europe. Les vingt principaux monastères étudiés dans ce livre font partie des joyaux des architectures romane et gothique. L'étude originale et scientifique de Pédro Navascués Palacio nous donne à découvrir le paysage monastique espagnol. A l'esthétique et à la chronologie, l'auteur a préféré une approche historique par ordres religieux, qui met en valeur les spécificités de chaque ordre : Bénédictins, Franciscains, Cisterciens, Dominicains, Hiéronymites, Prémontrés, Chartreux, chacun donna lieu à l'édification de monastères parcourus ici par l'oeil du photographe Domi Mora.
Le monastère fut le lieu d'épanouissement d'un des modes de vie les plus caractéristiques de l'époque médiévale. Moines et moniales y partageaient les travaux et les jours selon une règle et une discipline qui finirent par imprimer à l'architecture les traits propres de l'ordre auxquels ils appartenaient. À travers ces vingt monographies est également mise en valeur la diversité des paysages espagnols : immensité de la montagne qui domine San Juan de la Peña, vignobles qui enserrent Santa Maria de Poblet, aridité des collines de Santa Maria de El Parral ou champs d'oliviers qui entourent le village où trône Nuestra Señora de Guadalupe...
Accompagnant magnifiquement le texte, un reportage photographique inédit dévoile façades et cloîtres, retables et chapiteaux, et permet au lecteur de pénétrer un peu plus au coeur de la vie monastique indissociable de son splendide environnement.
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Cet ouvrage, porté par une réflexion sur les modes et les temps du baroque en Sicile, cherche à mettre en évidence ses spécificités, les traits qui le distinguent des tendances artistiques se développant, en parallèle, dans d'autres régions d'Europe. L'historien de l'art Giulio Carlo Argan a défini le baroque sicilien comme le " témoignage d'un effort moderne, le plus grandiose et le plus audacieux peut-être que l'île ait jamais fourni ". Ce point de vue très convaincant surtout si l'on considère les réalisations exceptionnelles qui ont été construites dans le Sud-Est de la Sicile, le Val di Noto, après le séisme de 1693 résume bien une opinion très largement partagée. Une opinion qui justifie que l'on s'intéresse aujourd'hui de plus près à cet âge d'or de l'île et que l'on en conserve le souvenir. Les photographies de Melo Minnella exaltent la virtuosité et l'inventivité des décors : pierres sculptées, marqueteries de marbres polychromes, stucs, fresques... De Palerme à Val di Noto, ce livre fait un tour d'horizon somptueux du baroque sicilien.
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L'Inde, le Nord et le Rajasthan présente de saisissantes vues panoramiques des plus célèbres sites et monuments de l'Inde du Nord, mais aussi de certains de ses joyaux architecturaux moins connus. Ce livre comporte diverses typologies fascinantes : vastes ensembles religieux hindous et jaïns, imposantes tombes et mosquées musulmanes, paisibles monastères et stupas bouddhistes, forts majestueux, palais royaux et coloniaux. Le photographe pénètre également dans les magnifiques salons où les maharajas tenaient autrefois leurs durbars, ou audiences officielles, ainsi que dans leurs appartements privés luxueusement ornés de miroirs, de lustres et de lourdes draperies, témoins des fastes d'une époque révolue. Commençant son périple sur les hauteurs du Zaskar, dans le Ladakh, Amit Pasricha y photographie le monastère de Thiksey, accroché à flanc de coteau depuis le XIIIe siècle. Il parcourt ensuite le Pendjab et s'arrête à Chandigarh pour y saisir le projet révolutionnaire avec lequel Le Corbusier a changé le cours de l'architecture indienne. A Agra, il immortalise le célèbre Taj Mahal de l'empereur moghol Shah Jahan et, à Delhi, les North Block et South Block, élevés à la gloire de l'Empire britannique. Puis, franchissant les déserts du Rajasthan, il parvient au puissant fort rajput de Kumbalgarh, du XVe siècle, et à la façade délicatement ouvragée du Patwon-ki Haveli de Jaisalmer. Traversant les plaines jusqu'au Madhya Pradesh, il explore un somptueux palais du XIXe siècle, le Jai Vilas, et un stupa du IIe siècle avant Jésus-Christ, celui de Sanchi, pour terminer son voyage par Bhimhetka, un site de l'Age de pierre. Amit Pasricha met à contribution les éléments - le soleil, la neige, la brume et les nuages - pour donner à ses photographies toute leur intensité dramatique, et sa maîtrise du format panoramique lui permet de souligner la majesté de la nature et la splendeur de ce que l'homme y a élevé. Ses images saisissent toute l'étendue d'un édifice avec ses détails les plus fins et les plus délicats, et il parvient à donner vie, en un seul panorama, à la maçonnerie massive des forts comme à leurs dentelles de pierre et à leurs marqueteries de marbre. Cette superbe collection de photographies est complétée d'un texte puissant d'Aman Nath, ce qui fait de L'Inde, le Nord et le Rajasthan une édition limitée d'une qualité exceptionnelle.