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Éditions Hazan
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Brève histoire du monde
Ernst hans Gombrich
- Éditions Hazan
- Monographies
- 24 Février 2021
- 9782754110983
Cette nouvelle édition poche, revue et corrigée, s'enrichie d'une préface émouvante de la petite-fille de Ernst H.Gombrich qui raconte la genèse de ce livre désormais iconique. Aussi audacieux que cela puisse paraître, raconter l'histoire de l'humanité en quelque trois cent pages est le pari fou que s'est lancé Ernst Grombrich, et qu'il a relevé avec brio. Tutoyant ses lecteurs, petits ou grands, et considérant que ceux-ci savent réflechir par eux-mêmes, il leur présente les personnages historiques emblématiques de leur temps et raconte les faits dans leur continuité, comme dans un roman au long cours, avec toujours cette question centrale qui guide son propos : quels épisodes du passé ont eu une influence sur la vie de l'humanité en général et quels sont ceux dont on se souvient le plus ? Un ouvrage formidable pour apprendre l'histoire sans en avoir l'air, comme l'explique si bien Gombrich : j'aimerais que mes lecteurs l'abordent en toute décontraction et suivent le fil de l'histoire sans se sentir tenus de prendre des notes ni de retenir des noms et des dates. Je leur promets aussi qu'il n'y aura pas d'interrogation.
Traduit de l'allemand par Anne Georges. -
L'interaction des couleurs
Josef Albers
- Éditions Hazan
- Les Incontournables
- 10 Mars 2021
- 9782754111980
Cet ouvrage est le compte rendu d'une méthode d'étude expérimentale et d'enseignement de la couleur d'un des maîtres du Bauhaus (école d'architecture et d'arts appliqués, fondée en 1919 en Allemagne) et du Black Mountain College (université libre expérimentale, fondée en 1933 aux États-Unis), sur la manière dont les couleurs sont utilisées et perçues dans l'art, l'architecture, le textile, l'architecture intérieure et les supports graphiques. Josef Albers fait la démonstration qu'« avec la couleur, nous ne voyons pas ce que nous voyons, parce que la couleur - le plus relatif des moyens d'expression artistique - offre un nombre incalculable de visages ou d'apparences. Les étudier dans leurs interactions respectives, dans leurs interdépendances, enrichira notre vision, du monde, et de nous-mêmes. » Traduction de l'américain par Claude Gilbert.
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Que disent les oeuvres d'art et que représentent-elles ? Est-il possible que, sous ce que nos yeux voient, l'artiste ait représenté un message caché ? Dans le très vaste répertoire des symboles du passé, les peintres ont puisé images et codes de représentation, dont la clef de lecture est souvent perdue. Ces images et ces codes, le trésor iconographique de l'art occidental présenté ici les regroupe sous les thèmes suivants : le temps, l'homme, les allégories, l'espace, les plantes, les fleurs et les fruits, les animaux.
Cette compilation du trésor iconographique occidental réunit l'essentiel du contenu des titres Symboles et Allégories et La Nature et ses symboles de la collection «Guides Hazan», en grand format, à un prix très attractif. Les grands thèmes iconographiques y apparaissent sous les rubriques suivantes : le temps, l'homme, les allégories, l'espace, les plantes, les fleurs, les fruits, les animaux. -
Les Primitifs Flamands, un des ouvrages phares de Panofsky (Historien et théoricien de l'art d'origine allemande (1892-1968), s'est développé à partir d'une série de conférences. Il conserve de cette origine une remarquable clarté et constitue ce qu'il est convenu d'appeler une somme. Paru en 1953, il a été traduit par Hazan pour sa première édition en français en 1992. L'étude de Panofsky suit le cours chronologique, en remontant très loin en arrière : la question des origines de cet art septentrional qui ne culminera qu'au milieu du XVe siècle occupe une place très importante.
Et c'est une passionnante enquête sur des terres mal défrichées : les miniatures franco-flamandes, le style gothique international, l'art de la cour de Bourgogne, les écoles locales du Nord avant la révolution de l'ars nova qui apparaît avec le Maître de Flémalle. Puis viennent les chapitres de l'âge d'or, sur les Van Eyck et Van der Weyden, qui constituent comme autant de monographies. Le livre se termine par une étude sur les héritiers immédiats de cet âge : Petrus Christus, Dirk Bouts, Hugo Van der Goes, Gérard David, Juste de Gand, etc. Ici la démarche iconologique de Panofsky s'infléchit pour se faire histoire stylistique et dégager peu à peu l'émergence d'un continent culturel entier. Par-delà la minutie de l'approche, naissent au fil des pages de véritables petites épopées de la pensée, et l'on se demande comment l'auteur parvient à maîtriser son érudition pour savoir la rendre toujours aussi utile et parlante. De l'identification d'un musicien sur un portrait de Van Eyck (et du discours qui s'ensuit sur peinture et musique) à la définition du style anguleux de Van der Weyden, de l'étude presque tactile des Heures des manuscrits enluminés des XIVe et XVe siècles à la caractérisation des difficultés d'un suiveur comme Petrus Christus, le lecteur est amené à relier entre eux les fils innombrables d'une continuité que Panofsky retrace avec son habituelle élégance. -
Revenant sur l'oeuvre de Degas, Werner Hofmann réussit à ouvrir d'étonnantes perspectives inédites en la confrontant à la notion de réalisme Si Degas (1834-1917) a régulièrement participé aux expositions des Impressionnistes., dès ses débuts, il a opposé à l'interprétation harmonieuse de la réalité de ses collègues une peinture de la vie sociale, traversés de tensions. Il met à nu la fragilité du monde bourgeois ainsi que celle des relations humaines qui s'y jouent. Il convoque les zones marginales de la société où les figures de la femme sont repasseuses, modistes, danseuses ou prostituées. Il invente des espaces traversés par des tensions intérieures ou encore des échappées sur des zones ambiguës où se nouent les tensions du « clair-obscur-social ». C'est, selon l'auteur, dans ce champ problématique que se situent la contribution de Degas au « Réalisme » et son dépassement des scènes de la vie moderne - les marges de la ville, l'intimité prosaïque de ses habitants forgent une nouvelle orientation du regard.
Werner Hofmann ancre le cheminement artistique de Degas à l'intérieur des grandes tendances du XIXe siècle. David, Ingres, Delacroix, Courbet et les oeuvres des Impressionnistes. De cette manière, il rend visible les lignes que trace la tradition mais surtout la manière personnelle et la puissance d'innovation de l'art de Degas, lequel, faisant contrepoint à l'oeuvre de Cézanne, ouvre une autre voie conduisant au XXe siècle. -
Le livre d'or de la Bible ; Ancien et Nouveau Testaments
Collectif
- Éditions Hazan
- 30 Janvier 2013
- 9782754106849
Cet ouvrage permet de s'orienter avec une extrême facilité parmi les personnages, les scènes et les épisodes tirés de l'Ancien et du Nouveau Testament, que les artistes occidentaux n'ont cessé de représenter depuis la fin l'Antiquité. La tradition du Livre des Livres, celle des Evangiles canoniques mais aussi celle des textes apocryphes, a été illustrée ainsi à des fin théologiques et dévotionnelles durant des siècles mais elle a servi de support à un extraordinaire foisonnement de recherches artistiques et de tous formats, depuis les grandes fresques monumentales (comme celle de la chapelle Sixtine au Vatican) jusqu'aux humbles panneaux de piété à usage intime. Chacune des 700 oeuvres de l'ouvrage est décryptée dans les détails : signification de la scène, identification des personnages, explications des attributs et des symboles.
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- Le corps humain : une des constantes de la culture occidentale, ferment et creuset de l'évolution de son art. Si le nu traverse toutes les époques et toutes les cultures, de la préhistoire à aujourd'hui, de l'Inde à l'Océanie, de l'Afrique à l'Europe, seule la culture occidentale l'a codifié comme un « genre » autonome. Reflet d'une culture, de ses goûts esthétiques et surtout de la morale de son temps, le nu fut considéré avec une grande suspicion du Moyen-Age à l'ère moderne.
Il n'a pénétré les lieux sacrés de la chrétienté qu'au prix d'âpres batailles, et même après être devenu un « sujet » dans les académies, au XVIIIe siècle, il continuera de susciter la réprobation, voire le scandale. C'est cette histoire que retrace le premier chapitre de cet ouvrage. On y constate que nombre d'oeuvres, autrefois tenues pour scandaleuses, n'ont plus rien de choquant. La notion même du nu a évolué : montrer un bras provoqua jadis un intérêt tout autre qu'aujourd'hui. Le nu fut attaqué par la censure, la morale, la culture artistique ou la critique : c'est l'objet du chapitre suivant. Le lecteur suivra les diverses formes prises par le nu : il a été décliné à tous les âges de l'homme, de l'enfance à la vieillesse, et jusqu'à sa mort, chaque époque élisant parmi ces phases de l'existence une « forme idéale ». Les poses, présentées ensuite, ont des significations symboliques précises, que leur confère chaque artiste. Enfin, l'ouvrage examine les sujets les plus traités, et l'évolution de la symbolique attachée au nu au fil des siècles. Deux index et une orientation bibliographique complètent cette documentation, richement illustrée. -
- Une approche culturelle des civilisations d'Australie, de Mélanésie, de Micronésie, Polynésie, fortement conditionnées par l'immensité des espaces mais aussi les richesses nourricières et mythiques de l'Océan. Une confrontation des structures des sociétés et du pouvoir, des rituels religieux et de la vie quotidienne aux spécificités des formes et du décor.
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- Le thème de l'amour et de l'éros traverse l'histoire de la création, qu'il s'agisse d'arts figuratifs, de littérature ou de musique. Il évolue en fonction du contexte social et historique, et des arts, suscitant toujours l'émotion, en dépit du passage des siècles. Ce « Guide des arts » nous en dresse un panorama en procédant par sujets.
« Gestes, symboles, objets », est l'occasion de reconstituer, des dieux de l'amour à la caresse ou au baiser, de la danse au rapt, du miroir au voile ou à la fourrure, de l'adieu à la mort, un imaginaire érotique issu parfois des temps les plus reculés. Suivent « Les lieux de l'amour » de chambre en lit, de bain en jardin, du Concert champêtre (Titien) au Déjeuner sur l'herbe (Manet), et jusque dans la nuit, passant par le harem et le bordel pour s'achever sur l'éternité. « Affections et passions » s'attache aux protagonistes (enfants, conjoints, famille) et à la palette des sentiments. Une quarantaine de couples célèbres viennent clore cet ouvrage. -
Le christianisme ; fondements, pratiques, confessions
Giovanni Filoramo
- Éditions Hazan
- Guide Des Arts
- 3 Septembre 2008
- 9782754102735
- Comme toutes les religions publiées dans cette collection, le christianisme est abordé d'abord à travers ses confessions et la théologie ensuite à travers sa pratique et sa liturgie. Toutes les illustrations sont commentées.
Le christianisme désigne tout à la fois un ensemble complexe d'Églises, communautés, sectes et groupes, et les conceptions qui les animent, centrées sur l'annonce du Règne de Dieu, la profession de foi en Jésus, le fils du Dieu unique, Seigneur et Créateur, qui s'est incarné, est mort et ressuscité pour le salut de l'humanité. C'est aujourd'hui la plus importante des religions universelles, avec plus de deux milliards de fidèles, répartis en quatre confessions principales : catholicisme, orthodoxie, protestantisme et anglicanisme. Elle est présente surtout en Europe - où la pratique religieuse tend à faiblir -, en Afrique et dans les Amériques. Fondé voilà vingt siècles autour de la figure historique de Jésus de Nazareth, le christianisme s'appuie sur des textes sacrés, présentés dans la première partie de cet ouvrage, « Origine et diffusion ». Elle permet de comprendre, à travers des périodes clefs, de quelle façon une secte persécutée s'affirma comme une religion mondiale. Sa réalité composite, profondément conditionnée par les diverses interprétations et transmissions de la foi originelle, prend tout son sens dans l'étude des confessions qui la composent, objet de la deuxième partie. La suivante se consacre aux théologies, déclinant les principes fondateurs, les figures divines, l'au-delà, les concepts et les doctrines. Enfin, « Les pratiques » présente les notions de prière, de culte et de dévotion, les fêtes et le cycle liturgique, le martyre et la sainteté, pour se clore par le monachisme. Une carte de la diffusion du christianisme, un index et une bibliographie complètent la documentation. La riche iconographie présentée ici s'inscrit au coeur même de l'identité chrétienne. Si le christianisme, fidèle à l'héritage judaïque, choisit à l'origine la voie de l'aniconisme, en acceptant la représentation visuelle, il a donné naissance à l'histoire de l'art telle que nous la connaissons, mais aussi élaboré les fondements théoriques d'une culture globale dont les effets se font sentir aujourd'hui. -
- La signification précises de la matière et des sujets des icônes au moment où cet art connaît un renouveau depuis la fin du XXe siècle de la part des fidèles comme du public épris de spiritualité.
L'icône n'est pas seulement le fruit de la créativité de l'artiste byzantin : les manuels et codes utilisés par les peintres d'icônes indiquent, au moyen de dessins précis, quels sont les traits véritables du visage du Christ, de la Vierge Marie et des saints à partir d'oeuvres anciennes souvent réputées remonter à une image réelle de la divinité (en premier lieu celle de l'homme du Saint Suaire). Selon cette conception de la « copie » qui caractérise l'art chrétien ancien et médiéval, l'authenticité de toute image résulte de sa ressemblance avec l'original. Ce guide présente ce vaste patrimoine d'images de manière ordonnée par types iconographiques et par sujets : des plus anciennes icônes conservées dans le monastère Sainte Catherine du mont Sinaï aux icônes du mont Athos, de Constantinople, de Crète et des Balkans ; des écoles de Pskov, Novgorod et Moscou à celles des monastères du Nord de la Russie ; des premières communautés du désert égyptien autour de Thèbes aux monastères des Solovki, sur la mer Blanche. Histoires fascinantes d'apôtres, de martyrs ascètes et de « fols en Christ ». Regards de saints qui nous traversent. Fixés sur l'au-delà. -
Le portrait de groupe dans la peinture hollandaise
Riegl-A
- Éditions Hazan
- 22 Octobre 2008
- 9782850259869
Etude critique des conditions d'apparition du portrait de groupe dans la Hollande du XVIIe siècle : une société de corporations marchandes ; Une extraordinaire leçon d'histoire de l'art par un des représentants les plus brillants de l'école de Vienne au début du XXe siècle.
L'ouvrage de l'historien d'art autrichien Aloïs Riegl (1858-1905), Le Portrait de groupe dans la peinture hollandaise, est le dernier ouvrage publié de son vivant. Paru en 1902, il marque paradoxalement à la fois un point d'orgue dans sa carrière et un tournant. Sa traduction fournira donc au lecteur français une pièce maîtresse de son oeuvre mais aussi un élément décisif pour qui tente de reconstituer ce que fut l'Ecole de Vienne dont Riegl est un des fleurons. Point d'orgue et tournant mais aussi chef d'oeuvre parce qu'il contient une réorientation qui fait nouveauté dans l'oeuvre de Riegl et parce que de ce fait il anticipe sur les axes de la recherche en histoire (l'histoire des mentalités), en histoire de l'art (arts du Nord - arts du Sud, formalisme, historicisme) et en esthétique (esthétique de la création versus esthétique de la réception ), cet ouvrage en tous points essentiel méritait sa traduction intégrale. Dans la méthode de l'analyse des oeuvres et la définition des critères opératoires qui conduisent à définir groupes, périodes et évolution, c'est en même temps une éblouissante leçon d'histoire de l'art. En particulier son approche du critère de représentation de l'attention (cette dimension psychique « désintéressée ») dont il fait l'identité de la peinture hollandaise, à l'inverse de l'action prédominante dans la peinture italienne, s'enrichit de considérations d'une grande finesse qui empruntent à la sociologie, à l'histoire culturelle. Rien de plus lumineux, par exemple, que sa manière de formuler exactement ce qui sépare, dans le degré de représentation du sentiment repris aux Italiens, un hédoniste comme Franz Hals d'un peintre du silence et de l'émotion contenue comme Ter Borch. Les pages sur les enjeux du clair-obscur, à propos de Rembrandt, comptent parmi les études les plus poussées sur les raisons qui ont conduit les peintres hollandais à « rendre perceptibles aux sens l'espace indéfini dans le tableau à côté des figures et distinct d'elles ». -
" La Grce antique " : constitue un vaste monde et une socit qui nous ont laiss un immense patrimoine littraire, architectural et iconographique. L'ensemble de phnomnes sociaux et culturels le plus homogne est constitu par la polis, la cit, entendue comme la forme la plus typique et la plus originale d'organisation politico-tatique du monde grec. C'est pour cette raison que la priode considre, ici, dbute au VIIIe sicle avant l're chrtienne, lorsque, aprs la civilisation mycnienne et les sicles obscurs de ce que l'on appelle le " Moyen ge hellnique ", la Grce commence son dveloppement urbain, et elle s'achve au moment du passage l'hellnisme, reprsent par la date symbolique de l'avnement d'Alexandre le Grand. Dans ces limites temporelles et ces bornes spatiales ainsi dfinies, l'expos s'articule en chapitres centrs sur les thmes cls traits dans les volumes de la collection : les personnages historiques, le pouvoir et la vie publique, la religion, la vie quotidienne, le rapport la mort, la ville, l'urbanisme et l'architecture monumentale. Les chapitres relatifs aux institutions politiques et l'organisation des espaces publics sont souvent marqus par la prpondrance des donnes concernant l'Athnes de l'poque classique, qui nous est mieux connue grce la possibilit de croiser les rsultats de fouilles d'ensembles btis d'une importance exceptionnelle et les trs nombreuses informations provenant de sources historiques et littraires. Cependant, l'archologie tend aujourd'hui rvaluer le " paradigme dmocratique athnien ", en montrant de plus en plus clairement que les cits grecques s'inspiraient en ralit d'une pluralit de modles et de conceptions, aussi bien pour l'organisation de l'espace urbain que pour la structure de la socit, les institutions, l'conomie et les rituels religieux et funraires. Ce volume est complt par une chronologie gnrale sommaire, utile pour saisir l'unit des sujets abords dans les diffrents chapitres, par un glossaire de termes techniques.
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Avec cette monographie abondamment illustrée, uwe m. schneede nous livre la première exégèse globale de l'oeuvre et de la vie de beckmann depuis plus de trente ans. ce faisant, il est le premier à placer le noyau historique et autobiographique des tableaux de beckmann toujours au premier plan. le peintre, finalement qualifié de « dégénéré » par les nationaux-socialistes et poussé à l'exil, avait déjà souffert dans son propre corps de la première guerre mondiale et des crises de la république de weimar. schneede pour qui l'art de max beckmann est une synthèse en grand format, en format grandiose, de la modernité avec ses contradictions, montre comment ces expériences se traduisent de manière condensée dans ses tableaux. il analyse les moyens picturaux que l'artiste a mis en oeuvre dans les différentes phases de son travail pour interpréter son époque à sa façon si originale. mots clés : expressionnisme, francfort, cézanne, weimar, sécession, berlinoise.
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Les mille et une nuits (édition 2012)
Ysabel Saïah-baudis
- Éditions Hazan
- Histoire De L'art
- 7 Novembre 2012
- 9782754106634
Les Mille et Une Nuits constitue le plus extraordinaire recueil d'histoires de toute la littérature. Livre « sans fin » ou « avec toutes les fins », son histoire est aussi curieuse, riche et prodigieuse que les péripéties des contes qu'il recèle et dont les sources sont, elles aussi, multiples.
Quelques trois cents oeuvres permettent d'approcher d'aussi près qu'il est possible le personnage de la troublante Shéhérazade, mais aussi Haroun al-Rachid, Shahriyâr, Sindbâd et Aladin dont cette étude dresse la généalogie. A travers des manuscrits parmi les plus anciens puis des éditions innombrables, on suit l'ouvrage, depuis sa genèse et les origines indo-persanes qui sont les siennes, en passant par les contes arabes du IXe siècle jusqu'à Antoine Galland qui fut l'auteur de sa première traduction dans une langue européenne au début du XVIII° siècle. A partir de là, l'oeuvre va inspirer les milieux artistiques durant tout le XIX° et le XX° siècle jusqu'à nos jours. Car si le texte des Nuits nous vient à l'évidence d'Orient, leur iconographie, d'une richesse proprement infinie, a en revanche sa source en Europe et en Occident. Tous les arts, tous les genres ont sacrifié à la passion des Mille et Une Nuits, du théâtre à la mode, de la musique au cinéma, de la peinture à l'opéra, de la photographie à la littérature... générant plus d'images qu'aucune autre oeuvre de l'esprit, serait-on tenté de penser, n'a jamais généré. Aujourd'hui, c'est sur le net et dans la publicité que leurs plus récents avatars prennent vie avec une vigueur intacte. Véhicule de mythologies et de croyances propres à l'Orient, cet ouvrage populaire est un témoin culturel unique. -
L'ensemble du monde islamique parle la même langue, l'Arabe, la langue du Coran, dont les lignes directrices ont façonné les différentes traditions culturelles avec une homogénéité surprenante homogénéité qui a caractérisé, et qui imprègne encore, la culture et le vécu spirituel et politique de centaines de millions de personnes et de nations entières. À l'intérieur de cet horizon culturel commun se sont élaborés au fil du temps des langages artistiques et des coutumes nationales, à travers la réémergence graduelle quoique au sein de l'identité islamique commune d'énergies locales vigoureuses, auxquelles l'arrivée de nouvelles populations et les déplacements pour motifs religieux, commerciaux et scientifiques ont apporté par la suite des éléments féconds. Tout discours de caractère général, comme les sujets abordés dans cet ouvrage, doit donc être pris comme une indication globale, à approfondir et clarifier parfois.
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Jardins, potagers et labyrinthes
Lucia Impelluso
- Éditions Hazan
- Guide Des Arts
- 21 Février 2007
- 9782754101097
Territoire des dieux, paysage sacré durant la Grèce antique, mais encore tentative de s'approcher de son modèle parfait, inégalable ' le Paradis ', le jardin cache sous ses frondaisons toute sorte de références que ce guide des arts propose de décrypter. Il est aussi le reflet des rapports que l'homme entretient avec la nature. De l'Égypte antique à l'hortus conclusus médiéval, il lui résiste, s'entoure de hauts murs, s'inscrivant comme un lieu protégé, séparé du chaos extérieur. Quand il se fait plus vaste, voire immense, la main de l'homme y intervient plus nettement : aux végétaux taillés, à l'agencement rigoureux des parterres, au tracé symétrique des allées, s'ajoutent des fontaines, bassins, statues, et tous proclament la victoire de l'homme sur la nature, parfois aussi la toute-puissance d'un souverain, comme à Versailles. L'Angleterre libérale du XVIIIe siècle inventera le jardin paysager : les murs en sont abolis, il s'intègre à la nature environnante, devenue aimable. À la fin du siècle, les villes se dotent de jardins publics, où chacun peut se distraire.
L'iconographie du jardin " parle ", par le biais des divers éléments qui le constituent. S'y trouvent superposés différents niveaux de significations, parfois très complexes, où l'architecture et le style d'une époque se mêlent à des données religieuses, philosophiques, littéraires, politiques.
L'ouvrage définit dans un premier temps, de façon chronologique, de l'Antiquité au XIXe siècle, les types de jardin puis il décline les éléments constitutifs du jardin dans l'histoire (treillages, parterres, serres, etc). Une dernière partie examine les niveaux de lecture symbolique et littéraires, manières de vivre le jardin, représentations porteuses de messages, mythologies, etc. L'ensemble est complété par deux index et une bibliographie.
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Comment identifier les tapis
Monique Di prima bristot
- Éditions Hazan
- Guide Des Arts
- 19 Janvier 2011
- 9782754105132
Cet ouvrage présente l'histoire du tapis sous toutes ses formes et les moyens de les identifier, le tapis de cour, le tapis d'artisanat familial et de village, le tapis industriel, les tissages domestiques et tribaux, les tapis dans les musées, les tapis et le goût occidental.
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Les Celtes, les Germains et les Vikings
Roberta Gianadda
- Éditions Hazan
- Guide Des Arts
- 20 Février 2008
- 9782754102582
Trois civilisations – celtique, germanique et viking – sont réunies dans cet ouvrage. Elles sont en effet géographiquement voisines, marquées par leur continuité temporelle, enfin elles sont souvent perçues de façon semblable. Elles représentent le passé « barbare » de l’Europe, longtemps opposé aux civilisations classiques méditerranéennes des Grecs et des Romains. Le « Barbare » en question fut identifié au « Non-Grec », puis au « Non-Romain » – et toujours considéré comme un sauvage, un individu sans loi. À l’époque moderne, la redécouverte des racines des peuples européens l’a auréolé d’un charme romantique. Les études savantes comme l’imaginaire populaire attribuent alors aux Celtes, Germains et Vikings des rôles nouveaux, dont les attendus confinent parfois au racisme. Cet ouvrage aborde ces civilisations d’un point de vue strictement historique. Les témoignages archéologiques – bateaux, bijoux, sépultures, forteresses… – vont en effet à l’encontre de siècles de préjugés. Les périodes considérées s’étendent, pour les Celtes, du début du VIe siècle avant J.-C. au Ier siècle après J.-C, date de la conquête romaine ; pour les Germains, de la fin de l’âge du bronze (vers 1300 avant J.-C.) à la période précédant la guerre des Marcomans et les grandes migrations (vers le IIe siècle après J.-C.) ; pour les Vikings, du VIIIe au XIe siècle. Les six chapitres rendent compte des aspects principaux de la société, de l’économie, de la technologie et de l’idéologie de ces civilisations, à travers des thèmes précis : « Les personnages », « Le pouvoir et la vie publique », « Les divinités et la religion », « La vie quotidienne », « Le monde des morts », « L’organisation des territoires », « Les villes et les sites ». Ils sont aussi l’occasion d’un vaste voyage à travers villes (Aix-en-Provence, Citânia de Briteiros, Broighter, Dannevirke, Pfalzfeld, Oslo, Uppsala), rivières (Danube, Duero, Weser, Vistule), îles et fjords. La présentation des images, chronologique, tient compte de la distinction entre les trois civilisations. En annexe, cartes, chronologie et musées spécialisés complètent l’information du lecteur.
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L'Islam n'est pas un bloc monolithique. À l'égal du christianisme, qui s'est diversifié en confessions distinctes, parfois opposées sur les plans de la doctrine et des rites, l'islam se présente aussi comme un diamant aux facettes multiples : du mysticisme des soufis à l'intégrisme des wahhâbites, et jusqu'au terrorisme qui - bien que se proclamant musulman - est ce qu'il est non point par excès d'islam, mais bien par une absence totale et absolue d'islam. Cette religion s'est répandue chez des peuples extrêmement divers, tant nomades que sédentaires, aussi bien héritiers de grandes civilisations que plongés encore dans l'obscurantisme. À tout cela s'ajoute le fait que le Coran, quoique fondement et trésor communs de tous les musulmans, laisse néanmoins son libre arbitre total à chaque individu, allant jusqu'à le soustraire à un pouvoir religieux central et à toute interprétation subjective et non éthique qui lui serait imposée sur une base politique. S'est ainsi constitué un vaste ensemble kaléidoscopique, caractérisé par la richesse et la variété de ses modulations, où il n'est pas aisé de se repérer.
Cet ouvrage se veut un instrument d'approche de tous les aspects de l'islam (historiques, théologiques, artistiques, sociaux, etc.) et un guide précis sous forme de chapitres facilement consultables, enrichis de nombreuses illustrations expliquées et commentées en détail. Nombre de celles-ci, précieuses et immédiatement parlantes, sont présentées ici pour la première fois aux lecteurs, comme la célèbre croix des Templiers avec Baphomet (ou Mahomet ; voir page 89), si connue des spécialistes, mais qu'il n'avait jamais été possible de reproduire jusqu'alors. Les textes de présentation visent en particulier à être objectifs et complets, et ils tiennent compte de tous les aspects théologiques, doctrinaux, liturgiques, ésotériques, beaucoup de ces derniers étant généralement négligés par les ouvrages généraux soit à cause de leur opposition avec les courants d'opinion politique les plus répandus, soit en raison de la difficulté de pénétrer dans des communautés fermées, comme le soufisme authentique - celui-ci ne s'ouvrant d'ailleurs guère davantage au monde islamique habituel, et étant parfois en butte à la dure contestation d'autres courants musulmans, dont certains importants. Enfin, la rigueur scientifique à laquelle s'attache l'auteur permet une présentation simple et pédagogique, adaptée à un vaste public qui ignore parfois tout de ces sujets.
Conformément à l'esprit de la collection, ce volume est divisé en plusieurs parties. Les quatre premières - " Les origines et l'évolution ", " Les confessions et les courants ", " La théologie ", " Les pratiques " - exposent de manière aussi claire et complète que possible les caractéristiques fondamentales de la religion, et la cinquième - " Les conquêtes de l'esprit " - est consacrée à l'apport spécifique de l'islam dans les domaines culturels, scientifiques, artistiques et, plus largement, humains.
Dans les " Annexes ", le lecteur trouvera une carte de la diffusion actuelle de l'islam dans le monde, un tableau de la translittération en caractères latins et de la prononciation de l'arabe, la liste des quatre-vingt-dix-neuf noms de Dieu dans le Coran, une présentation succincte des principaux musées conservant des collections d'art islamique, une orientation bibliographique et un index général.
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Mondes lointains et imaginaires
Francesca Pellegrino
- Éditions Hazan
- Guide Des Arts
- 18 Avril 2007
- 9782754101394
tudier les thmes gographiques de l'art europen implique une rflexion sur la dfinition mme de l'espace : il s'en dgage un eurocentrisme inhrent l'histoire de la culture occidentale. Le concept mme d'Occident, gographique en apparence seulement, est troitement li la notion d'hgmonie culturelle. Combien d'interrogations, de cauchemars et de songes avons-nous projet sur l'inconnu, crant des mythes, des monstres ou des paradis artificiels ! En apportant des visions concrtes, les images offrent au spectateur l'occasion d'identifier les solutions inventes par l'homme occidental pour reprsenter le " diffrent " : le ciel au-dessus de nous, les terres lointaines, les tres qui les habitent et les paysages nous renvoient toujours notre propre image. Le caractre de ces reprsentations volue en mme temps que se dploie l'aventure humaine, telles les dcouvertes de Marco Polo ou la colonisation, renouvelant sans cesse la vision du monde. La premire partie de ce Guide des arts s'attache la reprsentation du globe terrestre et de la sphre cleste. La Cration biblique est l'origine d'une riche iconographie : c'est elle qui justifie l'existence mme du " monde ", et qui fournit par consquent les significations qui lui sont associes. L'approche scientifique, laquelle gographes et cartographes contribuent, proposera son tour des images, non dnues de symboles. La deuxime partie est consacre aux terres " humanises ", depuis les personnifications allgoriques des continents jusqu'aux principaux peuples prsents dans l'imaginaire collectif entre le Moyen ge et le dbut du XXe sicle, en Europe, en l'Asie, la plus ancienne et la plus extraordinaire matrice de civilisation, pour se terminer avec le Nouveau Continent. Les peuples sont tudis selon le mme schma, avec les prjugs et les idalisations qui les ont parfois accompagns. La troisime partie, tablit un inventaire des cratures bizarres qui peuplent les terres merges : il s'agit d'examiner les cas o le diffrent est qualifi d'anormal. Ainsi, les animaux exotiques furent considrs comme des monstres, jusqu' ce que l'habitude les rende familiers : l'volution de l'hybride, rsultat d'oprations visant se rapprocher d'un ralisme satisfaisant, est littralement prodigieuse. La quatrime partie, centre sur la valeur symbolique profonde du thme abord, traite du voyage, en considrant les moyens, les divers modes de dplacement et les minents voyageurs de l'histoire politique, religieuse, littraire ou de la mythologie. La cinquime et dernire partie examine les topos cruciaux dans l'imaginaire occidental : lieux fantastiques de grande porte symbolique, personnages mythiques lis au dpassement des frontires, crations abstraites de la raison, lieux ou personnages rels, mais transfigurs par la distance physique, laquelle s'ajoute la distance temporelle. Le rve, qui clt l'ouvrage, constitue l'ultime lieu d'exploration, celui grce auquel il est peut-tre possible de retrouver la terreur sacre et la curiosit vierge qui, dans le pass, taient diriges vers des objets et des lieux considrs aujourd'hui comme vidents.
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Aux yeux de l’Occident, la Chine fut longtemps un pays imaginaire : les difficultés de traduction des sources écrites, la complexité du confucianisme et du taoïsme, ont retardé la formation d’une vision plus juste de la civilisation ancienne. Les fouilles et les recherches qu’elles ont suscitées permettent désormais de tracer un portrait vivant de l’Empire. C’est l’objet de ce guide, qui en offre un panorama complet, depuis l’époque Qin (221-206 avant J.-C.), jusqu’à celle des Ming (1368-1644). Ces seize siècles d’histoire sont d’abord présentés à travers des figures marquantes. On découvrira le moine Xuanzang, qui rapporta et traduisit des textes du canon bouddhiste, ou Wu Zetian, seule impératrice de l’histoire de Chine. Le chapitre suivant s’attache à l’organisation du pouvoir et de la vie publique : calcul du temps, notion de mandat céleste, contrôle des eaux, rôle des eunuques contribuent à définir une société où éducation et arts tiennent une place de choix. Ainsi, le système de l’écriture ou les principes d’harmonie universelle qui sous-tendent la peinture de paysage restituent la subtilité de la pensée chinoise. Elle est exposée précisément dans « La religion et la philosophie » : culte d’État, courants de pensée, prodiges et présages montrent l’étroite intrication entre organisation sociale et sacré. Les pages dévolues à la vie quotidienne font accéder à une dimension plus intime : famille, cuisine, santé, mobilier, jeux… Le monde des morts, essentiel, est enfin dépeint. L’ouvrage se clôt avec les capitales et les grottes bouddhistes. Carte de la Chine, chronologie, musées, bibliographie et index complètent la documentation.
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L'art érotique japonais ; le monde secret des shunga
Ofer Shagan
- Éditions Hazan
- 8 Octobre 2014
- 9782754107693
Au Japon, l'art érotique a une longue histoire, dont l'âge d'or s'étale de la fin du XVIIe siècle à la fin du XIXe siècle. Illustres ou peu connus, les artistes de cette période ont créé des milliers de shunga - euphémisme qui signifie « images de printemps » - de toute beauté. Souvent explicites, mais aussi pleins de tendresse, de sensualité et d'humour, parfois aussi à visée éducative, ces peintures, estampes et livres illustrés célèbrent toutes les facettes de la sexualité humaine. Extrêmement populaires et perçues comme parfaitement normales dans la société japonaise de l'époque, ces oeuvres s'inscrivent au sein d'une culture raffinée, en quête de plaisirs : celle du « monde flottant » (ukiyo), gloire du Japon de la période d'Edo, où beaucoup d'entre elles ont vu le jour.
Les shunga étaient appréciées de toutes les catégories sociales, des samurais aux couples fraîchement mariés - surtout après l'avènement de la xylographie, une technique d'impression qui rendit les « images de printemps » abordables et faciles à trouver. On pouvait même emprunter des livres de shunga dans les bibliothèques. Presque tous les artistes du célèbre mouvement de l'ukiyo-e ont produit des « images de printemps », notamment Hokusai, Utamaro et Kuniyoshi. Témoignant d'une imagination fertile et d'une parfaite maîtrise technique, ces oeuvres sont d'une grande originalité.
Grâce à la diversité impressionnante des images qu'il a choisies au sein de sa propre collection, d'une ampleur inégalée, Ofer Shogan nous montre toute la palette des pratiques sexuelles et de leur représentation. Suivant une approche thématique, il aborde les questions de la nudité et des vêtements, du voyeurisme, des dieux, des monstres et des animaux, de l'orgasme, de l'adultère et de la jalousie, et bien d'autres. Le présent ouvrage met l'accent sur les symboles et les motifs - souvent cachés - qu'il est essentiel de décrypter pour comprendre et apprécier pleinement ce genre artistique.
Longtemps demeurées tabous, les shunga étaient, encore récemment, bannies du champ de la recherche : préfacé par Andrew Gerstle, professeur à la faculté des études orientales et africaines de l'Université de Londres, ce livre ambitieux rend à ces chefs-d'oeuvre la place qui leur est due dans l'histoire de l'art, de la culture et de la société du Japon. Avec plus de 1 200 illustrations, toutes reproduites spécialement à l'occasion de cette parution et en grande partie inédites, ce bel ouvrage constitue une exploration sans précédent de la richesse foisonnante des « images de printemps ».
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Paul Klee ; sa vie, son oeuvre
Christine Hopfengart, Michael Baumgartner
- Éditions Hazan
- Grandes Monographies
- 10 Octobre 2012
- 9782754106450
Peintre suisse né près de Berne en 1879, Paul Klee est un peintre d'art Moderne qui a influencé l'art de la première moitié du XXe siècle. C'est lors d'un voyage en Italie que l'artiste fait la connaissance de deux grands artistes du Blaue Reiter (le Cavalier Bleu) Vassili Kandinsky et Franz Marc. Il expose ses toiles à Berlin avec eux.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Paul Klee enseigne au Bauhaus puis à l'Académie de Düsseldorf. Suite au jugement sévère du parti nazi, qui juge son oeuvre d'art "dégénéré", Paul Klee regagne la Suisse.
Paul Klee laisse un immense héritage. Il a su exprimer le fait que le tableau doit être une chose organique en lui-même, comme sont organiques les plantes et les animaux, tout ce qui vit au monde et dans le monde. C'est là l'affirmation la plus importante de l'oeuvre de Paul Klee qui annonce par là les peintres de la peinture inobjective. Il devance les surréalistes par ses visions, son goût du rêve, son abandon à l'irrationnel, et les abstraits par ses fonds musicaux qui ne sont que taches de couleur et suggestion de mélodie.