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Kafr Karam. Un petit village aux confins du désert irakien. On y débat devant la télévision, et surtout on s'y ennuie, on attend, loin de la guerre que viennent de déclencher les Occidentaux et qui embrase le reste du pays. Mais le conflit, avec son lot de brutalités, d'incompréhensions et de bavures tragiques va finir par rattraper cette région où la foi, la tradition et l'honneur ne sont pas des mots vides de sens. Et quand une nouvelle humiliation vient profaner ce qu'un Bédouin a de plus sacré, alors s'ouvre le temps de la colère et de la riposte. Une vengeance terrible, sans merci, car désormais seul le sang pourra laver ce qui a été souillé...
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Le Coran est un livre sacré pour plus de un milliard quatre cents millions de croyants dans le monde. Il est aussi le plus lu et le plus médité. La présente traduction directe de l'arabe au français vise à le rendre plus accessible qu'il ne l'a jamais été auparavant. Le Coran, prodige de sens multiples et d'images, se révèle ainsi dans sa grandeur et dans sa beauté. Malek Chebel.Nouvelle traduction de Malek Chebel.
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Ali, un soldat de l'armée syrienne de 19 ans, gît à quelques pas d'un arbre. Il a une vision, celle d'un enterrement. S'agit-il du sien ? Tandis qu'il reprend ses esprits, Ali se souvient : c'étaient les funérailles de son frère. Il y a un an peut-être.
Ali comprend alors qu'il a dû être blessé par une bombe et tente de localiser la douleur, d'identifier la blessure. Son désir le plus cher est de s'envoler jusqu'à l'une des branches de l'arbre. Les arbres ont toujours été son refuge, sa maison. Ils n'ont pas de secret pour lui. Là-haut, il serait également à l'abri des animaux sauvages après le coucher du soleil.
Tout en essayant péniblement de s'en rapprocher, Ali se remémore différents épisodes de sa vie, de sa naissance auréolée de mystère à la gardienne presque centenaire du sanctuaire de son village qui l'initie à leur foi ancestrale, jusqu'à son arrivée au poste de contrôle de l'armée où il est enrôlé de force.
Enfant silencieux et contemplatif, inadapté à l'école, Ali est d'une rare force et agilité. Sa sensibilité ainsi que son amour et sa profonde compréhension de la nature lui confèrent une aura presque mystique. Son chemin semblait tout tracé, menant ultimement au sanctuaire et aux arbres qui l'ont vu naître. Mais la guerre en a décidé autrement...
Dans La Demeure du vent, Samar Yazbek explore avec force et poésie la puissance de la nature, et la vanité des hommes. Elle révèle la richesse de la foi alaouite et sa relation aux éléments. Au coeur du roman, un appel universel au retour à la terre au sens le plus primitif.
Un grand texte sur la beauté et l'âpreté de la vie. Traduit de l'arabe (Syrie) par Khaled Osman et Ola Mehanna -
« Je la ferai toujours bien mourir demain"Le Royaume de Perse est menacé : le sultan Schahriar, bouleversé par l'infidélité de sa femme, prend chaque nuit une nouvelle épouse qu'il fait exécuter le lendemain. Pour apaiser le courroux du tyran Sheherazade éveille sa curiosité en lui racontant des récits fantastiques jusqu'au lever du jour, repoussant ainsi sa mort certaine.
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D'un autre point de vue, l'amour lui paraissait une « dictature », chose que la vie égyptienne lui avait appris à haïr, et du plus profond du coeur ! Dans la maison de « sa tante » Galila, il offrait son corps à Atiyya, puis le reprenait aussitôt, comme si rien ne s'était passé. Quant à cette jeune fille rangée dans sa pudeur, elle ne se contenterait de rien de moins que de son corps et de son âme en même temps... et pour l'éternité ! Dès lors, il ne lui resterait plus qu'une ligne à poursuivre : la lutte pour la subsistance en vue d'assurer la survie de la famille et des enfants !
Naguib Mahfouz.
Troisième et dernier volet de la grande fresque romanesque qui relate les transformations de l'Egypte basculant dans la modernité, après Impasse des deux palais et Le Palais du désir, Le Jardin du passé amplifie l'histoire de la famille d'Abd el-Gawwad. Une nouvelle génération, désormais, incarne les contradictions et les blessures du pays : ce sont les petits- enfants d'Abd el-Gawwad, Ahmed, le communiste, et Abd el-Monem, le frère musulman. Conflits entre les idéologies, opposition entre les valeurs trditionnelles et celles de la société nouvelle... Un immense roman pour approcher l'Egypte d'aujourd'hui.
Naguib Mahfouz est le premier écrivain de langue arabe à avoir reçu, en 1988, le prix Nobel de littérature. -
Le langage des oiseaux
Farid ud-Din' Attâr
- Albin Michel
- Spiritualites Vivantes Poche
- 4 Novembre 2020
- 9782226452399
Tous les oiseaux, connus et inconnus, se réunirent un jour pour constater qu'il leur manquait un roi. Exhortés par la huppe - messagère d'amour dans le Coran -, ils décidèrent de partir à la recherche de l'oiseau-roi Simorg, symbole de Dieu dans la tradition mystique persane. Après un voyage plein de dangers, et après avoir parcouru les vallées du désir, de la connaissance, de l'amour, de l'unité, de l'extase..., les trente survivants connurent l'ultime révélation : le Simorg était leur propre essence, jusqu'alors enfouie au plus profond d'eux-mêmes.
Ce célèbre récit initiatique, entrecoupé de contes et d'anecdotes, demeure à jamais l'un des joyaux de la spiritualité musulmane. De son auteur, ' Attar, poète et mystique persan, auteur du Livre divin (Spiritualités vivantes, le grand Rûmî disait : "II fut l'âme du soufisme, je ne fais que suivre sa trace". -
Rubai'yat
Djalal-od-din Rumi
- Albin Michel
- Espaces Libres ; Spiritualites Vivantes
- 1 Septembre 2021
- 9782226465481
Djalâl-od-Dîn Rûmî que le monde de l'Islam désigne, par respect, comme "notre maître" (Mawlânâ, Mevlana en turc) n'est pas seulement l'un des plus grands penseurs mystiques de tous les temps, un voyant qui (au Xllle siècle !) parlait de la fission de l'atome et de la pluralité des systèmes solaires, c'est aussi l'un des plus merveilleux poètes de la littérature universelle, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs.
La mise de l'homme au diapason du cosmos, l'oratorio spirituel des derviches qui symbolise la ronde des planètes autour du soleil et, à un second niveau, la recherche du Soi, sont longuement célébrés dans les Rubâi'yât : comme les atomes, le soufi danse, et la musique ne fait que "réveiller les mystères du coeur". -
Dans le village d'Awafi, à Oman, vivent trois soeurs. Maya, follement amoureuse d'un inconnu, épouse Abdallah, qui s'éprend d'elle au premier regard. Asma se marie à Khaled par sens du devoir. Quant à Khawla, elle décline les demandes de tous ses soupirants, espérant le retour de l'homme auquel elle est promise depuis son enfance. Ces trois femmes, leurs ancêtres et leurs descendants, sont les témoins des mutations qui s'opèrent dans la société omanaise. Ce roman à la construction sophistiquée raconte l'émancipation d'un pays à travers les amours et les deuils d'une famille.Premier roman de langue arabe récompensé par le Man Booker International Prize, Les Corps célestes révèle une autrice majeure, d'envergure internationale. Le Monde des livres.Man Booker International Prize. Traduit de l'arabe (Oman) par Khaled Osman.
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Ce volume est une nouvelle traduction partielle de l'oeuvre maîtresse de Ghazali, l'Ihyâ, sur la prière musulmane par H. Redouane, directeur de l'Institut asharite et auteur de L'islam en 101 citations, qui la présente et l'annote. Ce volume d'un petit nombre pages est précieux puisque, non seulement, il expose le sens intérieur de la prière, mais aussi comment la pratiquer pour qu'elle soit reçue.
Sur la base du Coran et des enseignements traditionnels, Ghazali rappelle que la fonction de la prière est d'invoquer Dieu et souligne ce que cela implique pour le croyant : entretien intime du fidèle avec son Seigneur, elle présuppose un effort de concentration et une véritable présence de la part de l'orant qui ne peut se contenter de l'exécuter de façon distraite voire pressée.
Il rappelle aussi les vertus de la prière en commun ou encore des différentes postures en mettant l'accent sur la prosternation, qui, selon une parole du Prophète, est « l'acte par lequel l'homme se rapproche le plus Dieu ». Là encore, il insiste sur le recueillement et de la présence du coeur, ne fut-ce que lors de l'invocation d'ouverture. Tout en mettant ainsi en garde sur les dangers de la distraction, Ghazali comprend cependant son caractère inévitable pour l'homme du fait de sa nature et des limites de ses capacités. Il met ainsi en relief la fonction de support d'élévation spirituelle que revêt la prière pour tous les pratiquants, quelle que soit leur religion.
Ce texte synthétise l'enseignement traditionnel de l'islam sunnite classique et constitue un véritable précis susceptible d'accompagner tout croyant sa vie durant. Il répondra de même à bien des questions que se posent les non-musulmans qui s'interrogent sur ce rite. Tous y trouveront un enseignement qui les aidera dans leur propre existence.
Comme toujours, sur la base du Coran et des enseignements traditionnels, Ghazali répertorie ici ce que prier présuppose de façon pratique et concrète tout en n'oubliant jamais de montrer la portée spirituelle de ce rite qui ne doit pas être exécuté de façon distraite, expéditive ou mécanique, mais comme une rencontre du croyant avec son Seigneur.
Il rappelle que la prière n'est pas juste un ensemble de postures que chaque croyant doit accomplir selon des normes minutieuses, mais présuppose surtout un élan et que chacun des actes et des invocations rituelles qui la composent a son propre mystère que seule une ferveur sincère permettra de réaliser.
C'est un véritable enseignement que livre ainsi Ghazali à travers ces pages qui guideront intérieurement le croyant en conformité à ce qui a été établi au commencement de l'islam. Comme dans ses autres ouvrages, les normes ne sont jamais présentées ici avec une froideur casuistique, mais, tout en conservant la précision de la jurisprudence traditionnelle, le shaykh en nourrit l'exposé de la flamme intérieure qui était la sienne, celle d'un grand maître spirituel.
Cet ouvrage intéressera aussi bien les savants que tout simple musulman comme toute personne qui souhaite comprendre ce qu'est la prière islamique, quelles en sont les règles et sa portée spirituelle, mais aussi ce en quoi consiste le fait de prier pour tout croyant et ce que cela présuppose.
Ce livre aidera le lecteur à reconsidérer les idées préconçues concernant ce rite que tout musulman accomplit cinq fois par jour et qui rythme son existence. Tout l'enseignement de Ghazali repose sur le Coran et les paroles du Prophète ; dans ce texte, il nous aide à mieux cerner et approfondir ce pilier fondamental de l'islam. -
Reves de femmes - une enfance au harem
Fatima Mernissi
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 4 Novembre 1998
- 9782253145134
« Je suis née en 1940 dans un harem à Fès, ville marocaine du ixe siècle, située à cinq mille kilomètres à l'ouest de La Mecque, et à mille kilomètres au sud de Madrid, l'une des capitales des féroces chrétiens. » Ainsi commence le récit de Fatima Mernissi, cascades de contes d'une enfance où merveilleux et quotidien se côtoient et s'embrouillent. Habiba, l'illettrée qui récite par coeur Les Mille et Une Nuits, est-elle réelle ou fictive ? Et Tamou, la cavalière rifaine qui surgit du Nord, bardée d'armes et de bijoux ? Et Charna, et la princesse Boudour ? Qui sait ? L'écrivaine elle-même est incertaine : « C'est un récit sur les frontières, elles bougent par définition ! » Le monde qu'elle nous décrit, dans la Fès des années 40, cette enfance sensuelle et ludique est plus vraie que nature.Catherine Simon, Le Monde.
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Célébrer la naissance du Prophète est pour l'ensemble des musulmans célébrer celui qui a reçu la révélation du Coran et qui a transmis les fondements de leur religion. Se limiter à cette célébration n'est cependant qu'un aspect de sa signification.
Si célébrer le Prophète est effectivement célébrer Muhammad, l'homme qui a transmis l'islam, c'est aussi et avant tout célébrer la Réalité muhammadienne éternelle dont Muhammad fut le support historique. Comme le rappelle une tradition prophétique : « Dieu créa de Sa propre Essence l'Esprit du Prophète et de cet Esprit Il créa l'univers entier ». En ce sens célébrer l'anniversaire du Prophète n'est pas seulement célébrer la date d'un événement historique déterminé, mais célébrer, à travers elle, l'Esprit muhammadien sans lequel ce monde ne saurait exister. En ce sens le Prophète, en tant qu'identique à l'Intellect premier, est le premier être existencié ou, si l'on préfère, la Réalité des réalités ou encore la première création divine. Comme l'affirme une autre tradition, « la première chose que Dieu créa est la lumière de ton Prophète » qui est « la Réalité par laquelle toute chose a été créée » et qui est, dans le soufisme, « l'Ultime étape des connaissants ». Et c'est pourquoi une autre tradition rappelle enfin que Muhammad était « prophète avant qu'Adam ne soit entre l'eau et l'argile ».
Ainsi, tout l'enseignement traditionnel islamique, à commencer par les versets du Coran, n'est pas à entendre comme se rapportant seulement à la réalité historique du Prophète Muhammad mais à sa Réalité principielle à laquelle tout le Livre saint renvoie.
C'est tout l'enseignement que développe dans ce court traité Ibn Hajar al-Haytamî (1503 - 1563). C'est à une véritable célébration du Prophète en tant que Prince de la création qu'il invite en ces pages qui constituent une synthèse de la perspective soufie sur la vénération prophétique. -
L'islam, s'il est une religion qui invite le croyant à la science, est aussi un art de vivre. Une grande partie des traités qui nous sont parvenus des siècles passés concernent en effet un seul et même thème, celui du savoir-vivre et comment vivre harmonieusement en société. Ils énoncent les convenances (adab) à observer par chacun pour mieux vivre ensemble.
Le présent traité de Zarnûji appartient, sous ce rapport, au domaine de l'adab (des « convenances ») et porte sur ce que l'étudiant convient de faire avant d'entreprendre l'étude de l'islam, mais ses conseils peuvent se transposer, à vrai dire, pour toute science, même profane. Quiconque souhaite entreprendre des études, s'il applique ces conseils, en tirera un profit immédiat et s'évitera quelques déconvenues et pas mal de pertes de temps.
C'est aussi pourquoi ce texte a été loué à de fréquentes reprises au fil des siècles et des notices qui ont été consacrées à son auteur, comme « précieux (nafîs) et utile (mufid) », « de petite taille mais riche en enseignements ».
Parmi les points que Zarnûjî y aborde, on soulignera l'importance de l'intention. Apprendre implique en effet une volonté et une détermination de la part de l'étudiant qui vont entraîner son succès au même titre que le choix aussi bien du moment que de l'objet de l'étude et du maître. Une fois ces choix effectués, l'étudiant, s'il veut tirer profit de son étude, doit se garder de juger ses professeurs ou leur méthode comme de toute arrogance à leur égard. Sans quoi son étude en sera entravée, ralentie voire interrompue avant terme. Il devra se montrer humble et patient, mais aussi consciencieux et opiniâtre.
Apprendre ne doit pas être en effet non plus pour lui une activité annexe ou secondaire, mais l'impliquer véritablement. La persévérance sera ainsi un des éléments fondamentaux de sa réussite de même que l'assiduité. Il ne doit pas s'agir d'un passe-temps. De même l'étudiant ne doit pas vouloir non plus tout décider par lui-même mais savoir s'en remettre à Dieu. D'une façon générale, sa recherche doit être sincère et nourrie de scrupules. S'il parvient enfin au terme de son cursus, son travail ne cessera pas pour autant, car il devra également savoir comment tirer profit de son étude.
En résumé, l'enseignement qui constitue ce texte servira autant aux musulmans qui veulent étudier leur religion, qu'à tout étudiant qui doit entreprendre un cursus, même universitaire, quelle que soit la science étudiée.
On peut voir dans sa richesse et ses possibilités d'application pratique par chacun une des raisons qui ont fait que l'intérêt pour ce petit traité n'est pas non plus très récent en Occident ; il a ainsi été édité en Allemagne dès 1709 puis réédité à plusieurs reprises, mais également traduit en anglais en 1947. C'est cependant la première fois qu'il est présenté, traduit et annoté en langue française.
Il a fait, de plus, l'objet de deux commentaires : l'un du shaykh Ibrahim ibn Isma'il, terminé en 996 H (1587), qui est un commentaire rédigé à la demande du sultan Murâd Khan, qui voulait l'enseigner à son propre fils, et l'autre de 'Uthmân Al-Bâzârî intitulé : « Faire comprendre à ceux qui cherchent à comprendre » (tafhîm al-mutafahhim), un titre qui résume en quelques mots le propos du traité de Zarnûjî. -
Rima aime les livres, surtout Le Petit Prince et Alice au pays des merveilles, le dessin et... marcher. La jeune fille, qui ne parle pas, souffre d'une étrangeté : ses jambes fonctionnent indépendamment de sa volonté, dès qu'elle se met à marcher elle ne peut plus s'arrêter. Un jour d'août 2013, alors qu'elle traverse Damas en bus, un soldat ouvre le feu à un check-point. Sa mère succombe sous les balles et Rima, blessée, est emmenée dans un hôpital pénitencier avant que son frère ne la conduise dans la zone assiégée de la Ghouta. Et c'est là, dans cet enfer sur terre, qu'elle écrit son histoire.
À travers la déambulation poétique de cette adolescente singulière dans l'horreur de la guerre, Samar Yazbek dénonce la souffrance du peuple syrien.
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Les illuminations de la Mecque
Ibn 'Arabî
- Albin Michel
- Espaces Libres ; Spiritualites Vivantes
- 3 Mars 2021
- 9782226460219
La synthèse définitive de l'enseignement d'Ibn 'Arabî est contenue dans Al-Futûhât al-Makkiyyâ (Les Illuminations de La Mecque), ouvrage dont le maître andalou entreprit la rédaction lorsqu'il arriva dans la ville sainte au terme de longues pérégrinations, et qu'il acheva peu de temps avant sa mort. De ce monument de la sagesse soufie, seuls quelques chapitres sont ici traduits, ayant trait aux relations subtiles qu'établit Ibn 'Arabî entre la Loi et l'Amour, ou à la science mystérieuse des lettres. Éclairés par les commentaires de grands spécialistes du soufisme, sous la direction de Michel Chodkiewicz (1929-2020), ancien directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, ces extraits nous donnent quelques éclats du diamant le plus pur de la mystique musulmane.
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De l'Algérie à la France, la vie de Mohammed Dib, l'un des plus grands écrivains de langue française, fut plus qu'un simple exil : un parcours littéraire hors pair qui a marqué plusieurs générations de romanciers et de lecteurs autant par son exigence que par la haute liberté qui traverse son oeuvre. poète, romancier et conteur, Mohammed Dib a constamment renouvelé son écriture, puisant toujours à la source de sa terre natale pour exprimer le difficile rapport à l'autre, à l'étranger, à la double culture, et l'énigme de notre présence au monde. Dans son dernier ouvrage, Laëzza, il évoque aussi bien des passions qui ne peuvent s'inscrire dans le réel, qu'en émouvant contrepoint, sa propre enfance à Tlemcen, cette présence intacte qu'il nous transmet de manière aussi simple que lumineuse.
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Convoquer les morts, ces "chers disparus", et restituer leurs derniers instants, l'horreur de leur mort, la douleur de leurs proches, comme un cérémonial dans un pays en proie à la guerre, où l'écrivain est offert en victime propitiatoire, tel est le propos de ce récit qui répond autant à une exigence de mémoire immédiate qu'à un désir de lire autrement l'histoire de l'Algérie. Qu'il s'agisse d'écrivains célèbres - Albert Camus, Jean Amrouche, Frantz Fanon, Jean Sénac, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Tahar Djaout - ou moins connus, Le Blanc de l'Algérie recrée, à travers leur mort, certains épisodes de la guerre d'Indépendance passés sous silence, éclairant ainsi l'amont de la crise actuelle comme guerre fratricide.
Avec ce récit tour à tour élégiaque et dépouillé, Assia Djebar poursuit la quête exigeante, à la fois littéraire, autobiographique et historique qui, de L'Amour, la fantasia à Vaste est la prison, traverse son oeuvre romanesque et en fait l'un des écrivains du Maghreb les plus connus dans le monde entier.
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Trilogie : Impasse des deux palais, Le jardin du passé, Le palais du desir
Naguib Mahfouz, Philippe Vigreux, Jamal Chehayed
- Le Livre de Poche
- 28 Avril 1993
- 9782253063278
LA TRILOGIE DE NAGUIB MAHFOUZ Impasse des deux palais Le palais du désir Le jardin du passé
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Ce recueil résume en 101 définitions par ses principaux représentant ce qu'est le soufisme : il en découle qu'il y a autant d'approches que de voies sinon de maîtres, toutes s'harmonisant pour dégager une vision d'ensemble. Elles soulignent le rôle d'approfondissement de la Loi sacrée (Sharî'a) qu'a pu jouer le soufisme au sein de l'islam en mettant à jour la signification intérieure et ses fondements religieux.
Le lecteur trouvera ici aussi bien une introduction aisée et non systématique qu'une occasion d'interrogations personnelles (certaines définitions sont énigmatiques et leur sens variera selon le degré de compréhension de chacun). Il permettra de mieux comprendre que soufisme et islam ne diffèrent finalement pas fondamentalement mais au contraire sont indissociables et de mieux cerner ce en quoi consiste la spiritualité selon le soufisme et l'islam et comment elle se met en pratique à travers tous les actes de la vie humaine, y compris à travers un ensemble de règles qui fondent le savoir-vivre islamique.
L'ensemble constitue un texte de lecture aisée accessible à quiconque souhaite comprendre ce que sont le soufisme et l'islam. La présente anthologie est de plus le fait de R. A. Nicholson un des grands spécialistes du soufisme qu'il a contribué à faire connaître dans le monde. Elle est complétée par Redouane qui a traduit de l'arabe les textes réunis ici. -
Ce volume est une réédition partielle des Secrets des cinq piliers de l'islam. Elle est augmentée d'une grande introduction et d'autres traductions de textes de Sharani sur la signification intérieure et les fondements de l'aumône rituelle obligatoire. Ce volume est une synthèse de l'enseignement d'Ibn 'Arabî sur le sujet par un important disciple du plus grand des Maîtres du soufisme.
Ce livre intéressera aussi bien les savants que tout simple croyant ou toute personne qui souhaite comprendre en quoi consiste la pratique de l'aumône obligatoire pour les musulmans, quelles en sont les règles et leur portée spirituelle doublée d'une lecture ésotérique des secrets.
Pour rappel : selon la tradition, fondée sur une parole du Prophète, l'islam repose sur cinq piliers obligatoires pour tout fidèle et l'aumône rituelle (zakah) est un de ceux-ci. Sharani en récapitule ce que cela implique pour les pratiquants à la lueur du sens intérieur des règles qui l'encadrent.
Cette pratique est un rite doté d'une portée spirituelle par laquelle tout croyant, qui en a les moyens (il faut pour cela avoir conservé le montant d'une somme équivalent à plus ou moins 1500 euros actuels durant un an), procède à une purification de ses biens.
En lisant cet ouvrage, le lecteur qui croit connaître la question réalisera sans doute que l'aumône obligatoire n'est pas forcément juste un impôt communautaire, mais un véritable rite et une sacralisation de ses biens. Sharani, en y livrant une partie de sa compréhension du sujet, conduit le lecteur à reconsidérer une pratique rituelle que tout musulman, qui en a les moyens, se doit d'accomplir une fois par an et ainsi prendre conscience de son immense portée spirituelle. -
Figure de l'opposition au régime de Bachar al-Assad, Samar Yazbek a dû quitter son pays tant aimé en juin 2011. Depuis son exil, elle ressent l'urgence de témoigner. Au mépris du danger, elle est retournée trois fois dans son pays, clandestinement, où elle a connu de l'intérieur l'horreur de la guerre civile, aux côtés des activistes. Des premières manifestations pacifiques pour la démocratie jusqu'à l'émergence de l'État islamique, elle décrit le quotidien des combattants, des enfants, des hommes et des femmes ordinaire qui luttent pour survivre à l'une des plus grandes tragédies du XXIe siècle.
Un des grands récits de guerre de notre époque, incarné, personnel, vécu. Pierre Haski, L'Obs Samar Yazbek souffre mille morts pour son pays et sa peine est contagieuse. Un livre capital. Charles Jaigu, Le Figaro.
Le magnifique sanglot d'une Syrienne qui prend la plume comme d'autres les armes. Bouleversant. Clara Dupont-Monod, Le Parisien magazine.
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Loin de Médine s'ouvre sur la mort du Prophète à Médine. Se croisent alors des destins de femmes fascinantes : bédouines reines de tribus ou prophétesses inspirées, mais d'abord chefs de guerre dans une Arabie en effervescence... A Médine même, d'autres héroïnes, musulmanes cette fois et des plus célèbres : Fatima, fille du Prophète, à la fierté indomptable d'une Antigone nouvelle, sera des mois durant "celle qui dit non à Médine". A l'autre extrême, Aïcha maintenant veuve de Mohammed, la plus vénérée et la plus jeune, s'installe peu à peu dans son rôle de "diseuse de mémoire". Entre ces deux pôles, les migrantes mecquoises, les affranchies, les errantes, tout un choeur d'anonymes, rapportent dans la ferveur la chaîne des "dits" du Prophète disparu.
Entrelaçant fiction et histoire, dans le style tour à tour lyrique, élégiaque de la mélopée, ou celui dépouillé de la chronique, Loin de Médine fait ressusciter des héroïnes à la fois légendaires et réelles. Ancré dans la mémoire islamique, ce nouveau roman d'Assia Djebar restitue aux femmes une liberté du corps et de la voix encore jamais nommée, avec la force et le souffle d'une épopée en prose ou d'un romancero d'inspiration arabe.
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La signification intérieure et les fondements du jeûne musulman du mois de Ramadan ainsi que de l'impôt rituel obligatoire (zakat) dont beaucoup de croyants s'acquittent justement à la fin du mois sacré, tous deux expliqués par le plus grand des Maîtres du soufisme traduit par un des spécialistes mondiaux de son oeuvre. Une réédition partielle de l'anthologie, Les Piliers de l'islam, revue et corrigée; les chapitres sont tirés de son chef-d'oeuvre, Les Révélations de La Mecque. Comme les autres chapitres de ces rééditions, ce volume constitue un texte pour les savants qui ouvre à chacun des perspectives d'une permanente actualité.
Ibn Arabi examine ici encore la lettre des textes de base sur ces deux piliers(le Coran et les paroles du Prophète) et montre comment leur littéralité même est aussi le parfait réceptacle de l'esprit de l'islam.
Le lecteur qui s'intéresse au jeûne, en lisant ce texte, réalisera sans doute que ce rite n'est pas forcément ce qu'il avait cru jusqu'ici. Ibn Arabi, en y livrant une partie de sa compréhension de ces deux piliers, conduit le lecteur à reconsidérer l'ensemble de la tradition musulmane. -
L'interprète des désirs (édition 2012)
Ibn 'arabî
- Albin Michel
- Spiritualites Vivantes Poche
- 1 Février 2012
- 9782226239280
Dans l'oeuvre d'Ibn 'Arabî (560/1165 - 638/1240), L'Interprète des désirs occupe une place à part. Le grand mystique a en effet choisi le vers arabe classique pour exprimer les principes de sa philosophie, qu'il a lui-même commentés. On y retrouve l'apport de la Révélation coranique dans laquelle Dieu est Miséricorde, ainsi que les traits de la culture bédouine de la presqu'île arabique, et ceux de la fertile Andalousie où le maître est né. Le thème principal de cette somme poétique est l'Amour, à la fois quête éperdue de l'Amant divin et approche de l'être aimé - en l'occurrence la jeune Iranienne Nizhâm (Harmonie). Celle-ci, par sa pureté et sa très grande beauté, symbolise la sagesse divine et incarne l'Amour essentiel qui meut tout l'univers. Remarquable traducteur du Traité de l'amour et spécialiste des maîtres du soufisme, Maurice Gloton nous offre ici le texte français intégral de cette oeuvre dont il a su rendre la beauté du style poétique et l'inépuisable richesse des commentaires. Ainsi le lecteur retrouvera le jaillissement, l'effet d'envoûtement auxquels les Arabes ont toujours été extrêmement sensibles, mais aussi les thèmes centraux de l'expérience spirituelle et de la doctrine d'Ibn 'Arabî, l'un des plus grands auteurs de la littérature soufie.
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Ce volume est une nouvelle traduction partielle de l'oeuvre maîtresse de Ghazali, l'Ihyâ, augmentée d'une introduction sur le déroulé du pèlerinage selon le rite malékite par le traducteur, H. Redouane, directeur de l'Institut asharite et auteur de L'islam en 101 citations. L'ensemble permet au lecteur d'approfondir la signification intérieure du pèlerinage et d'en récapituler les piliers. Ce texte synthétise l'enseignement traditionnel de l'islam sunnite classique et constitue un véritable petit guide susceptible d'accompagner tout pèlerin. Il répondra de même à bien des questions que se posent les non-musulmans qui s'interrogent à son propos.
Sur la base du Coran et des enseignements traditionnels, Ghazali répertorie ici ce que le pèlerinage présuppose de façon pratique et concrète tout en n'oubliant jamais de montrer la portée spirituelle de ces pratiques rituelles et ce qu'elles signifient et impliquent.
Il rappelle que le pèlerinage sacré à La Mecque n'est pas composé d'un ensemble d'actes que chaque croyant doit accomplir selon des normes minutieuses, mais dépourvues d'élan ; il souligne que c'est, au contraire, un ensemble d'actes et d'invocations rituelles qui chacune a son propre mystère que seul un élan venu du coeur permettra de réaliser.
C'est un véritable enseignement que livre Ghazali à travers ces pages qui guideront intérieurement le croyant en conformité à ce qui a été établi au commencement de l'islam. Les normes ne sont jamais présentées ici avec une froideur casuistique, mais, tout en conservant la précision de la jurisprudence traditionnelle, le shaykh en nourrit l'exposé de l'élan intérieur qui était le sien et a traversé intact les siècles.
Cet ouvrage intéressera aussi bien les savants que tout simple musulman comme toute personne qui souhaite comprendre ce qu'est le pèlerinage islamique, quelles en sont les règles et sa portée spirituelle.
Ce livre aidera le lecteur à reconsidérer les idées préconçues concernant ce rite que tout musulman se doit d'avoir accompli au moins une fois dans sa vie. Tout l'enseignement de Ghazali repose sur le Coran et les paroles du Prophète ; dans ce texte, il nous aide à mieux cerner et approfondir ce pilier essentiel de l'islam