La force de la saga Amabilia est qu'elle nous montre la vie telle qu'elle est, dans ses moments de désespoir comme dans ses instants de joie et d'adrénaline pures que sont les rencontres amoureuses. Iris, Simon, Charlotte... Nos héros ont bien changé depuis les premiers temps de leur aventure. L'un voit se briser une histoire d'amour qu'il pensait indestructible. L'autre enterre un proche qu'il croyait immortel. Les épreuves séparent ceux que l'on imaginait indissociables. Et pourtant, malgré ces innocences perdues, Éloïse et Thomas Raven nous montrent qu'une étincelle suffit parfois à raviver la flamme, que la pulsion de vie est toujours la plus forte - et que l'érotisme passionné peut guérir bien des blessures.
Avec ce quatrième volume, Éloïse et Thomas Raven mettent un point final à la saga Amabilia, après 7 ans et plus de 600 pages de bande dessinée. Une aventure artistique et érotique exceptionnelle, plébiscitée par des milliers de lecteurs.
Nora est dotée d'une imagination débordante et toute sa vie est une grande aventure ! Mais alors qu'elle passe une journée paisible avec son père, d'inquiétantes silhouettes couvertes de boue surgissent de nulle part et le kidnappent ! Seule et désorientée, Nora ne perd pas courage et se lance à sa poursuite. Elle découvre les indices d'une chasse au trésor ainsi qu'un portail qui la conduit dans un monde merveilleux... mais plein d'embûches et de dangers. Avec l'aide de Monsieur Laminette, un chat un peu grincheux, Nora fera tout pour sauver son père !
Seymour, 27 ans, d'origine irakienne, est monteur dans le cinéma du Hollywood des années 1970. Films de série B, bandes annonces... il n'est que simple exécutant au sein des studios Revery. Or, Seymour se rêve cinéaste, et espère qu'il pourra bientôt réaliser son premier projet, Blood of the virgin, un film de loup-garou qu'il a presque fini d'écrire. Lorsqu'on lui propose enfin de le produire, le budget alloué est minime, on lui en refuse la direction et il s'en retrouve très vite complètement dépossédé. Perpétuellement rabroué lors des conflits avec ses collaborateurs et leurs egos, Seymour traverse en même temps une crise dans son couple, fragilisé depuis la naissance de leur fils.
Tout semble lui échapper à mesure qu'il s'accroche. Seymour évolue dans un système qui broie les individus, les rend fous ou désabusés. Dans un monde où les apparences deviennent identités et les vérités avancent sous le masque du non-dit, il n'a pas d'autres choix que de partir en quête de lui-même et de la femme qui partage sa vie.
Cette histoire captivante et profonde sur le désenchantement du rêve hollywoodien s'enrichit de digressions géographiques et temporelles, de changements de points de vue et d'un découpage nerveux et cinématographique.
Sammy Harkham réussit avec brio à nous plonger dans le quotidien de ses personnages, dont la sensibilité et l'imperfection provoquent immédiatement l'attachement.
Né dans une Afrique du Sud livrée aux délires ségrégationnistes de l'apartheid, dans un territoire entièrement dominé par le national-christianisme alors en vigueur, Conrad Botes s'est retrouvé, comme bon nombre de ses compatriotes, à devoir se débrouiller dans un pays schizophrène où s'affrontaient deux peuples, deux cultures, deux histoires, où la violence et l'oppression faisaient partie intégrante du quotidien.
Refusant d'être le complice des bourreaux de circonstances, refusant tout autant de devenir l'otage des bonnes consciences tardives, de porter son choix sur Caïn ou Abel, Conrad Botes réclame avant tout le droit à l'indifférence.
Alors même que ses compatriotes préfèrent la culpabilité au désespoir, il se moque de l'idée d'un métissage rédempteur, d'une fraternité utopique et s'attache à dépeindre sans humeur les blessures et la mauvaise conscience qui dévore encore les âmes de son pays natal.
Les histoires du Pays de Judas reprennent les mythes bibliques ou autre nemesis mythologiques pour en donner une lecture plus sociale, une résonance contemporaine en lien avec la lutte de classes ou la contestation populaire face à l'ordre établi. Avec un dessin noir puissant évoquant la gravure sur bois et des histoires presque toujours muettes, le petit théâtre médico-légal de Conrad Botes taille dans le vif et met à jour la cruauté tapie au coeur de la culture, comme au sein de la nature.
Ne me dites jamais les chances... Je les connais déjà.
Au début de la crise des omniums, l'humanité est au bord du gouffre et rares sont les héros capables de la défendre. Au Canada, pourtant, une jeune et brillante capitaine du nom de Vivian Chase refuse d'abandonner son pays aux mains des robots sans âmes que leur envoie sans cesse l'omnium de Detroit. Les causes perdues sont sa spécialité, même lorsque la situation est aussi désastreuse.
Pour chasser les omniaques de chez elle et ramener la paix au Canada, Chase aura besoin de ressources, et seule une organisation peut l'aider à mettre un terme à cette invasion : Overwatch. Mais lorsque sa force opérationnelle arrive, elle tombe de haut. Un ingénieur suédois grognon, un Américain issu du programme d'amélioration des soldats en froid avec son commandant, et une grande scientifique dont les rêves de révolution en matière de robotique ne sont pas étrangers à la crise. Dans cette course contre la montre, Chase devra former une troupe d'élite et concevoir un plan afin de prendre l'omnium d'assaut à tout prix... même si cela doit leur coûter la vie.
Inclus : une interview exclusive des Toronto Defiants !
Tout commence un après-midi de mars. Alors qu'elle boit un café avec sa tante qui l'assaille de questions sur son devenir, Sarah est soudainement envahie par des visions de bords de mer et une voix qui l'appelle si fort qu'elle décide de partir précipitamment et suivre ces images qui la traversent.
Dans cette course hallucinée où les frontières entre réalité et imaginaire ont cessé d'exister et où se bousculent gratte-ciel et moulins, voitures et épées de chevalier, robots guerriers et vautours bavards, la voix intérieure de Sarah entraîne le lecteur dans une quête philosophique effrénée pour comprendre son utilité sur Terre et le sens de la vie.
Cet univers fantastique à mi-chemin entre La Course au mouton sauvage de Murakami et la douceur du Château ambulant de Miyazaki, prend forme sous la plume acérée de Valentin Giuili, jeune auteur de 23 ans dont le brio étourdissant, qui évoque parfois le Berserk de Miura, ne laissera personne indifférent.
« Il y a deux cents ans, l'Angleterre perdit la guerre contre Napoléon. Comme le reste de l'Europe, elle fut envahie par la France et la famille royale fut guillotinée. » Bienvenue dans un monde où l'Empire Français règne sans partage depuis son opulente capitale rebaptisée Grandville. Mais la situation est loin d'être idyllique : les beaux quartiers au faste sans pareil de la Belle Epoque peinent à dissimuler les fissures d'un Empire qui commence à vaciller, en Europe comme dans ses lointaines colonies. La contestation sociale gronde de plus en plus fort, exacerbée par les attentats des groupuscules anarchistes et les tensions ravivées avec le voisin Anglais. C'est dans ce contexte explosif que l'inspecteur LeBrock de Scotland Yard arrive dans la capitale de l'Empire pour tenter d'enquêter sur une mystérieuse vague de crimes et de suicides. Mais le fil qu'il va commencer à dérouler risque bien de le mener face à des ennemis extrêmement puissants aux intérêts vitaux pour l'Empire.
Il existe de nombreuses manières de faire naufrage en mer. Intempéries, pannes de toutes sortes et monstres des profondeurs ne sont que quelques exemples parmi les affolantes quantités de complications que l'on peut rencontrer sur un bâtiment flottant. À moins que l'on ne soit un peu en retrait, observant tout ça par le petit bout de sa lorgnette, confortablement installé dans un phare au milieu de l'océan. Même là, pourtant, on n'est pas à l'abri de quelques ennuis, la marée noire n'étant pas des moindres...
Une créature rôde dans la forêt amazonienne : a-t-elle une origine extra-terrestre ? Quels sont ses réels pouvoirs et dans quel but ? Y a-t-il un lien avec la présence de plusieurs espions étrangers ?... Une mission toute trouvée pour Kathy Austin, agent du MI6 !
Un avenir de commis de cuisine et l'auberge familiale en héritage, Jim Hawkins sait qu'il ne restera pas longtemps sur la terre ferme. Son regard est ailleurs, tourné vers cette ligne de mer posée sur l'horizon, promesse d'inconnu et de mystères. Il suffirait d'un coup de pouce du destin ou de Bill Bones, ce vieux loup de mer fraîchement débarqué avec sa précieuse carte, pour que Jim bascule dans le tourbillon de l'aventure. Mais s'il y a une chose dangereuse en ce bas monde, c'est bien de posséder une fortune sur un morceau de papier...
Virginie, la première femme médecin du Groupement des commandos parachutistes, est injustement accusée d'avoir fourni des renseignements à un groupe terroriste. Mais ce dernier frappe à nouveau et le GCP s'engage à leur poursuite, dérivant dangereusement entre le Mali et le Niger. Ce second tome de ce diptyque nous raconte de l'intérieur les aventures d'une femme médecin sur le champ de guerre. Toujours réalisé avec les conseils de l'armée, ce récit mené de mains de maîtres, par Patrice Buendia au scénario et Gilles Laplagne au dessin, confirme la qualité d'une série qui résonne avec l'actualité.
Début des années 60, les deux plus célèbres pilotes de chasse français sont envoyés sur la base de Marville pour un échange avec l'armée de l'air canadienne. Sur place, ils sont témoins d'étranges attaques en vol. Plusieurs pilotes canadiens sont engagés par un Sabre, avion mythique de la guerre de Corée, arborant un drapeau de pirate ! Tanguy et Laverdure mènent l'enquête dans premier tome d'un nouveau diptyque de la très remarquée série Tanguy Classic scénarisée par Patrice Buendia et mise en scène avec maestria par Matthieu Durand.
Revenue sur les terres écossaises, Kathy découvre que la maison léguée par une tante a été incendiée. Elle essaie de comprendre l'origine de cet incendie et comprend peu à peu que cet événement serait lié à d'autres faits étranges qui se produisent dans la région, certains pouvant avoir une origine extra-terrestre. Alerté, le MI6 lui demande alors d'enquêter sur la présence d'espions russes présents sur ce territoire perdu...
Le temps est le plus cruel des dieux... Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister...
Le temps est le plus cruel des dieux... Couronnée de cheveux blancs, Aaricia a rendu son dernier souffle. Au crépuscule de sa vie, écrasé par la douleur, Thorgal se voit proposer l'anneau d'Ouroboros par le perfide Nidhogg. Qu'il le mette à son doigt, et il pourra retourner dans son propre passé, et revoir sa bien-aimée. Qu'importe le prix à payer, il est des tentations auxquelles même le héros le plus pur ne peut résister...
Olive, c'est l'histoire d'une fille de 17 ans, très timide et renfermée mais à l'imagination débordante. Un jour, dans le monde onirique qu'elle s'est créé au fil des années débarque Lenny, un spationaute blessé et malade. Que fait donc cet homme dans son espace réservé où personne n'est jamais invité ?
Olive est encore plus perturbée quand elle se rend compte que Lenny existe vraiment dans la vie réelle et que la capsule qui le ramenait d'une mission spatiale s'est écrasée quelque part sur terre. Mais personne ne sait où précisément.
Avec l'aide de Charlie, sa nouvelle compagne d'internat très extravertie, Olive va devoir se faire violence pour sortir de sa zone de confort et partir à l'aventure pour tenter de sauver la vie de Lenny. Mais avant ça, elle devra affronter les secrets et le drame qui entourent sa naissance.
Une aventure initiatique en quatre tomes avec une jeune héroïne introvertie qui va devoir s'ouvrir au monde pour partir sauver un spationaute au fin fond de la Sibérie.
Syrie, an de l'hégire 551, 58e année d'un combat sans merci. Nero, un féroce guerrier arabe, livre un combat acharné contre les ennemis de l'Orient. Nous sommes au coeur des croisades, l'une des périodes les plus sombres de la grande Histoire.
Nero n'est pas un homme comme les autres : redouté par ses ennemis comme par ses alliés, il porte sur son front les stigmates d'un rituel ancestral, une cicatrice qui remonte à l'enfance, ce jour maudit où son propre père a tenté de le sacrifier à Iblis, le Djinn du feu. Unis malgré eux dans une guerre sans merci, Nero et un chevalier chrétien vont devoir mettre leurs différences de côté et combattre ensemble des menaces bien plus dangereuses, des créatures primordiales qui se nourrissent de la haine qui divise les peuples.
Emiliano Mammucari, la star italienne, livre ici un incroyable récit d'aventure fantastique et d'histoire revisitée au coeur des croisades. Il met en scène un héros emblématique hanté par un passé douloureux qui va devoir se dépasser pour vaincre des forces obscures vouées à l'extinction de l'Humanité.
Sibérie, 1899. Aza, une cul-de-jatte excentrique, règne sur les trappeurs au nord du Baïkal. Jason, un aventurier américain, sera son rival pour le commerce des fourrures. Contrairement au western américain qui présente la marche inéluctable de la civilisation, ce western russe montre son échec et sa vanité. C'est pas l'Homme qui dénouait les situations à coup de poings et de colt, mais c'est la Nature qui sera la force de résolution.
Yeon-lee et ses amies forment un groupe de quinquagénaires pour lesquelles la vie n'a pas toujours été une partie de plaisir. Mère de trois enfants, désormais célibataire, employée dans un société de nettoyage, Yeon-lee jongle comme elle peut avec les aléas du quotidien: un fils glandeur peu pressé de quitter le giron maternel, un patron adepte du mobbing et farouchement opposé à la création d'un syndicat, un amant instable, coureur de jupon et accro à la bouteille... Dans l'entourage de Yeon-lee, les choses ne sont pas beaucoup plus reluisantes, et toutes ses camarades se démènent dans des relations et des histoires «d'amour» aussi périlleuses qu'insécures: queutards pervers, chef libidineux, amants manipulateurs, bref, un florilège de personnages toxiques et désespérants. C'est en se basant sur les confessions de sa mère (à laquelle l'auteur a confié un beau carnet pour que celle-ci y décrive, sous la forme d'un journal intime, sa vie, ses amies et ses histoires d'amour) que Yeong-shin Ma a réalisé Les Daronnes, et ce qui aurait pu virer au témoignage sordide et pathétique est transformé ici en une comédie échevelée, certes un peu trash, mais dénuée de mépris pour ses personnages. Car ces daronnes sont incroyablement déterminées, et malgré leurs origines modestes, malgré les accidents de la vie qui jalonnent leur parcours, elles font face à l'adversité et se relèvent sans cesse, portées par une volonté de s'en sortir et de trouver leur propre version du bonheur. La vie et les rêves ne s'éteignent pas passés cinquante ans, c'est peut-être même là qu'ils commencent, semble nous dire Yeong-shin Ma à travers Les Daronnes, et une fois le livre refermé, on a toutes les raisons de le croire.
À la suite de la mort de sa femme, Liam décide de fuir Berne en compagnie de ses deux enfants, Max et Sophia. Et un bébé abandonné. Ils espèrent trouver du réconfort à la montagne. Là, de nouveaux dangers les guettent. Différentes fractions se combattent. À la faveur d'une attaque, le père et ses enfants sont séparés. Que devient Liam? Restée avec un groupe de rebelles, Sophia est mise au courant d'un nouveau péril:des fantômes. Mais qu'en est-il vraiment? Les enfants parlent même d'un dinosaure. L'isolement tournerait-il à la folie?Toujours aussi proche de notre actualité, Jared Muralt réussi à utiliser cette fiction pour nous inviter à la réflexion sur de réels problèmes de société, de santé, de politique et d'économie.
Du sang sur la neige.Après le revers de 1944, avec le débarquement de Normandie et la libération de Paris, les forces armées allemandes adoptent une campagne particulièrement défensive. Dans ce contexte de regroupement de ses forces, Hitler s'entête contre l'avis de certains de ses conseillersdans un plan de contre-offensive pour s'emparer du port d'Anvers et rééditer ainsi la campagne victorieuse de 1940: fin décembre, un groupe d'armées se projette dans le plus grand secret à travers les Ardennes et provoque panique et confusion chez les Alliés. Eisenhower mobilise alors le plus rapidement possible blindés et parachutistes. Perdu dans la forêt et le brouillard glacé, un chef de char allemand et l'équipage de son Panther vont devoir agir, malgré l'ennemi tout proche et les difficultés de communication et de ravitaillement.Le blindage et la supériorité du canon de l'engin feront-ils le poids face à l'omnipotence de l'adversaire et l'hostilité du terraind'opération ?Ouvrage de la nouvelle collection consacrée aux mastodontes de puissance que sont les chars d'assaut, Ardennes, lâchez les fauves! met en scène les emblématiques Panther Sherman M4 et M10 dans un récit plein de tension et de drame.
Une bataille lourde de conséquences.1er juillet 1942. La guerre du désert fait rage. Le 20 juin, les troupes italo-allemandes du maréchal Rommel ont bousculé la 8ème armée britannique à Tobrouk. Après une retraite peu glorieuse à travers la Libye et l'Égypte, les Anglais se retranchent derrière une ligne de défense hâtivement montée entre El Alamein au nord et le désert de Qattara au sud. Le général Auchinleck, commandant de la 8e armée, se sait en mauvaise posture. Rommel bénéficie d'une réputation d'adversaire coriace et audacieux auprès de ses propres troupes qui ont le moral au plus bas. Auchinleck s'attend à ce que «le renard du désert» profite de sa victoire pour tenter de percer ses positions. Mais après des mois de guerre sous un climat étouffant, ce sont deux armées épuisées qui se font face avant l'ultime affrontement...Récit humain dans un contexte historique, El Alamein plonge l'action de la nouvelle collection consacrée aux grandes batailles de chars d'assaut au coeur d'un affrontement chaotique en plein désert. Les alliés en seront vainqueurs, mais à quel prix?
Un conte des temps modernes.Paprika, jeune diablesse énergique et déterminée vivant à New York est une accro du boulot rêvant de faire carrière. Et l'avenir lui sourit ! Sauf que derrière ce redoutable bourreau de travail se cache une âme fragile au bord du gouffre dont la vie sociale et amoureuse est un désert. Jusqu'à ce que Dill, un beau garçon exubérant et un peu naïf, ne vienne tout chambouler avec son apparence angélique et bientôt pousser Paprika à se confronter à ses désirs. Cette rencontre piquante va surtout permettre à notre héroïne de prendre conscience du masque social qu'elle porte depuis trop longtemps. Mais ce long chemin d'introspection infernale s'annonce surtout pavé d'épisodes aussi sexy que cocasses.La star italienne Mirka Andolfo poursuit son parcours d'autrice éclectique avec cet album à mi-chemin entre Le Journal de Bridget Jones et Le Diable s'habille en Prada. Ce conte de fées contemporain, bourré d'humour et à la sensualité assumée, ravit par son style graphique aux influences manga et comics, énergique et moderne.
Les Hmongs constituent un peuple oppressé qui se bat pour conserver ses traditions et son art de vivre. Leur destin est étroitement lié à la France qui a colonisé l'Indochine en 1893 et pour qui ils ont énormément travaillé. D'abord en tant que fournisseurs d'opium puis en tant que soldats. L'autrice nous raconte avec sensibilité et humour l'histoire de ce peuple par le prisme de celui de sa famille.